Stan est un quadragénaire, marié, sans enfants, bossant en tant que vigile dans un supermarché. Si le fait qu'il n'ai pas d'enfants est la seule consolation dans sa vie, tout le reste le désespère. C'est dans cette logique implacable qu'il trouve du réconfort dans ce liquide ambré et alcoolisé.  

Maria, sa femme, de 7 ans sa cadette, est outrée de voir la déchéance de son couple s'étendre de jour en jour. Leurs voisins ne leur adressent plus un seul mot, les chiens montrent les dents et les petits couillons du quartier leur jettent des pierres.  

Stan qui comme à son habitude fréquentait régulièrement (traduire régulièrement par huit fois par jour) des sites pornographiques sur internet, cliqua sur un lien de conversation écrite immédiate, ce que les d'jeuns appellent... les t'chats.  

Tâtonnant, ne sachant pas trop quoi faire, il décide de lancer une conversation virtuelle avec une jeune femme répondant au doux pseudonyme de "folle_du_cul_125".  

Les deux protagonistes discutent paisiblement de tout et de rien. Mais plus particulièrement de leurs histoires de cul à chacun.  

Les jours passent et Stan se connecte à heures fixes à ses rendez-vous virtuels. Maria qui s'est lassé de l'indifférence de son homme à son égard préfère se lancer dans l'écriture d'un roman qu'elle à déjà baptisé "Mon mari, ce gros connard"  

Cela fait maintenant deux mois que Stan et folle_du_cul_125 partagent leur vie, leurs passions, leurs peines, leurs coups de gueules... Et Stan commence à ressentir un truc... qu'il avait plus ressenti depuis longtemps. Un truc qui remue les tripes ! Mais pas à cause d'une courante, non, ce truc... ça serait pas... l'Amour ?  

Stan est décidé. Il fera tout pour séduire cette parfaite inconnue. Une étoile tombée du ciel ayant atterri sur son disque dur.  

Mais ce qu'il ne savait pas, c'est que cette femme qui lui avait brûlé son cœur ne faisait que jouer avec lui. Cette femme ne le menait en bateau que pour mieux poignarder son cœur. Cette femme, c'est sa pire ennemie.  

Cette femme, c'est sa femme.