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MMP présente
Dominatrixxx

*** Texte déconseillé aux plus jeunes - merci ***  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

De nos jours, aux USA.  

 

"BDSM."  

Bondage. Domination. Soumission. Masohisme.  

 

Ces quatre mots illustraient la petite brochure PDF du club, brochure que l'on trouvait sur le webring des amateurs de douleur dans le plaisir. Quand Thierry Banning (Jason Sagnier) avait accepté que son épouse Kara (Sophie Fonsec) l'entraine dans ce milieu, il ne s'attendait probablement pas à un tel déchainement de violence envers les autres. Et surtout envers lui-même.  

Kara et lui étaient un couple moderne, fidèle mais prêt à aller assez loin pour piquer leur curiosité et mettre un peu de piment dans leur vie sexuelle.  

 

En ce moment, il était suspendu, harnaché au-dessus du sol, bâillonné et aveuglé par le masque de fer métallique disposé sur son visage.  

Son fondement avait été dilaté pour laisser passer un objet oblongue. Il ne savait pas trop de quoi il s'agissait mais la sensation du corps étranger en lui était particulièrement troublante. Son érection avait commencé à partir de ce moment-là.  

Dans la pièce richement décorée, Conrad (Scotty Rye), le "Maître de Cérémonie" avait disposé un ensemble d'instruments chirurgicaux autour de la table. Il demanda à Kara d'appuyer la verge de Thierry afin d'y faire rentrer un petit tuyau sur plusieurs centimètres.  

Un liquide bleu commença à s'écouler dans l'urètre du jeune marié.  

 

Banning venait de se réveiller. A ses côtés, Kara dormait encore paisiblement. Dimanche. La dernière séance lui avait encore laissé des traces. Le mois dernier ça avait été le bondage et le fouet, la soumission par la coprophilie (horrible odeur qui lui restait en mémoire). La semaine dernière, ces trucs avec son pénis...  

 

Le lundi suivant, il s'était rendu au boulot la boule au ventre, avec l'impression d'avoir accueilli un Boeing entre ses fesses. Il avait eu du mal à aller à la selle et pissait bleu avec pas mal de douleurs. Ses collègues s'étaient un peu étonnés de son teint cireux. Conrad lui avait expliqué que ça faisait partie de l'initiation et qu'il devait s'y soumettre.  

 

Merde, ils avaient payé pour ça ! Kara aimait voir son mec maltraité, et ne prenait jamais autant son pied que quand elle l'entendait geindre et se faire insulter. Thierry finissait par se demander si ce rapport à la douleur n'était pas en rapport avec son enfance. Kara n'avait jamais parlé de ces années-là que pour les qualifier de "merveilleuses" - terme trop beau pour être honnête. Il aimait sa femme et voulait comprendre pourquoi elle souhaitait qu'ils aillent de plus en plus loin.  

 

Et attendant, c'était lui qui subissait les assauts de plus en plus violents, de moins en moins drôles et plaisants de Conrad.  

C'était dans le contrat : il devait la fermer.  

Afin d'agrémenter la prochaine session, le "Maître" lui avait confié dans les vestiaire qu'il ferait venir de Vancouver une "Dominatrixxx" anonyme - la meilleure dans son genre (Nolween Fillion). Cette dernière occupait un job d'infirmière hospitalière dans le civil : elle pouvait disposer de drogues et de produits propres à stimuler le plaisir de certaines parties de son anatomie dont il ne "soupçonnait même pas l'existence". Thierry était devenu tout-à-coup anxieux.  

 

Il savait qu'il n'était pas le seul ces soirs-là dans le club à se faire ramoner la prostate ni à servir d'exutoire ou de poupée sexuelle : le lieu était grand, chic, disposait de nombreux salons et on faisait plusieurs centaines de kilomètres pour s'y rendre (lois des Etats frontaliers obligent). Kara y passait elle-même sans jamais vraiment atteindre la satiété. Et ça l'inquiétait vraiment, pas pour lui, pour elle. Qu'était devenue la jeune étudiante de philosophie dont il était tombé éperdument amoureux ? Il savait qu'il avait été son premier et seul garçon le soir du mariage.  

Depuis, leurs aventures sadomasochistes avaient comme levé toutes ses inhibitions - comme si quelqu'un avait trouvé la clé de son plaisir. Et ce "quelqu'un" avait été Conrad, pas lui. Sa frustration était donc énorme : ils ne venaient plus ici pour partager quelque chose de fun, mais pour la satisfaire elle, et elle seule.  

 

Tandis que son ressentiment grandissait, le calendrier égrenait les jours dans la perspective de la venue de la "Dominatrixxx".  

 

Générique de fin : I Want Your Sex, George Michael  

(Tourné dans les Studios de série B de Frost films)

Scénario : (2 commentaires)
une série B sentimentale (Drame) de Alan Caine

Jason Sagnier

Sophie Fonsec

Scotty Rye

Nolween Fillion
Musique par Robert Sagnier
Sorti le 22 juillet 2017 (Semaine 655)
Entrées : 21 456 087
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