Un jour, Ralphaez a écrit :C'est la barbe, ça vieillit, ma copine a ce problème.
En effet, les studios MMP tournent toujours à plein régime. De nouveaux projets sont régulièrement lancés, et de nombreux films sont tournés encore quotidiennement. L'ensemble du personnel a cependant reçu des instructions pour ne plus rien |
C'est donc dans un climat de tension sociale que travaillent actuellement les équipes de MMP, tandis que les syndicats négocient vigoureusement avec la direction à propos des dernières décisions économiques de la société. Très occupée par ces discussions qui viennent s'ajouter au travail quotidien, la direction a donc tardé à remettre sa liste de films pour les GM Awards, mais leurs votes ont déjà été remis, bien avant la date limite, preuve que MMP accorde toujours autant d'importance à la cérémonie annuelle du cinéma. Et que les fans se rassurent, MMP est loin d'être morte. Au contraire, une fois la crise passée, la société aura sous le coude un nombre important de |
Matteo a écrit :Ce plan ne sera pas prolongé : dès le mois de janvier 2023, la seconde partie du plan de réajustement démarrera, comme cela était prévu. Les syndicats étaient au courant, ils ont mis 2 ans pour réagir - et avec quel à-propos ! Bloquer l'entreprise, voilà qui est constructif !
Je les préviens à nouveau que si leur mouvement perdure de la sorte, la Direction estimera légitime la prise de sanctions individuelles et/ou collectives et l'engagement de procédures judiciaires à leur encontre. Je serai inflexible sur ce point, cette situation est intolérable pour une société comme la nôtre.
"… le sous-genre me parait plus approprié, (…) j'ai attendu de voir où est-ce que ça allait être comique, sans le trouver. Les personnages sont tous assez originaux et drôles en soit, mais le comique va être très léger (…) trois personnages sur six de présentés, ça fait tout juste 50%. Dommage, d'autant plus que ce casting de stars "fabriquées" est plutôt intéressant, notamment Joséphine dont on peinerait à trouver un rôle à sa mesure, et qui l'a trouvé ici. L'affiche illustre le type au bord du gouffre qui n'hésite pas à faire un pas en avant, j'imagine. (…)" (Morcar Prod) "Une comédie térange, pas mauvaise mais auquelle j'ai eu toutes les peines à accroché! (…) Y'a des bons moment mais le fait que se soit une comédie grinçante, sans cesse sur la frontière étroite entre humour et dénonce, j'ai trouver ça moyen... Le casting est très bien pensé, très cohérent et l'affiche est correct…(…) Pourquoi ne pas avoir garder ce film pour le Concours Cinéjeu Island? Il aurait parfaitement convenu…" (Gérard Cousin Prod) "C'est bizarre, pas vraiment un film, mais plus une rétrospection personnelle. Mais sa résume bien une certaine jeunesse actuelle…" (Sergiot Production) "Du très bon MMP doublé d'une belle affiche." (Guards Brothers) | "Partout ailleurs sur Terre, il était le 10 septembre 2001". Une phrase qui offre un poids considérable supplémentaire à ce script tant c'est lourd de sens, de sous-entendus, de réflexions de... Bref, un large domaine qui n'est selon moi pas vraiment de l'ordre comique mais vraiment dramatique. On est entre deux, moi j'y aurais vu un drame plutôt qu'une comédie, même si la tournure porte évidemment vers le sourire. (…) La marche des crétins n'est pas une comédie, c'est un regard critique sur le monde." (Nanoyo Production - Revival) "tel "Alexandre le Bienheureux", voici une apologie de la vie simple tranquille, sans prise de tête. Pourquoi se prendre le chou avec des chose en réalité superficiel quand on peu vivre normalement ? Au final qui sont les plus crétin ? Les moralisateur ou les gens qui se contente de vivre simplement ? Tout ce que j'espère c'est qu'au final Alain ne change pas." (ZBAS Studio) "Peu ambitieux pour une Série A, ce long métrage est sympathique et léger. Les personnages sont plutôt originaux pour ce genre de film, néanmoins on se demande un peu comment vous allez pouvoir tenir en haleine les spectateurs par la suite. (…) j'aime bien, puis l'affiche n'est pas trop mal. " (Rock Works ) |
"Une adaptationn fidèle apparemment, (…) mais ton texte semble ne faire que raconter l'histoire du jeu, sans rien de plus. Il est vrai qu'un tel film d'animation serait sympa cependant. L'affiche est classique, montrant simplement le personnage. On retrouve ce style souvent utilisé sur les polices d'affiches MMP pour la phrase d'accroche en haut d'affiche…" (Morcar Prod) "plutot pas mal même si j'aurais aimé un "dépeluchage total" dans le texte… (…) J'espère que le film ne le sera pas lassant! (…) ça sympa, ça se laisse suivre, j'aime l'ambiance "oursons tout doux" et massacre à la machette ou dans les flammes d'un barbecue... Le casting vocal est correct, l'affiche très bonne aussi…" (Gérard Cousin Prod) | "Je suis très déçu de ce film. Je m'attendais à plus de délire, à plus de fun. (…) On a là un simple "slasher" provoqué par un malentendu et une vacherie du maire." (Misterdada Studio) "Traduction de l'affiche ? C'est un jeu que je ne connaissait point, mais j'aime bien le scénario. Chucky sort du corps de cet ours…" (Sergiot Production) "une libre interprétation comme on dit, inversant complétement les rôle par rapport au jeu (ou Naughty Bear est sociopathe). Mais c'est loin d'être un reproche, ça ne fait qu'accentuer la dénonciation du politiquement correct voir du racisme." (ZBAS Studio) |
"Ca promet !(…) Des images à ne pas montrer à tout le monde j'imagine, car ça promet d'être assez ragoutant." (Morcar Prod) "Bien souvent les films fantatique/horreur de MMP sont des événements... Celui-là ne déroge pas à la regle! L'ambiance comme l'histoire me "parle", j'embarque et je dois avouer que je suis rarement déçu... Et celui-là ne me déçoit pas bien au contraire! Je ne sais pas si c'est volontaire mais l'ambiance est légérement "Lovecraftienne"... Le casting est très bien pensé et l'affiche représente bien le film (…)" (Gérard Cousin Prod) "C'est sublime ! Terriblement bien écrit et orchestré avec des scènes "pile comme il faut". J'ai tout visionné dans ma tête. L'affiche (…) me plaisait déjà beaucoup avant mais après la lecture, je la trouve pas assez "horrible" (…) J'aurais aimé quelque chose de plus sanglant. Ca faisait | longtemps qu'un film MMP ne m'avait pas autant emballé. " (Misterdada Studio) "J'aime vraiment pas l'affiche, mais le scénario ma scotché. Ce coup-ci, la nature ne s'est pas révoltée en propulsant du pollen incitant les hommes aux suicides... Par-contre, pourquoi les "locaux" ne sont pas atteint pas se mal ??" (Sergiot Production) "Une très jolie affiche, et une excellente narration ! Voilà les bons points, en plus d'un scénario qui tient la route. Mais je n'ai pas accroché plus que ça à ce récit fantastique, mais j'applaudit malgré tout sa qualité certaine." (Hendrickx Pictures™) "Très bon film et très bon scénario. (…) l'affiche me plait que moyennement, le soucis c'est je ne saurait dire pourquoi exactement." (ZBAS Studio) |
Peu de temps avant cette réunion, M. Enzo Matteo s'était confié à la presse. Fatigué mais toujours combattif, il avait déploré "le gâchis entretenu par des syndicats autistes", l'absence "catastrophique" depuis de plus de six mois de la compagnie au box-office, les tensions avec les producteurs indépendants et networks avec lesquels la compagnie travaille (Léa Risson, Circle International, chaînes de télévision etc.) : "Les syndicats ont gâché le Printemps et la saison estivale de MMP, nos résultats de cette année seront mauvais - je pense qu'ils ne s'arrêteront pas là… C'est la politique de la terre brulée, de la chaise vide : s'opposer à tout, quitte à entrainer l'intégralité des salariés de la compagnie. Mais je me battrais pour la compagnie, pour qu'elle survive et aborde le futur dans les meilleures conditions". |
De leur côté, les syndicats de salariés réunis derrière la bannière UPC ("Unis Pour le Cinéma") lui répondaient indirectement par la voix de leur représentant Franck Frizetti, évoquant sur Radio GM "un génocide social. M. Matteo ne veut pas "dégraisser le mamouth" mais carrément lui ôter des membres : licencier 17 000 personnes en 2 ans et demi, c'est 20 salariés qui prendraient la porte tous les jours dimanche compris jusqu'en 2025, un employé sur deux - vous imaginez l'état de stress et de précarisation sur ceux qui resteraient ? On organise sciemment la casse sociale du secteur ! Les gens veulent du boulot, pas des indemnités de licensiement, même importantes !" Des blogs politique de tous bords évoquent de leur côté l'hypothèse que ce conflit serait un test pour le patronat afin de jauger l'équilibre des forces syndicales, non seulement au sein d'une des sociétés les plus représentatives de l'industrie mais surtout au sein des autres compagnies. |
Un jour, Ralphaez a écrit :C'est la barbe, ça vieillit, ma copine a ce problème.
Si jusqu'à présent, seule la division distribution était touchée par le mouvement de revendications, la grève s'est amplifiée et étendue, pour atteindre le coeur de l'outil de production : deux studios MMP sur les trois que compte la compagnie sont durablement paralysés depuis la fin de l'année. Les dernières consultations syndicales de fin novembre approuvant le mouvement à plus de 90%, le métier de l'entreprise est aujourd'hui touché, remettant en cause ses fondations-mêmes. Le Directeur Général de la société Charles Corman relativise fortement ces événements, expliquant : "Nos studios (série A / superproduction) ne sont pas à proprement parler paralysés : ils sont en location." Seul le studio dédié au séries B semble encore produire pour MMP, "au moins pendant 12 semaines", Corman dixit. Une situation qui, en plus d'inquiéter la fondatrice et le management, commence à faire ciller l'actionnariat. Des sources bien informées mais anonymes témoignent que certains porteurs n'en peuvent plus de l'absence d'avancées concrètes dans le conflit : "Si personne ne fait de concessions, c'est la viabilité de l'entreprise qui pourrait à terme être remise en cause". On murmure que certains minoritaires pourraient profiter du dévissage de l'action pour augmenter leur présence dans le capital de l'entreprise. D'autres, au contraire, s'en désolidariseraient en cédant leurs parts au plus offrant. Pour le moment, les experts attendent de connaître le prochain mouvement du management et de la fondatrice Delorès de V. Un point de non-retour semble avoir été atteint en décembre dernier : on a parlé de vandalismes, d'affrontements physiques sur le campus entre syndicalistes et Service de Sécurité, d'un début d'incendie dans les studios de montage et de pression auprès d'artistes pour dénoncer leur contrat avec la compagnie. Des événements que | MMP a tenté de dissimuler à la presse et aux autorités, préférant régler ses problèmes en interne ; une attitude héritée de ce que l'on a appelé "L'ère Golan". Pourtant, devant l'escalade, le management a finalement rompu le silence et engagé des poursuites au pénal. MMP a récemment suspendu tous les "partnership deals" signés avec des producteurs indépendants (Risson corp., Circle International, Ari Golan Assets, cession de droits, etc.) pour cause "réelle et sérieuse" dans l'attente du débloquage du conflit. Des rumeurs persistances évoquent l'intervention de Charles Freeman à la demande de la fondatrice : l'actuel Directeur Artistique aurait reçu pour mission de faciliter un dialogue entre une direction dirigée par Enzo Matteo et des syndicats remontés. Occupé à cette tâche et n'ayant plus le temps pour la production, le talentueux Freeman aurait recommandé l'arrêt quasi-total des tournages - d'où la location de deux studios. Le catalogue des films à sortir commencerait à gonfler de manière dangereuse pour l'entreprise : plus de 75 attendraient une date de sortie. Le Service Marketing du studio s'est pour le moment refusé à tout commentaire sur le devenir de certains produits (sorties directes en vidéo, DTV / PPV), tout en soulignant que l'entreprise risquait de devoir régler certaines pénalités contractuelles si une minorité de ces productions (on pense à celles issues de la franchise "Judge Dredd", achevées depuis six mois) ne sortaient pas avant l'été. Rappelons qu'à l'origine du conflit se trouve l'objectif du management actuel de la compagnie de réduire la masse salariale de 50% en 5 ans, ambition qui a suscité une levée de boucliers inédite au sein d'une structure jusqu'alors plutôt reconnue pour son dialogue social apaisé. |
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