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Quentin Film présente
Le second monde

« Je mouille, j’essore, je frotte, je mouille, j’essore, je frotte, je mouille, j’essore, je frotte… ». Caroline (Kerrilyn Cox) commençait à en avoir marre de récurer les couloirs et les salles de cours du collège principal de sa ville natale, mais il fallait continuer. En effet, ne trouvant plus d’argent pour payer son studio, ses parents, ne pouvant l’aider, l’avaient incitée à aller travailler dans l’établissement où elle avait été scolarisée dans ses jeunes années. Elle avait obtenue ce poste, sans présenter de CV, grâce à sa connaissance du directeur. Dès que les derniers collégiens avaient quitté les lieux, elle s’activait à tout nettoyer.  

 

Ce soir d’hiver, Caroline chantonnait de façon festive, après tout elle avait la journée de libre pour se consacrer à ses études en architecture. Ayant fini son nettoyage, elle alla ranger le matériel dans le local approprié au second étage avant de se rendre vers l’ascenseur réservé aux enseignants et élèves handicapés – qu’elle n’avait jamais utilisé – en sautillant. Après avoir appuyé sur le bouton du rez-de-chaussée, elle se recoiffa dans le miroir. Suivant la progression de l’ascenseur sur le petit écran, elle s’aperçut que celui-ci était descendu un étage trop bas. La porte s’ouvrit laissant entrevoir un long couloir parsemé de sortes de casiers incrustés dans les murs ainsi que des néons émettant une lumière blanche, rien d’autre. Caroline, intriguée, se demanda quel était cet étage qui n’existait pas à l’époque où elle était scolarisée dans l’établissement. Le temps lui manquant, elle regagna la cage d’ascenseur puis ré appuya sur le bouton du rez-de-chaussée. Les portes se fermèrent, quelques secondes plus tard, elles se rouvrirent sur le même étage. Caroline, essayant de gardant son sang-froid, se dit que l’appareil ne marchait plus avant de traverser le couloir en quête d’un escalier. Elle put analyser que les casiers avaient une drôle de forme : il y avait environ cinq casier regroupés en un bloc et encastrés dans le mur avec une poignée dans le milieu. Après quelques minutes, Caroline raisonna que la seule issue était l’ascenseur. La composition du couloir était des plus simples : l’ascenseur à une extrémité, un mur à l’autre. Elle attendit quelques instants avant de regagner l’ascenseur. Rien d’autre ne se passa par rapport à sa première tentative. La jeune femme était piégée dans le couloir, personne n’était dans l’enceinte de l’établissement. Tournant en rond, attendant la réponse de l’appel d’urgence lancé par le bouton approprié de l’ascenseur, Caroline entendit une sorte de cri. Pas un cri humain, un cri provenant d’une bête. Surprise, elle sursauta avant de se diriger vers la source du bruit qui semblait venir d’un casier. Elle s’approcha du casier, tapota dessus. Une voix appelait de l’interphone de l’ascenseur. Avec un sourire sur le visage, Caroline se précipita pour aller répondre mais le casier sur lequel elle avait tapoté, s’ouvrit comme une porte. Une lumière éblouissante en sortit, ainsi qu’un cri perçant…  

 

Caroline eut du mal à ouvrir les yeux mais y parvint. Elle était allongée, son visage contre le sol froid. Elle n’aurait pu dire si elle s’était évanouie seulement quelques minutes, des heures ou des semaines. Elle se leva, sa tête lui faisait mal, elle n’arrivait pas à se rappeler précisément de ce qui s’était passé : le ménage, l’ascenseur en panne, le couloir. Tout lui revint doucement, sauf la lumière blanche et le cri. La jeune femme se dirigea vers l’ascenseur, priant pour que celui-ci marche. Sans espoir, elle appuya sur le bouton et l’ascenseur s’éleva jusqu’au rez-de-chaussée. Troublée, Caroline en sortit et se dirigea vers l’accueil. Il faisait jour mais le silence régnait dans le collège, il semblait vide. Soudain, surgit derrière elle un étrange personnage (Joshua Erotas), le visage balafré et un rictus au visage. Se posant des questions, Caroline se dirigea vers lui. L’homme lui saisit le bras d’un geste violent avant de la tirer. Affolée la jeune femme lui donna un violent coup de pied, qui fit disparaître le monstre en quelques cendres. Courant vers la sortie de l’établissement, elle put apercevoir que les élèves étaient des bêtes enragées, que les objets se transformaient en monstres inimaginables. Les pieds de tables se détachaient pour se raccorder aux écrans d’ordinateurs, les craies volaient en direction de Caroline comme des millions de couteaux aiguisés, les cahiers se combinaient aux trousses, etc. La jeune femme était enfin arrivée à l’entrée, elle poussa la porte d’une force si forte qu’elle passa à travers avant de tomber dans une sorte de trou noir l’amenant d’un coup au gymnase. Un homme cagoulé (Pierre Hunter) s’approcha d’elle et cria d’une voie aigüe « Bienvenue dans le deuxième monde ! » avant d’exploser en millions de vers. Courant dans tout les sens, Caroline se rendit dans l’ascenseur et descendit au sous-sol pour trouver du répit. Au bout du couloir, elle aperçut une porte entrouverte. Elle se précipita vers celle-ci et rentra dans une pièce noire. En se retournant, elle s’aperçut que la porte par laquelle elle était arrivée n’était plus là. Elle risquait de rencontrer à nouveau des gens qu’elle aurait préférés ne voir qu’une seule fois...  

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Dans ce film écrit par Quentin LGD, le mystère règne pendant une longue partie. Entre « voyage » dans des lieux dépeuplés d’humains et des pièces noires, Caroline risque bien de perdre le nord. Réalisé par Logan Berger, la musique est composée par Albin Bowie. Ce film participe au concours La porte.  

 

Scénario : (3 commentaires)
une série B d'horreur (Fantastique) de Logan Berger

Joshua Erotas

Kerrilyn Cox

Pierre Hunter

Lou Hunter
Musique par Albin Bowie
Sorti le 01 mai 2015 (Semaine 539)
Entrées : 17 826 191
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