« À la fin de ce récit, je vais me tuer. Et puis mourir. C'est ainsi. Toute bonne chose a une fin, mais moi aussi. »  

Après les retentissants succès de La Bête à sa mère et La Bête et sa cage, Ada Caïn conclut la trilogie avec Abattre la bête ; des explosions d'amour et de violence pour une finale apocalyptique digne de ce nom.  

Troisième et dernier film de cette série déconcertante. Et quelle finale! Avec son langage animé, coloré et truculent, Janik Kubrick, met le point final à l’histoire de ce jeune homme antipathique qu’on aime pourtant détester. La bête se glisse encore une fois dans les mailles des systèmes de santé et de justice qui devaient pourtant le protéger. Un film peu commun, jamais banal, à la proposition hasardeuse et réalisé avec une grande sensibilité. Malgré ses travers et sa tendance à commettre des méfaits, on est ému encore une fois par le destin de ce personnage naïf, empathique mais aussi brillant que rusé… et si maladroit! Ce personnage me manque déjà, et ce sera assurément le cas pour des milliers de spectateurs. À voir impérativement!- Cinejeu Magazine