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Sergiot Production présente
Jersey

Ludovic n’a jamais connu ces parents, il fût lâchement abandonné au pied de la mairie de Calais, alors qu’il n’avait que quelques jours. Certainement un couple d’anglais qui a traversé la Manche pour commettre son forfait…  

 

Ludovic à aujourd’hui 15 ans, et vit toujours dans l’orphelinat de Calais. A cause de son comportement rebelle, il n’a pu trouver une famille d’accueil. Les pires sévérités du personnel de l’orphelinat n’ont fait qu’accroître l’instabilité psychologique de Ludovic…  

 

Le conseil d’administration de l’établissement en a décidé ainsi, Ludovic sera transféré sur l’île de Jersey. Un orphelinat tenu par des religieux, avec une discipline ferme à faire pâlir de jalousie n’importe quelle armée !!  

 

L’île de Jersey se trouve sur les cotes normandes, au large de St Malo. Elle est néanmoins sous dépendance de la couronne britannique. Quant à l’orphelinat, il est construit sur un ancien site celtique. Les religieux ont badigeonnés de croix les quelques dolmens restant dans le périmètre.  

 

Résigné, Ludovic est conduit dans sa nouvelle demeure. Il ne se doute pas qu’avant c’était les vacances, et que là, c’est l’enfer…  

 

Le jeune homme dépose ces affaires dans ces quartiers, ou plutôt dans le dortoir collectif. Il s’agit d’une longue pièce au premier étage, faisant pratiquement toute la longueur de la battisse. Il y a à peu près 20 lits superposés, alignés sur 2 rangées. Ludovic n’a pas le temps de contempler cette grande pièce vide et froide, car il est 20 heure pétantes, c’est l’heure de se rendre au réfectoire.  

 

22 heures ! Extinction des feux ! Ludovic se sent bien seul. Personne ne lui à adresser la parole au réfectoire, comme si c’était un pestiféré. Il se tourne dans tous les sens sous sa couette, il n’arrive pas à trouver le sommeil. Il repense aux recommandations faites à son arrivée : que la vie dans l’établissement est minuté (chaque chose à une heure précise), interdiction d’aller au-delà du domaine (même interdit d’être hors de la portée de vue d’un adulte), obéir aux ordres sans lever un cil, … Sinon, des sanctions d’une extrême sévérité seront infligées à l’impudent qui défie l’ordre religieux…  

 

Son sommeil finalement gagné est perturbé par des gémissements. Il s’agit d’un gamin un peu plus jeune que lui, à moitié débraillé, qu’un religieux le tenant par le colbach le jette dans le dortoir. Ludovic va le voir pour savoir si ça va, mais le gamin ne répond pas. Alors il cour vers le religieux afin d’avoir des comptes. Mais ce dernier détache sa ceinture, et lui assène de violents coups avec sa boucle de ceinture en métal. Ludovic agonisant et en sang, reste toute la nuit atrophié sur le sol.  

 

A l’aube, ces blessures n’étant pas encore cicatrisés qu’il est contraint de suivre ces camarades au réfectoire pour prendre le p’tit déj. Mais il n’arrive pas à retrouver Damien, le gamin pleurnichard de cette nuit. Il interroge les autres, va voir les adultes. Mais tout le monde le prend pour un fou, comme si Damien n’avais jamais existé. Pourtant dans le réfectoire ou le dortoir, une place reste vacante… Toute la journée, il s’essaye à trouver des réponses aux évènements de cette nuit, et aux comportements des autres. Tout en réfléchissant à une vengeance contre le bâtard qui l’a battu…  

 

Lors de la deuxième nuit, il est réveillé par des grincements de pas et des messes basses. Il ouvre à peine les yeux, qu’une main se pose fermement sur sa bouche, que d’autres saisissent ces pieds et ces mains. Il est ainsi kidnappé et jeté dans une pièce sombre et lugubre…  

 

Remis de ces émotions, il essaye de comprendre ce qu’il lui arrive. Apparemment, il est au sous-sol. Ne voulant pas se laisser faire, il essaye par tous les moyens de sortir de là. La porte résiste à ces coups, la terre argileuse composant les murs de sa cellule restent intacts. Mais dans l’un des coins, il découvre une infiltration d’eau, et à la force des ces ongles et de ces petites mains, creuse la paroi…  

 

Au bout de plusieurs heures d’efforts, il finit par faire un trou assez large pour pouvoir passer. Dès lors, il se retrouve dans des catacombes (de l’époque celtique). Il suit la galerie, en espérant atteindre la surface. Plus il avance, plus une odeur insupportable lui monte au nez. D’effroi, il se retrouve face à une fosse commune, où d’innombrable cadavres y ont été jeté. Des os se mélangeant aux corps en décomposition, Ludovic ne met pas longtemps à comprendre, qu’ici, ne gît que des enfants. Prenant son courage à deux mains, il monte sur l’amoncellement de corps et os, pour escalader le mur, et atteindre la surface. Durant son ascension, une vision d’horreur manque de le faire tomber dans l’abysse cadavérique. Il vient de reconnaître le corps sans vie de Damien, les yeux exorbités par l’horreur de ce qu’il a dû subir…  

 

Arrivé à l’extérieur des entrailles de l’enfer, Ludovic fait un tour d’horizon, et remarque qu’il se trouve à 500 mètres de l’orphelinat. Il doit partir au plus vite, afin de prévenir les autorités. Ludovic sait que les religieux ont remarqués sa fuite, car il entend les aboiements des chiens allant vers sa direction…

Scénario :
une série Z dramatique de Elizabeth Glau

Pierre Jezek

Kristen Wright
Sorti le 19 août 2011 (Semaine 346)
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