Un jour, quand Vincent décide de ne pas payer une amende en la jetant parterre, il n’imagine pas un seul instant qu’elle sera l’objet d’une réaction en chaîne incontrôlable.  

Une personne bienveillante ramasse une contravention, conte bien aller à l’adresse convenue mais ce n’est pas son chemin.  

Cette personne croise une autre personne qui connaît une personne habitant le même quartier que Vincent.  

Pendant ce temps, l’amende continue de faire grimper les frais de dossier. Cette dernière personne à avoir le ticket rentre chez elle en oubliant de déposer l’amende chez son voisin,  

la file à sa fille qui est obligée de passer devant la dite adresse en allant à l’école.  

Etant en retard, elle la dépose dans n’importe quelle boîte aux lettres.  

Naturellement, ce n’est pas la bonne boîte aux lettres. La personne recevant dans sa boîte aux lettres ne connaissant pas l’imprudent envoie  

la contravention par la poste. Le facteur ne trouve pas la boîte aux lettres  

mais demande son chemin à une personne âgée qui croit savoir où cette personne habite, et prend l’amende.  

Perdant un peu la tête, elle range l’amende dans un tiroir.  

Plus de cinq ans plus tard, quand cette personne meurt on la dépouille de ses biens, y compris du fameux papier.  

L’héritier connaît bien l’adresse et frappe à la porte. Une femme esseulée ouvre et lui explique qu’il s’agit de son ex-mari qui se trouve pendant un mois en prison pour ne pas avoir payé une contravention oubliée, qu’elle croule sous les dettes car ses contraventions sont des véritables boomerangs avec l’effet boule-de-neige.  

A travers ces dizaines de vies et de décors, « se mentir à soi-même » revient à… faire un petit voyage du mensonge.  

Entre le moment où il décolle et le moment où il atterri, il peut avoir grandi !!  

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Note de l'auteur : sur la forme, j'imagine que sur un aspect moins linéaire que le film convergerait à la fin sur l'acte de "jeter l'amende", donc sur la scène où Vincent reçoit la contravention. Merci de votre compréhension.