Du haut du pont Neuf Jean-Luc Crevecoeur regarde couler la Seine en ce samedi soir. Il est triste, il vient de se faire plaquer par sa copine. C'est la 23eme qui s'en va. Son cœur est brisé. Un bateau-mouche passe en dessous. Il commence à enjamber le pont, comme ça une fois le bateau passé il se jettera dans l'eau sombre. Un doigt vient s'appuyer contre son dos et lui dit «Haut les mains, haut les mains, haut les mains». L'homme s'excuse d'interrompre l'activité de Jean-Luc qui en plus pourrait bien lui coûter la vie. Il se nomme Daddy Cool et tend sa main à Jean-Luc interloqué par cet étrange individu habillé d'un ensemble incongru de cuir violet, d'une coiffure afro comme on en fait plus. Daddy lui dit qu'il possède un vaisseau spatial dans lequel il y'a 2 créatures de rêve qui n'attendent que sa présence, tout en lui tendant un ticket aller simple pour le cosmos. Il n'a pas le choix, c'est soit cette proposition, soit resté ici à se morfondre.  

Jean-Luc est inquiet et dit à Daddy qui va garder son crocodile cet été, le chouchouter, le bichonner, lui brancher la télé et lui donner à manger. Surtout que l'animal est très gentil, doux, serviable, raconte des histoires et fait même le ménage. Daddy lui dit de l'emporter vu ses qualités ils auront besoin de lui.  

Ils arrivent devant un entrepôt et frappe sur un bout de bois. Daddy fait entrer Jean-Luc. Un escalier mène au premier étage de ce qui semble être une boite de nuit. Il y'a effectivement 2 jeunes femmes Ringmybell et Mabaker, 2 sœurs désirables, irrésistibles, super sexy, c'est formidable, oOo. Elles saluent l'invité, ce beau macho man d'un regard complice. Elles ont l'impression qu'il pleut des hommes. Jean-Luc pose Hector le croco sur le canapé à plumes, plumes de zoiseaux de z'animos. Il demande pourquoi lui. Tout simplement parce qu'il est Ok, bath et in.  

Puis l'escalier se relève. Daddy, Ringmybell et Mabaker se mettent à danser sur le son de la musique, et déjà les moteurs se mettent en marche et l'appareil décolle pour des contrées lointaines. Il suffit de danser et Daddy dit à Jean-Luc que la terre est condamnée et qu'il a trouvé un moyen pour s'envoyer en l'air et qui lui manquait un 4eme membre d'équipage pour faire partir l'engin qui demande beaucoup d'énergie.  

La terre rapetisse à vue d'œil et ils s'approchent du trou noir qui va les absorber. Ils se sentent tous très excités à l'idée de faire bouger la galaxie toute entière sur des rythmes endiablés. L'attraction du trou noir est de plus en plus forte, et ils veulent survivre à cette pression, et d'un éclair interstellaire, ils disparaissent de l'autre coté. La boule à facettes fonctionne toujours, les hauts parleurs crachent toujours les décibels. Ils arriveront très bientôt à Boogie Wonderland, un monde ou la nature généreuse et les habitants chaleureux attendent leur arrivée avec les rythmes tant attendus avec une certaine impatience pour avoir la fièvre du samedi soir car eux sont nés pour être libres, heureux, et que tout le monde le chante et que ça s'entende dans toute la galaxie, et même les étoiles s'y mettront. A moins que ce ne soit juste une illusion...  

Barclay Salmon : Le Capitaine Daddy Cool  

Anya Colloff : Ringmybell  

Anya Van Handenhove : Mabaker  

Ronald Caine : Jean-Luc Crevecoeur  

Hector le croco  

Bande son :  

Wighfield : saturday night  

Ottawan : Haut les mains / qui va garder mon crocodile cet été / T'es OK/ Disco  

Eruption : One way ticket  

Village People : macho man  

Amii Stewart : Knock on wood  

Boney M : Ma Baker  

Anita Ward : Ring my bell  

The weather girls : It's raining men  

Zizi Jeanmaire : Mon truc en plumes  

Bee gees : It should be dancing/ saturday night fever/  

Evelyne Thomas : High energy  

Donna Summer : I'm so excited  

Gloria Gaynor : I will survive  

Earth Wind and fire : Boogie Wonderland  

Patrick Hernandez : Born to be alive  

Shalamar : Make that move  

Mickael Zagger band : Let's all chant  

Imagination : Music and lights / Just an illusion  

Générique : Gibson Brothers : Cuba  

Durée : 1h40