1975, dans un grand asile psychiatrique comptant quelques centaines de patientes quelque part en Espagne Maria, une jeune femme est internée pour troubles aggravés de la personnalité, trouble pouvant faire d'elle, par moment, une personne dangereuse, violente, surtout lorsque Nuria chuchote à son oreille, Nuria, sa sœur jumelle, morte il y a vingt ans, quand elles avaient cinq ans.  

Dans ce milieux étrange où elle cohabite avec d'autres femmes plus ou moins lucides, plus ou moins sous sédatifs, plus ou moins amicales, mais elle apprend vite à se faire accepter de la petite communauté des malades et a gagner la confiance des gardiennes et des infirmières. Elle se fait même une amie, Anna, plus jeune qu'elle, internée pour cause de paranoïa aiguë, orpheline et placée ici car personne dans son entourage ne voulait la prendre à charge.  

Les soucis arrivent quand certaines patientes commencent à disparaître. Avelina, la première à disparaître commençant à aller mieux avant sa disparition, personne ne s'inquiéta, mais au fil des mois, des filles commençaient à disparaître, deux fois par mois, puis toutes les semaines. les infirmières répondent toujours les même histoires quand on les questionne, les absentes serraient parties car rétablies, ou bien la famille est revenu les chercher, mais quand c'est le tour d'Anna de disparaître, Maria n'est pas dupe, Anna n'avait plus de famille, et n'était pas guérie, loin de là. Il se passe bien des choses la nuit, elle le sait, et Nuria aussi ; Nuria, sa sœur que personne ne peu voir. Il y des chose qui parcourent les couloirs et qui entrent dans les chambres.  

Et puis un jour Anna est de retour. Elle est revenue, mais elle à changée, Maria ne la reconnais pas. Anna ne parle plus, elle est d'une pâleur cadavérique, et mange à peine. De plus elle chuchote sans arrêt des choses incompréhensible. Maria ne l'abandonne pas pour autant, elle reste son amie après tout. Et comme Nuria aussi aime Anna, elle reste avec elle et lui parle, la soutien et l'aide même à manger ; elle en oublie tout le reste et ne prête plus attention au cris qui surviennent parfois dans la nuit.  

Quelques jours après le retour d'Anna, une rumeur commença à courir dans les couloirs de l'asile. A l'extérieure, la police aurait retrouvé le corps sans vie d'Avelina, au beau milieux d'une foret. D'après ce qu'il se dit l'ancienne patiente aurait été tuée par armes blanches, d'un seul coup dans le cœur, puis entourée de bandelettes, comme une momie et ses yeux auraient été arraches.  

Une nuit, elle est réveillée par une étrange mélopée, un chant au intonation étranges, chantée dans une langue qu'elle ne connais pas, et chose encore plus étrange, Anna est là, dans sa cellule, la fixant de façon étrange. Recroquevillée sur elle même, la première chose qu'Anna lui dit depuis des lustres :  

"Ils nous appellent... moi, les autres, mais je ne veux pas y aller, je veux pas, je veux rester avec toi... aide moi Maria"  

Anna elle même ne sais comment elle est arrivé dans le chambre de Maria, ni pourquoi la porte de sa cellule est ouverte, mais elles savent qu'elle ne sont pas en sécurité, mais comment luter contre un ennemi sans visage et dont on ignore tout lorsque l'on est enfermé et considéré comme folles ?