Durée: 2h17  

Restriction: PG-13  

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A 2 heures du matin, l’atmosphère d’un casino devient insupportable, mélange de tension nerveuse due au jeu et de transpiration nauséabonde. James Bond se tenait derrière a barrière de bois séparant les spectateurs des joueurs, concentrés sur leur cartes, à la table du Baccarat. Il regardait d’un œil très attentif Mr. Pink, assis en face de lui et du croupier, tout en observant les autres joueurs l’entourant, afin de n’éveiller aucun soupçon. Derrière Pink, Félix Leiter assurait le même travail que Bond, tout en surveillant la moindre approche suspecte vers Bond. Après plus de 4 heures et demies de duel intense, Pink n’allait pas tarder à s’essouffler, à satisfaire un besoin naturel, ce qu’il fit peu de temps après. Bond et Leiter saisirent leur chance et suivirent Pink à distance. Quand celui-ci entra dans les toilettes, Bond s’y précipita à son tour, laissant Leiter surveiller la porte pour ne pas être dérangé. Un bref instant plus tard, Bond sortit. Lui et Leiter quittèrent le casino Gran Lisboa de Macao, laissant Mr Pink dans les cabinets, une balle dans la tête. Mais ce qu’ils ne voyaient pas, ce qu’ils ne savaient pas, c’est que dans la foule, à quelques mètres d’eux, un homme les avait suivi du regard tout la nuit, sans éveiller les soupçons ni de Bond, ni de Leiter. C’était facile pour lui, car c’était le gérant du casino, René Calzone qui, une fois les deux agents partis, en avertit son patron.  

De retour à Londres, Bond est convoqué dans le bureau de M. Après 18 mois de paperasses et de et de petites exécutions, le MI6 le trouvait de nouveau apte à servir le pays. Une nouvelle mission allait lui être affectée. M montra à Bond des photos d’un certain Simon Hassender, directeur de Sanex Chemical, une société de produits chimiques, et chef présumé d’une organisation criminelle de grande ampleur, agissant indirectement sus le couvert de petites organisations locales mais virulentes. Il est également collectionneur d’art, et sera l‘invité d’honneur d’une réception organisée au Louvre en remerciement de ses nombreuses donations de tableau au musée. Bond devra s’y rendre pour rencontrer l’homme et lui soustraire des informations. Pour cela, il se présentera comme banquier d’une fausse organisation criminelle ayant investit des fonds dans celle de Hassender, via Sanex. Bond viendra s’assurer que les fonds investit seront correctement utilisés. Il s’envole alors pour Paris, om il rejoindra son contact et vieil ami René Mathis.  

Après une journée de flânerie sur les Champs-Elysées, Bond et Mathis partent pour la réception, pour laquelle la section P leur a obtenu des invitations. Mathis reste en retrait, veillant au bon déroulement de l’opération et laissant Bond agir de la façon qu’il jugera la meilleure. Il parle à Hassender après le très long discours du conservateur, qui remercie encore et encore la générosité du collectionneur. La discussion entre Simon Hassender et 007 et très brève, écourtée par Bond après qu’Hassender, pour lui prouver l’efficacité et la confiance qu’il peut accorder à son organisation, lui ait dit que les peintures dont il a fait cadeau au musée son imbibés d’une couche de protection qui renferme un gaz libéré à température presque ambiante. Lors de la mise en marche de la climatisation du musée, il se libère de la toile et tue à petit feu tous ceux qui l’inhalent. Le processus de liquidation de la victime dure 1 semaine entière, laissant un voile noir sur l’origine du gaz. Ce sont alors des millions de visiteurs qui risqueront leur vie chaque année ! Bond prétexte une réunion pour se libérer d’Hassender, celui-ci l’invitant alors à le rejoindre en Géorgie, à la fin de la semaine. Bond accepte et avertit Mathis du danger. Il appelle alors la brigade d’intervention à la rescousse, pour débarrasser les galeries concernées de leurs tableaux. Le tout se fait dans une discrétion totale. Ce n’est qu’une fois le matin venu que les gardiens et le conservateur s’aperçoivent du manquement d’une trentaine d’œuvres. Hassender rejoint la Géorgie furieux, et téléphone pour en avertir quelqu’un. Cette personne lui demande de changer de cap, pour venir en parler devant l’assemblée de l’organisation.  

Bond se rend à l’aérodrome privé d’Hassender, en banlieue de Paris. On l’informe que la destination est changée et qu’il rejoindra Simon directement chez lui, près des chutes du Niagara. Mais une fois dans le jet, Bond est fait prisonnier et débarque chez Hassender entouré de ses sbires. Hassender sait que c’est Bond qui a avertit la police à propos des tableaux du Louvre, car c’est le seul à qui l’information avait été divulguée. Information, ou plutôt désinformation, car il n’y avait aucun gaz que ce soit cachés dans les peintures ! Ce n’était qu’un test pour avoir la certitude que Bond est bel et bien un agent de Sa Majesté. Hassender l’emmène sous les chutes, pour rencontrer les membres de son organisation. Une organisation dont Simon n’est pas le chef, mais un ennemi que Bond pensait avoir tué il y a longtemps, un ennemi qui a détruit sa vie en tuant sa femme, un ennemi revenu des enfers, tout comme son organisation, SPECTRE ! C’est Blofeld qui tire les ficelles, c’est pourquoi il a reconnu Bond dès le début. Maintenant, plus rien ne pourra l’empêcher d’accomplir son plan maléfique si souvent détruit par Bond. Cette fois-ci, les Etats-Unis et la Grande-Bretagne vont subir la loi du SPECTRE et de ses missiles nucléaires, volés et rachetés grâce à l’argent de petites organisations, y compris celui investit par le MI6 et…la CIA ! Car Bond retrouve dans sa « prison » son homologue de Langley, Félix Leiter.  

A peine remis debout, ils sont remis au tapis, roués de coups. Puis entre la belle et meurtrière Savana. Elle s'isole avec les deux hommes et use de tous ses atouts pour leur extorquer des informations capitales: les codes identifiants des deux agents sont la seule clé d'activation des missiles! Les cris de jouissance absolue mêlés à la douleur la plus atroce s'élèvent depuis la cellule close. Plus rien ne pourra empêcher SPECTRE de régner sur la planète, sauf une personne. 007 est au fond d’une cellule, devenant de plus en plus impuissant à mesure que la torture sexuelle de Savana s'intensifie. Mais James Bond, lui, vient de se rendre compte qu’une soif de vengeance renaît dans ses tripes, une vengeance dont il pensait être acquitté mais qui a resurgit des enfers. Tracy ne peut pas être mort pour rien. Et personne au monde ne pourra arrêter ce Bond-là. James Bond.  

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Cette fois, Bond ne reviendra pas.  

Ce film est dédié à l'actrice Tamara Salmon