Durée: 1h40  

Tout Public  

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1941, la guerre fait rage en Europe. L'Allemagne, pourtant dominatrice, décide d'appeler tous les hommes de plus de 20 ans au combat. A côté des camps d'exterminations, les camps d'entraînements militaire sont tout aussi meurtriers pour ceux qui, éclairés par la raison, osent remettre en question l'idéologie nazie. Les "beaux penseurs", les faibles, tous ceux qui s'opposent à la pleine réussite des troupes allemandes déferlantes, sont exécutés comme des chiens galeux, sans tergiverser, devant les survivants.  

Peter Stomper, jeune allemand de 24 ans et militant contre cette guerre sans intérêt se voit obliger de monter au front, menaçant de briser a fierté et sa motivation de lutter contre la violence. Il a su la fermer le temps qu’il fallait pour assurer sa propre vie. Mais après seulement 2 semaines dans la misère, le froid et l'horreur, Peter est transféré au camp de prisonnier de Drancy comme garde. Devant les supplications des pauvres prisonniers innocents, Peter lâche tout et se range contre son pays, pour préserver son honneur, sa fierté! Il aide des français à s'échapper du camp lors d’une livraison de nourriture et rejoint les soldats qu'il vient de sauver pour lutter contre cette guerre inutile.  

Pour lutter, il est ridicule d'aller tendre une embuscade à tel ou tel camp. Chez les résistants, il n'y a plus de camp, plus de différence. Plus aucun sang ne doit être versé par leurs armes. Maintenant qu'ils sont déserteurs, ils n'ont pas besoin de se transformer en mutin. Non, s'ils veulent vraiment lutter, la seule façon est de rassembler les masses, de réunir tous les peuples et tous les combattants à une même cause.  

C'est comme cela qu'ils peuvent, qu'ils doivent lutter. Mais en ces temps-là, rien ne peut se planifier, rien n'est jamais joué d'avance.  

A plusieurs kilomètres de là, une demi-douzaine de soldats français traversent le village de Sirault. Des déserteurs. Le village n'est pas encore ratissé par les troupes allemandes et la gestapo se fait assez rare dans cette région. Ils trouvent refuge dans une fermette, attendant l’arrivée d’un cortège de généraux allemands. Douze contre tout un cortège blindé, ils savent consciemment qu’ils se suicident en tenant cela. Mais bientôt, leur cote va augmenter avec le passage dans le village d’évadés français et d’un soldat allemand, avide de faire changer les choses.