(Ron Taufen) Dans la boite gay que j’ai l’habitude de fréquenter, une amie (Lou Fishburne) me présenta l'un de ces copains (Charles Lathan). Ce jeune homme séduisant, était à la fois beau comme un enfant et fort comme un homme, la splendeur de l'adolescence. Autour d’un verre, nous avons fais connaissance. En cette nuit d’été, il me raccompagna à mon domicile.  

Sans dire un mot, il s'allongeait sur mon lit. Pendant ce temps, devant mon miroir, je me refait un brin de toilette. Bien évidemment, un léger rictus apparut sur son délicat visage. Mais quand je m'allongea à ces cotés, j’aurais donné n’importe quoi pour le charmer...  

Ce jeune étalon venait d’avoir 18 ans, et le triomphe de l'age le lui rendait bien. Nous nous sommes enlacés, nous nous sommes embrassés...  

Il me faisait l'amour avec la maladresse du débutant. Et au creux de mon lit, je succombait à la sensualité d'une jeunesse perdue. Du haut de ces 18 ans, il était convaincu d'être le meilleur....  

Pendant des heures, la température de la pièce dépassa celle de l'extérieur. Et comme toutes les bonnes choses ont une fin, il mit un termes à nos ébats, après la jouissance de nos deux corps...  

Et pendant qu'il se rhabillait, affalé sur mon lit, vaincu, je retrouvais ma solitude. J'aurais voulu le retenir, et je l'ai laissé partir sans faire un geste, sans dire un mot. Sur le pas de la porte, il me laissa un dernier baiser langoureux, avant de disparaitre dans la pénombre du couloir...  

Après son départ, j’ai refait un brin de toilette. Et en me regardant une nouvelle fois dans le miroir, je constata que j'avais oublié tout simplement que j'avais deux fois 18 ans…  

Générique :  

Il venait d'avoir 18 ans (Dalida)