On se croyait tous à l'abri.  

On pensais tous que les constantes nouvelles technologies nous sauverais en même temps que l'environnement.  

Elles nous ont condamnés.  

En 2015, le monde entier applaudit les milliers de chercheurs qui mirent au point une nouvelle source d'énergie, extraite de la puissance d'adaptabilité de la molécule d'oxygène.  

Le quadrioxygène représente pour la terre entière un combustible lent, inodore, incolore et non toxique. Des "centrale d'assemblage de molécules" poussent par milliers à travers le monde, toutes reliées par ondes de communications et gérées par un serveur international, le Brain.  

Ce qu'à l'époque la population ne savait pas, c'est que ces centrales d'assemblage sont des bombes de puissance nucléaire à retardement. Afin d'obtenir la molécule tant acclamée, il nécessite une accélération des particules équivalent à VL², la vitesse lumière au carré. Un peu comme un four micro-onde ancestral de la taille des États-Unis.  

En Aout 2018, la première centrale d'assemblage implosa au cœur de l'Inde. S'en suivit une réaction en chaîne impressionnante à travers le monde.  

Le Brain tenta tant bien que mal de mettre toutes les centrales hors service, mais les implosions se succédèrent.  

Aucun mort ne fut à déplorer.  

Les médias internationaux félicitaient les mesures de sécurité et insistaient sur le fait que ces implosions ne dégageaient aucune radiation.  

La masse populaire fut totalement manipulée.  

L'implosion des 2850 centrales d'assemblages libérèrent des champs magnétiques d'accélérations de particules, créant des brouillard mortel, décimant toute flore et modifiant les codes génétiques des survivants.  

Plusieurs semaines plus tard, le monde est plongé dans le chaos. Les humains sains se rassemblent dans les grandes villes, il n'y a plus de police, plus de secours, plus de gouvernements, plus d'armées.  

Les modifications génétiques sur les animaux les ont transformés en créatures primitives extrêmement redoutables. Les déformations des membres sont effrayantes. Et les conséquences sur les hommes sont identiques, la mutation génétique les a transformés en monstres ultra agressifs.  

Sofia est une des rares humaines saines à s'être regroupé sur les remparts d'Avignon, en France.  

Dans un camp retranché derrière les murailles de la ville dirigé par l'ex-Major Chavret, toute une organisation de survie s'est instaurée. Des groupes vont piller les supermarchés pour rapporter de quoi se nourrir, tandis que d'autres s'occupent du feu, un énorme brasier allumé afin de voir les quelques centaines de mètres aux alentours, et de quoi faire cuire certains aliments.  

La ville est plongé dans les ombre à cause des brouillards... Mais des bruits se rapprochent... Il semblerait que les créatures aient trouvé moyen d'entrer dans les remparts de la ville...  

Sofia décide de partir en reconnaissance, armée, avec Lionel, un ex-militaire. Pendant plusieurs heures, ils arpentèrent les remparts très discrètement, guettant le moindre bruit.  

Après quatre heures de patrouille infructueuse, il rentrèrent au camp.  

Un énorme détail sauta aux yeux des deux humains. Le feu était éteint. Ils s'aventurèrent prudemment à l'intérieur du camp.  

Tout le monde était mort. Déchiquetés. Broyés. Des morceaux de chair éparpillées sur toute la place. Pas un seul survivant.  

Sofia et Lionel étaient les deux derniers humains vivants à des kilomètres à la ronde. Leurs chances de survie étaient quasi nulle.  

Et pourtant...