Le trash comme on en a jamais vu... Le film s'inspire du parcours de Takashi Miike, réalisateur qui, des années durant, mit à jour et perça tous les tabous de nos sociétés apparemment civilisées... Jusqu'au jour où il décide à nouveau de faire parler de lui, il décide surtout de s'intégrer dans le film : fini de faire jouer les autres, il est temps de prendre le flambeau. Il s'en prend alors à une fillette trisomique pour lui faire voir la vie dans toute sa démesure.  

Takashi est blasé, la société est toujours aussi putrescente malgré sa mise en oeuvre de montrer que le tabou règne encore. Il est passé par la nécrophilie, la violence gore, tout est banalisé...  

Pendant une semaine, il ouvre son dernier journal : une caméra DV.  

Il promet au spectateur que pendant les trois jours qui suivront il s vivront avec lui la plus formidable odyssée du fantasme.  

Il ajoute en exergue que la pédophilie fait un bon support pour commencer l'histoire.  

Il se rend à la sortie de l'école spécialisée pour enfant ayant un ou plusieurs handicaps. Tout à coup, il voit sortir une enfant blonde et trisomique, elle rayonne à ses yeux : c'est elle qui lui faut.  

Il suit la voiture alors qu'elle rentre chez elle, avec ses parents pour le week-end.  

Takashi s'arrête devant une maison bourgeoise de l'est de Nagano. Il observe la voiture qu'il suivait entrer dans son portail comme un vers s'enfonce dans la terre.  

Caméra au poing, armé d'un cutter dans l'autre (il évoque que cet objet est collector depuis le vol 93, le 11 Septembre 2001), il frappe le père à la gorge tandis que la mère et la fille se cachent à l'étage. Takashi filme longuement l'agonie du père. Il prend une batte de base-ball... En longeant le haut de l'escalier, le père fait d'atroces bruits de gorge. Dans le silence, la mère sort de la chambre pour venir au secours de son époux. Takashi lui assène deux coups qui la mettent à terre... puis une soixantaine d'autres coup. Il compte ses coups quand il frappe.  

Il ouvre la porte de la chambre de la petite. Elle a une chambre toute rose. Il la couche dans osn lit. Puis lui fait avaler un cachet GHB, la pilule du violeur. L'enfant semble calme - ce qui rend enthousiaste Takashi.  

Il emmène plein de ses affaires, peluches comme vêtements. Il se lamente face à la caméra de la lenteur de la police, de l'insécurité qui règne dans nos sociétés, du tout-permis, de la lâcheté et de l'individualisme qui conduit à ce type d'acte.  

dans un local peu aménagé, le quotidien s'organise autour de l'enfant. Dans un premier temps il s'entretient avec la trisomique. Longuement. Dans un second il lui montre la vidéo du meurtre de ses parents. Il rediscute et au fur et à mesure Takashi argumente sur la supériorité du handicap dans les valeurs sociales.  

Il est aux petits soins, tout ce qu'elle demande, elle l'a. Mais à un moment donné elle a faim...  

Pour Takashi c'est l'heure de la fabuleuse épopée. Scatophilie, urolophilie, viol et torture ponctuent le reste avec les commentaires de Takashi.  

Après avoir ingéré l'enfant par divers orifices, Takashi plante la caméra face à lui et tire les conclusions de ce projet.  

Il ne se tue pas, il ne s'égorge pas... il se décapite lui-même, au cutter, lentement, en imitant le bruit de la truie.