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Oz Films présente
Weihnachtsstadt

Belgique, 1943. La gestapo fait office de fantôme en cette période fêtes de fin d’année. Dans un village isolé du Hainaut, Yvon Dufour, propriétaire d’une petite ferme, reçoit la visite du Colonel Kölen. Yvon, renvoie avec son fils, Luc, qui l’aidait à nettoyer le poulailler. Luc va se cacher dans l’étable. Kölen et Yvon discutent dans la cour de la ferme, à propos des pseudos-résistants qui cachent des familles juives, parfois dans des conditions indécentes. Kölen avoue douter qu’Yvon soit une de ces personnes mais demande l’autorisation de visiter les lieux. Yvon accepte sans hésitation et sert de guide au colonel. A la fin de la visite, Kölen asticote Yvon pour essayer de lui soustraire des informations qu’il a pu entendre dans le voisinage au sujet de la présence de juifs. Voyant son père perdre les pédales, Luc sort de sa cachette et demande au colonel d’arrêter. Yvon le rappelle à l’ordre mais Kölen est amusé par le garçon. Avant de partir, il lui offre une sucette de Noël. Mais celle-là, dit-il, est différente des autres. Luc ne doit pas la manger car elle constitue en réalité le ticket d’entrée pour une ville enchantée au fin fond de l’Allemagne enneigée, une ville habitée par des lutins et artisans, pleine de confiseries et de jouets, la ville de Noël.  

 

Le soir venu, une des vaches du troupeau est retrouvée malade par un riverain. Yvon et Luc se précipitent vers le champ, sachant que « la vache malade » n’est qu’un code. Sur place, la cachette installée un arbi à bétail est sans dessus dessous, et ses occupants ont disparu ! Yvon et les quelques « riverains », en réalité des résistants comme lui, se hâtent et fouillent les environs à la recherche des malheureux juifs, échappés ou capturés. Tout à coup, l’un d’eux sortit du bois proche. Il se dirige vers les résistants. Il est bègue, terrorisé. Yvon lui demande ce qui s’est passé, mais il ne peut pas répondre. Il pointe du doigt la forêt, les résistants s’en approchent et derrière eux, une horde de véhicules allemands déboule, des dizaines de soldats armés encerclent Yvon et les autres. Le Colonel Kölen se dirige au centre du groupe, et furieux des mensonges d’Yvon, le gifle. Devant la scène Luc se jette sur son père, et se fait embarquer avec les autres à l’arrière d’un camion, un sac sur la tête.  

 

Une poigne très forte fait tomber Luc par terre. Il tente de se relever, mais la poigne le fait pour lui, lui enlevant au passage le sac de sa tête. Il est sur un quai, aux portes du camp de Zuidkhöln, au cœur d’une forêt enneigée. Les autres résistants, son père y compris descendent à leur tour du train, mais gardent leur sac, s’orientant comme ils peuvent, poussés par les soldats allemands. Luc, el larmes, essaye de rejoindre son père, mais le Colonel Kölen l’en empêche. Yvon entre dans le camp, les grilles se referment, le train repart pour la Belgique. Luc et le colonel sont seuls sur la quai. Kölen lui demande s’il a gardé la sucette. Luc la sort de sa poche et lui montre que oui. Le colonel montre alors au garçon une direction dans la forêt. A moins d’une journée de marche, s’il le veut de tout son cœur, il trouvera les portes de Weihnachtsstadt, la ville de Noël. Luc s’exécute et s’enfonce dans la forêt blanche. Derrière lui, le directeur du camp maudit Kölen pour cette inhumanité. Le colonel prend sur lui, mais a été gosse aussi, il y a longtemps.  

 

De son côté, Luc court aussi vite qu’il peut dans la neige. Le froid s’insinue dans ses narines et frigorifie ses membres. Il chute lourdement sur une racine et se casse le nez. Le froid fait office d’anesthésiant, le choc est sec et presque indolore. Il continue sa course, en direction de l’hypothétique ville. De toute façon, c’est sa seule chance de survie, c’est ça ou le camp d’extermination. Le sang trace une ligne derrière Luc, comme les cailloux semés par le Petit Poucet. Après des heures de courses, dans la froideur et la douleur de la nuit hivernale, Luc arrive au bout du chemin. D’énormes falaises se présentent devant lui. Un étrange arbre de Noël est peint sur la roche. Luc ferme les yeux tend sa main, comme pour saisir les cadeaux pendent aux branches. Quand ses yeux se rouvrent, la branche du sapin a jailli du la falaise, mais le cadeau a disparu. C’est là qu’il comprend. Le colonel ne mentait pas. Luc sort la sucette et l’accroche sur la branche pour remplacer le cadeau manquant. La branche reprend sa place sur le dessin. Après plusieurs secondes, des sons de clochettes raisonnent et l’arbre de Noël disparaît, laissant un trou dans la roche, ouvrant ainsi les portes de Weihnachtsstadt.  

 

Luc entre dans la ville et est accueilli par les petits êtres à chapeau rouge. L‘un d’eux répare son nez cassé et derrière lui, les portes se referment. Il est entré, devant lui se dresse la plus magnifique scène qu’il ai jamais vue. Des bâtiments de dessin animé, recouverts de neige et d’illumination, des échoppes de jouets et de confiseries. Au centre de la ville, un immense arbre éclairé de mille feux est contemplé par des dizaines d’enfants comme Luc. Il est dans un rêve, le plus beau rêve qu’il ait jamais fait.  

Mais dans la forêt, les traces de sang laissées par Luc servent de fil d’Ariane au troupes du colonel Kölen. Weihnachtsstadt, une citée légendaire dotée de toutes les magies possibles et imaginables. La victoire assurée pour le 3e Reich…  

Scénario : (2 commentaires)
une série B d'animation (Comédie, Drame) de Maxime Hendrickx

Maxime Hendrickx

Vesper Alabama

Florent Hendrickx

Justine Lomax
Sorti le 06 janvier 2012 (Semaine 366)
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