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Gérard Cousin Prod présente
Firenze Violenta

- Florence, Italie, 1974- Silvio (Sam Cannon) regarde le corps de son équipier couché sur la table de la morgue: Le jeune flic est hors de lui! Michele, son vieux complice et mentor, est là, mort, le corps tuméfié et avec deux trous dans le crâne. Voila ce qui arrive lorsqu'un flic fait son job dans cette foutue ville!  

-"Marchetti... J'étais sur de vous trouvez ici."  

Silvio se retourne et voit le commissaire divisionnaire Salvatori. Salvatori, c'est un gros type presque chauve, un adipeux au sourire fourbe et à la poignée de main pas franche du tout. Pour tout dire, Silvio le déteste depuis leur toute première rencontre.  

-"C'est un véritable drame... J'ai commencé en même temps que ce pauvre Michele... Et le voir ainsi, ça me fend le coeur..."  

Silvio ne dit rien mais n'en pense pas moins: Salvatori a beau faire son numéro d'ami éploré, personne n'est dupe...  

De nombreux flics savent qui sont les "amis" du Dottore Salvatori: Des membres éminents de la Loge P2, des types de la Mafia ou encore des Fascistes rêvant d'une Italie nouvelle, un jour ou l'autre...  

Tout le monde sait que Salvatori a grimpé les échelons grâce à ses "amis", c'est aussi pourquoi malgré ses dérives, il est indéboulonnable comme divisionnaire.  

Le voir feindre la tristesse, ça en est trop pour Silvio qui préfère quitter les lieux. Alors qu'il ouvre la porte, le commissaire lui lance:  

-"Ne faites rien sous l'emprise de la colère, elle est très mauvaise conseillère, Marchetti..."  

Mais le jeune flic sort sans prendre la peine de répondre.  

*******FIRENZE VIOLENTA*******  

 

Générique: https://www.youtube.com/watch?v=zrNEqJaZ5tM  

 

UN FILM DE GIUSEPPE LEDERMAN  

 

AVEC:  

 

SAM CANNON - CHRIS ABRAMS - ALANNA SIMMONS  

 

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Il y a pas mal de monde dans le cimetière jouxtant la basilique San Miniato malgré les cordes qui tombent : Silvio, un brin poète dans son chagrin, se dit que c'est tous les saints et les anges qui pleurent pour son équipier en cette matinée brumeuse d'automne...  

Les amis, les proches et la famille de Michele bien sur mais pas que: Salvatori est là, bien sur, mais aussi le procureur Luca Franchetti (Chris Abrams) ou encore l'un des plus proches adjoints du maire Gaetano Orsi. Bien sur, "officiellement", Michele a succombé à une crise cardiaque, histoire d'éviter le scandale et surtout d'éviter que les voyous pensent que la "chasse aux poulets" est ouverte...  

Et éviter aussi par là même que le grand public pense de manière similaire.  

Silvio fut outré de cette décision mais comme le procureur Franchetti lui a dit lors de cette inhumation pluvieuse:  

-"Inspecteur Marchetti, vous plus que quiconque devait être conscient que la situation est pourrie, à l'aube même d'être incontrôlable. Inutile de rajouter une affaire pour le public..."  

 

Pas besoin d'être un génie pour comprendre que la situation de Florence, et de l'Italie, est pourrie: Entre les voyous et les criminels, issus des plus basses couches de la société, les Brigades Rouges, les Fascistes, la Mafia sans oublier la corruption à tous les étages, la vie est épouvantable pour la plupart des gens et lorsqu'on est flic, on nage carrément dans un torrent de merde, menacé de toutes parts et devant bien souvent "se coucher" et accepter d'être un pourri ou bien, à l'image de Michele, finir les pieds devant...  

La pluie s'est arrêtée et une éclaircie pointe le bout de son nez.  

Silvio fume sa MS en regardant le panorama depuis la corniche, appuyé sur le capot de sa voiture.  

En fait, tout a commencé pour Michele et lui lorsqu'ils ont eu vent, par un "doulos", d'une affaire de trafic de filles, des pauvresses qui ne manquent à personne tout juste sorties d'orphelinat donc, et que ça croquait pas mal sur Florence, avant que certaines finissent dans la sinistre "Traite des Blanches", envoyées en Amérique du Sud ou au Moyen-Orient.  

Silvio, c'est un idéaliste, un jeune flic fougueux que l'injustice débecte, là où Michele, c'était un flic plus terre à terre, sachant parfaitement le type d'individus se cachant derrière ce genre de trafic. Mais lui aussi n'avait pas perdu ses idéaux malgré le temps, l'âge et le danger: Il s'est lancé en solo dans l'enquête, sans prévenir son jeune équipier...  

Le reste, c'est de l'histoire: Les Carabiniers ont retrouvé son corps dessous le Ponte Vecchio avec deux balles dans la tête.  

Silvio jette sa clope en secouant la tête: Non, il ne peut pas laisser tomber!  

Pour Michele d'abord mais aussi pour ces pauvres filles, vendues comme du bétail!  

Il monte dans son Alfa-Roméo et démarre en faisant crisser les pneus.  

 

Silvio marche dans les rues chaudes et étroites du centre ville, passant devant des échoppes interlopes, croisant clients et prostituées, cherchant l'endroit dont son indic' lui a parlé .  

-"Tu viens chéri?" demande une femme de peu, vendant ses maigres charmes à qui le veut.  

Silvio continue son chemin sans s'arrêter.  

-"C'est con, je t'aurais fais ça gratis vu comme t'es mignon!"  

Elle hausse les épaules et reprend son racolage.  

Le jeune flic a trouvé ce qu'il cherchait: C'est un bistro miteux, à la clientèle digne du bistro en lui-même, des mecs aux tronches patibulaires, des "gagneuses" pas de première fraicheur et des michetons ravis de se faire grugés. Il entre et toutes les personnes présentes tournent leurs têtes vers lui.  

Loin de s'en laisser compter, Silvio se dirige vers le comptoir où l'attend un barman à la liquette aussi sale que le torchon qu'il utilise pour astiquer ses verres.  

-"Ce sera quoi?"  

Le barman sue comme un porc derrière son zinc et semble peu patient.  

-"Un Cinzano... Et un renseignement."  

Le barman attrape la bouteille, verse le verre demandé .  

-"Je suis juste barman, pas une donneuse."  

Silvio hoche la tête, attrape son verre, le boit puis le repose.  

-"Moi je crois que tu vas le devenir!"  

Le barman regarde le visage de Silvio et ricane. Il se penche et fait un rapide signe aux mecs patibulaires qui tapent le carton dans un coin de la salle.  

-"Monsieur veut des renseignements, je pense que vous pourriez l'aider..."  

Les gus, plutôt mastocs, viennent vers Silvio.  

Le jeune flic reste d'un calme olympien: Il pourrait mentionner qu'il est flic mais ce genre de types s'en foutent éperdument. Il pourrait leur dire qu'il est armé mais eux aussi très probablement...  

-"Un autre Cinzano."  

Le barman est surpris mais s'exécute.  

Silvio attrape le verre, s'apprête à le boire, il a déjà compris que le sbire sur sa droite a déjà un surin dans la main, prêt à lui larder les côtes de sa lame...  

Mais le gus n'en a pas le temps: Dans un mouvement rapide, Silvio brise le haut de son verre contre le zinc et plante l'homme au surin dans la joue!  

Il lâche sa lame, Silvio décoche une droite à l'autre type puis sort son flingue: Ça calme tout de suite les velléités des clients et des poules. Il s'approche du barman, bien décidé à lui demander le renseignement dont il a besoin. Mais pas courageux pour un sou, le tenancier prend la fuite en passant par la porte des cuisines située derrière lui, s'engouffrant dans un escalier menant vers les étages. Le flic se lance à sa poursuite immédiatement.  

Le barman déboule dans la mansarde, enjambe la fenêtre et continue de courir, passant sur le toit de la maison d'à côté, imité dans la foulée par Silvio, bien décidé à lui mettre la main dessus!  

-"Il est agile cet enfoiré!" se dit le policier.  

En effet, le tenancier saute de toit en toit de manière presque naturel. Mais suite à un saut, plusieurs tuiles glissent, l'entrainant vers le bord!  

Silvio accélère, manque de tomber lui aussi mais réussit à rattraper le barman et à le trainer vers l'une des terrasses.  

Le flic le tient par le col, tout en le menaçant de son arme.  

-"Alors? Et ce renseignement? J'attends!" déclare Silvio.  

Mais l'autre, c'est une vraie tête de mule et ne veut rien entendre. Le jeune homme le frappe une fois, deux fois mais rien n'y fait. Donc en désespoir de cause, Silvio décide de pousser le barman au delà de la rembarde de la terrasse.  

-"On est au sixième... Si tu ne me réponds pas, je te balance dans la cour, là, tout en bas!"  

Le barman a peur mais reste muet.  

Silvio rentre dans une rage folle!  

-"Je crois que tu n'as pas compris : Je sais dans quoi tu trempes... Tu es une ordure et une merde!  

Et les merdes, ça finies sur le trottoir, écrasées!"  

Le barman se débat.  

-"Mais t'es qui, bordel? T'es un putain de dingue!"  

Le flic sent qu'il est "mûr" et pose sa question.  

-"Parle-moi du "Marquis"... Et ne me dit pas que tu ne sais pas qui c'est, je sais que tu sais... Et si tu ne dis rien, tu finis en bas!"  

La terreur dans le regard du type est palpable et c'est pas dû à la menace de faire un sacré plongeon.  

-"Je... Je peux pas! Tu sais pas de quoi il est capable! Si je parle, je crève!"  

Silvio donne un petit coup comme pour faire basculer le taulier.  

-"Si tu ne parles pas, tu crèves aussi! A toi de choisir!"  

Le barman regarde le vide au dessous de lui puis le regard de son assaillant...  

 

"Le Marquis"  

Un bien joli titre pour une personne bien sombre...  

Il est difficile d'obtenir des infos sur ce type et encore moins son identité. Mais un truc qui est sur, c'est que le monde se porterait mieux sans cette glaire puante! Dans les milieux interlopes de Florence, le Marquis, c'est presque une légende urbaine, un type probablement de la haute société qui ne donne pas dans le "pain de fesses" mais qui navigue dans les eaux troubles de la vente d'êtres humains, de filles ou de garçons, parfois mineurs, parfois majeurs...  

Ce type est non-seulement un négrier moderne, vendant des personnes comme d'autres vendent des clopes, mais c'est aussi un pervers, un sadique, d'ailleurs, il se serait lui même baptisé "Le Marquis" en référence au sinistre Marquis de Sade. Ce "monsieur" est puissant, a des appuis et des clients probablement aussi puissants eux-aussi que ses appuis ou lui-même. Bref, par la voie légale, c'est impossible de le faire payer...  

Mais personne ne court plus vite qu'une balle... Ou plusieurs!  

Le barman, lors de sa confession du siècle, a mentionné plusieurs endroits qui servent de "dépôt" au Marquis, là où il entrepose sa marchandise avant de l'écouler. C'est sous bonne garde, c'est sur, mais si Silvio veut remonter la piste de ce salaud, il va devoir aller faire un tour dans l'un de ces cloaques...  

 

C'est dans les faubourgs malfamés de Florence l'endroit indiqué par le barman: Une bâtisse en triste état dotée d'une porte cochère. Depuis plusieurs heures, Silvio est en planque, regardant les allées et venues autour de cette barraque. Le quartier est miséreux mais assez calme. La seule vraie activité dans le coin, c'est cette maison là: Depuis son arrivée, Silvio a vu plusieurs véhicules pénétrer par la porte cochère, certains repartant vite, d'autres restant pas mal de temps. Est-ce qu'en plus d'être un dépôt, ce serait aussi un endroit où "on consomme"?  

Le jeune inspecteur ne le pense pas, ça ressemble pas à ce qu'on a pu lui dire sur ce "Marquis".  

Mais qui sait?  

Il vérifie le chargeur de son revolver avant de descendre de sa voiture et de se diriger discrètement vers les murs entourant la bâtisse.  

 

Une fois à l'intérieur du jardin, ou plutôt du parc, autour de la bâtisse, Silvio n'a aucun mal à trouver une entrée vers le rez-de-chaussée: C'est certes fermé mais la serrure ne résiste pas longtemps au "passe-partout" qui ne quitte jamais le jeune inspecteur.  

A peine dedans, il se plaque contre le mur d'une pièce plongée dans la pénombre, entendant des pas et surtout des types qui parlent entre eux.  

-"Dis, ça te travaille pas un peu de savoir qu'il y a ces filles, en bas, et que nous on est là..."  

Les deux gars, c'est un gros type moustachu et son collègue, un mec d'une cinquantaine d'année au visage grêlé et tous deux sont armés de mitraillette.  

Le moustachu secoue la tête.  

-"Moins fort, Tony! Tu veux que le Marseillais t'entende?"  

Le garde au visage grêlé nommé Tony s'arrête pour s'allumer une clope.  

-"Parce que tu crois qu'il se sert pas?"  

Le moustachu s'appuie au mur du couloir en ricanant.  

-"Tu connais pas le Marseillais, toi!"  

L'autre ne comprend pas.  

-"Si le Marquis lui fait une confiance absolue, c'est parce que son truc, c'est pas les gonzesses, si tu vois ce que je veux dire..."  

Tony semble choqué.  

-"Attend, c'est un pd le Marseillais?"  

Le moustachu lui fait signe de parler plus bas.  

-"S'il t'entend l'appeler comme ça, il va te fumer! Son truc, c'est peut-être les gonzes, n'empêche, c'est un vrai bonhomme quand faut dessouder quelqu'un! C'est un putain de taré! Donc oublie tout ça, on garde ces nanas jusqu'à demain, on touche notre pognon et basta!"  

Tony, tout en fumant fait signe à son compère qu'il a compris le message.  

-"Tu as vu? La Fiorentina a encore perdue... Et à domicile en plus!"  

Le moustachu confirme.  

-"Ces bras cassés arrêtent pas de me faire perdre au Totocalcio!"  

Le mec au visage grêlé se marre.  

-"En même temps, faut être con pour donner la Fiorentina gagnante..."  

Ils s'éloignent permettant ainsi à Silvio de sortir de sa cachette: Il arpente le rez-de-chaussée, découvre un escalier montant dans les étages ainsi qu'un autre s'enfonçant dans les profondeurs. Sans hésiter, Silvio descend les marches vers le sous-sol, tenant fermement son revolver, ne sachant ce qu'il va trouver en bas...  

Dans le sous-sol à peine éclairé, il y a des cellules ainsi que des cages pour animaux mais visiblement utilisées pour des enfants. Les cages sont vides, fort heureusement mais les cellules, elles, sont pleines d'un vingtaine de filles!  

Apeurées, terrifiées en voyant la silhouette de l'inspecteur, pensant que c'est l'un des gardes ou pire, l'un des tortionnaires! En les voyant, Silvio a envie de remonter quatre à quatre les escaliers et d'aller buter tous ces négriers modernes! Il se tourne et voit une jeune fille nue (Alanna Simmons), attachée à une sorte de chevalet: Elle a les yeux bandés, elle est bâillonnée et son corps est couvert de blessures, y compris de marques de fouet.  

Le flic s'approche d'elle, pour la libérer mais elle sursaute en sentant que quelqu'un s'approche d'elle.  

-"N'ayez pas peur, je suis de la Police! Je viens vous libérer ."  

Il la détache puis lui enlève le bâillon et le bandeau qui lui couvre les yeux.  

En face de Silvio, c'est une magnifique jeune fille de 17 ou 18 ans, le regard fuyant, terrifiée par l'enfer qu'elle a subit. Il enlève sa veste et la lui pose sur les épaules, complétement désemparée: Comment un "Humain" peut faire de telles saloperies? A détruire et prendre plaisir à détruire?  

Il laisse la jeune fille vers le chevalet et se dirige vers les cellules pour libérer les autres...  

Mais c'est le moment choisi par un garde pour descendre voir les filles...  

Et peut-être profiter de celle qui a été "consommée" ce soir...  

Il voit Silvio, pointe son arme et tire vers l'inspecteur!  

Ce dernier se jette au sol, pointe à son tour son revolver sur le garde et tire en pleine tête!  

Mais bien sur, ces tirs ont attirés les autres: Silvio comprend que s'il ne veut pas se retrouver bloquer dans ce sous-sol, il faut qu'il se barre de là vite fait! Il jette un dernier regard vers les cellules et les malheureuses qui s'y trouvent puis tourne la tête vers la fille...  

Il l'attrape par la main et l'entraine vers les escaliers.  

En haut, c'est le branle-bas de combat: Des mecs armés déboulent des étages, suivant les ordres d'un mec à l'accent Français. Le flic tient toujours par la main la fille, tire sur les gardes qui se présentent, se fraye un passage en abattant ceux qui se dressent sur sa route. Soudain, il se prend une balle dans le bras, lui faisant lâcher la main de la malheureuse. Elle se jette à terre, terrifiée. Silvio, malgré la douleur, vise et abat celui qui l'a blessé: Le Marseillais dormira à la morgue ce soir...  

Silvio attrape le bras de la fille et l'entraine dehors, fonçant vers une Fiat 124 Coupé qui a connu de meilleurs jours: A son volant, un des gardes, visiblement pressé d'aller chercher du renfort...  

Avant qu'il ait pu attraper son pistolet-mitrailleur, Silvio l'abat, sort le corps de la voiture, fait monter la fille et se met derrière le volant, démarrant en trombe!  

Il pulvérise la porte cochère et file à toute allure loin de cette bâtisse de l'enfer!  

Si au départ, Silvio pense qu'ils sont tranquilles, il remarque vite que plusieurs voitures, deux pour être précis, et une moto les poursuivent. Evidemment, il préférerait son Alfa plutôt que cette vieille guimbarde mais va falloir faire avec... En tout cas, impossible de les semer, il va falloir se défendre!  

Le jeune inspecteur voit le regard terrifié de la jeune fille, terrifiée à l'idée qu'ils la reprennent.  

-"Ne vous en faites pas, je vous protégerai!" conclut l'inspecteur.  

Le motard arrive à la hauteur du flic et tire!  

Silvio donne un coup de volant pour le déstabiliser puis un deuxième, la moto fait une embardée et son conducteur va s'écraser contre le mur d'une maison. Mais les deux voitures sont toujours là, les types côtés passagers à moitié par la fenêtre ouvrent le feu vers la Fiat: La lunette arrière explose, Silvio prend un virage au frein à main, remonte une rue étroite, toujours suivi par les sbires du Marquis. La poursuite continue désormais sur l'avenue: Leurs poursuivants prennent de la vitesse et impossible de les semer en ligne droite.  

Les deux voitures remontent sur la Fiat, Silvio, arme à la main, est prêt, la fille se blottit entre le siège passager et le tableau de bord, consciente que les balles vont voler...  

A gauche de la Fiat, le porte-flingue est là, ouvrant le feu.  

Le vitre du côté de Silvio explose mais il riposte aussitôt: Il colle plusieurs balles au tireur puis, alors que leur poursuivants de l'autre voiture ouvrent le feu, le flic tire sur la roue avant droite.  

La voiture à pleine vitesse dérape et va s'encastrer dans un rail de sécurité.  

Plus qu'une...  

L'autre voiture percute la Fiat, cherchant à la faire sortir de la route mais Silvio réussit, de peu, à garder le contrôle du véhicule. Les balles pleuvent toujours, sans vraie solution pour l'inspecteur.  

Après une courte réflexion, il se dit qu'il y a peut-être une solution...  

-"Accrochez-vous... Et gardez la tête baissée..."  

Après un dernier coup d'oeil dans le retro, Silvio décide d'y aller: Il fait partir la voiture en tête-à-queue, la Fiat fait face à la voiture de leurs poursuivants, le flic vise le conducteur, tire et loge plusieurs balles dans le visage du type, la voiture se déporte et va percuter un semi-remorque roulant de l'autre côté de l'avenue avant de s'embraser!  

 

-"Marchetti, vous êtes complétement dingue!"  

Le commissaire Salvatori est rouge comme une pivoine en hurlant: La descente de cette nuit a fait du bruit et a laissé une trainée de cadavres. Silvio en est conscient mais il a fait ce qui est juste.  

-"Cette fille, Laura, vous savez ce qu'elle a subit?" demande le jeune inspecteur, comme pour se justifier.  

Idem, dans la bâtisse, les Carabiniers ont certes trouvé des cadavres mais vingt filles, de 16 à 22 ans ont été sauvées!  

Mais Salvatori s'en fout éperdument: Ce jeune con de Marchetti a tapé dans la fourmilière, ça s'agite de partout, le maire, le préfet, le procureur, tous sont sur les dents et exigent des réponses à ces cadavres à la morgue, cadavres tués par un inspecteur! Si la presse s'en mêle, ça va être un scandale!  

-"Vos méthodes de cow-boy sont inacceptables et dangereuses..."  

Silvio se dirige vers la porte en s'allumant une MS.  

-"Inacceptables et dangereuses mais pour qui?"  

Il sort sans même attendre la réponse puisqu'il la connait déjà...  

Une fois dehors, Silvio est conscient que cette fois, la guerre est déclarée entre le Marquis, qui il soit, et lui. Et s'il était décidé à faire la peau à ce vicelard pour l'assassinat de Michele, après ce qu'il a vu cette nuit, il n'a plus le moindre doute: Le Marquis est un homme mort car ce genre d'individu ne mérite ni procès, ni tombe mais juste un châtiment bien senti...  

 

Dans son bureau du palais de justice, le procureur Luca Franchetti regarde les photographies prises sur les lieux où ce petit con de Marchetti a joué du flingue...  

De la "marchandise" perdue, des hommes de mains à remplacer et une planque définitivement grillée!  

Luca, dit "Le Marquis", pensait que faire abattre Michele, c'était un avertissement suffisant mais visiblement, l'inspecteur Marchetti n'a pas compris le message...  

Alors il va falloir être plus "explicite" et souligner tout ça avec du plomb, si possible dans la cervelle de ce merdeux...  

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Néo-polar violent et sans concession, voici "Firenze Violenta", le premier film réalisé par l'acteur Giuseppe Lederman! On trouve dans les rôles principaux Sam Cannon, Chris Abrams et Alanna Simmons entre autre! "Firenze Violenta", le nouveau polar de Gérard Cousin Prod!

Scénario : (2 commentaires)
une série B policier (Poliziotteschi) de Giuseppe Lederman

Sam Cannon

Alanna Simmons

Chris Abrams
Revue de presse : 1 article
Sorti le 15 janvier 2067 (Semaine 3237)
Position au Box-Office : 1 -
Entrées : 12 868 268
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