Ce matin du 23 juillet 2010, le soleil me brûle les yeux à mon réveil. La lumière s’échappant de mon velux m’éblouie à me faire griller la rétine. De gestes maladroits, je m’échappe de mon lit, et tente de prendre mes repères. Voilà ce que c’est de veiller tard le soir, maintenant je suis dans le gaz…  

Un peu plus tard dans la matinée, je vais dans le garage du paternel, afin de saisir une bonne barre de fer, que j’avais remarqué avant. Je ne sais pas à quoi ça va lui servir, mais moi ça va mettre utile.  

En traînant la barre au sol, ce qui provoque de minis étincelles, je me rend à 2 pâtés de maisons de chez moi. Je me rend chez Ludo, un sale bâtard qui ma pourri la vie durant l’année scolaire. Ce p’tit con, s’est toujours cru supérieur aux autres, et je vais lui faire sentir le goût de la réalité. Arrivé à son domicile, je sonne. C’est mon jour de chance, c’est lui qui m’ouvre, et ces parents sont au taf. Il a pas le temps de me reconnaître, que je lui flanque un coup de barre dans les roubignolles. Immanquablement, il se retrouve à genoux, entrain de gémir de douleur. Et je lui assène un nouveau coup à la base de la nuque cette fois-ci. Ce pauvre mec couché au sol, à ma merci… J’en profite pour l’achever à coups de pieds. Je ne sais pas si je lui ai cassé quelque chose, si il est mort, peu importe. Ca lui passera l’envi de péter plus haut que son cul. J’essuie mes pompes tachées de sang sur le canapé de ces vieux, et j’me casse…  

Je me rend au centre ville, toujours à traîner ma barre métallique. Je me rend dans une petite boutique d’électroménager. Et je commence à me servir allègrement. Je prend ce qui me plait ! Quand le gérant comprend mon manège, il m’ordonne de déposer mes nouveaux biens et de quitter sa boutique. Suite à mes refus et à mon air menaçant, il prévient les flics, via un dispositif d’alarme. De rage, je saisie ma barre, et saccage tout dans le magasin, ça lui apprendra à jouer au plus malin… De tout façon, j’ai un peu de temps pour accomplir mon forfait, vu que les flics n’interviennent jamais en présence d’un potentiel danger. Pour finir je lui balance ma barre et j’me taille assez rapidement…  

De toute façon, à partir d’aujourd’hui, je fais ce qui me plait ! ! Régler mes comptes, récupérer ce que je veux, pourquoi pas partir à l’étranger… Mes parents ont des revenus modestes, et j’en ai ma claque…  

A vrai dire, tout à commencer la veille. Lorsque j’ai été chez mon toubib, suite à de nombreux examens médicaux. Ce dernier m’annonça, sous les regards compatissants et attristés de mes parents, que j’avait une tumeur au cerveau. Ce cancer est inopérable, et il ne peut pas savoir si j’ai 6 mois à vivre, 2 ans, ou p’t’être 24h…  

Mourir à 16 ans, c’est un peu ballot. Et j’veux y passer sans rien regretter. J’ai fait ma 1ère cuite hier soir, et c’est à ce moment que j’ai décidé ce que j’allais faire. Même si physiquement ça va à peu près, psychologiquement, je suis mort…  

La journée n'est pas terminée...