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NUIT NOIRE présente
Pour te bâtir un monde

"Je sais que j'ai fait des erreurs. Beaucoup d'erreurs".  

 

Janik Badelt est assis seul dans une chambre d’hôtel, face à une caméra discrètement positionnée devant lui. Il prend une profonde inspiration. Ses mains tremblent légèrement.  

"La célébrité, l'argent, la fête... ça m'a entraîné dans un tourbillon dont je ne pouvais plus m'échapper", poursuit-il. Ses yeux semblent perdus dans l'horizon lointain, comme s'il revivait les moments de débauche qui ont marqué ses dernières années.  

"J'ai perdu le contrôle, j'ai perdu qui j'étais vraiment". Janik détourne le regard un instant, comme s'il cherchait refuge dans ses pensées. Puis, reprenant son souffle, il fixe de nouveau la caméra, déterminé à faire face à ses démons.  

"Mais je refuse de laisser mes erreurs définir qui je suis. Je refuse de me laisser abattre par le poids de mon passé. Je vais me battre pour devenir la personne que je suis vraiment, pour moi-même, pour Paloma, pour notre enfant à venir".  

Un sourire léger se dessine sur ses lèvres, comme la promesse d'un avenir meilleur.  

 

Janik Badelt est un ancien candidat du célèbre programme de télé-réalité Clash Quest diffusé sur TG1 il y a quelques années. Sa personnalité flamboyante et son charisme naturel l'ont propulsé sous les feux des projecteurs, faisant de lui une véritable icône de la télévision.  

Il y a deux ans, il a surpris tout le monde en sortant un single de rap intitulé "Évasion Nocturne". Inspiré par ses propres expériences de vie tumultueuse, le morceau est rapidement devenu un véritable hymne pour toute une génération. Avec ses paroles percutantes, "Évasion Nocturne" a conquis les charts et propulsé Janik au sommet des classements musicaux.  

Mais derrière le vernis de la célébrité et du succès, la vie de Janik est loin d'être un conte de fées. Entraîné dans un tourbillon effréné, il a rapidement sombré dans une spirale d'excès et de débauche. Les promesses de sobriété et de nouveaux départs se sont souvent heurtées à la réalité des rechutes.  

 

Dans une boîte de nuit baignée de néons multicolores, Janik danse. Le rythme palpitant de la musique résonne en synchronie avec les battements de son cœur. Ses yeux noirs révèlent une profondeur insondable. Les néons projettent des éclats de lumière fébrile autour de lui, créant un halo envoûtant qui le fait resplendir dans l'obscurité moite de la boîte de nuit.  

 

Une voix-off s'élève au-dessus de la scène, tandis que Janik se perd dans sa danse :  

"Ça a commencé comme toutes les nuits de Janik à Gérardmerveille : alcool, drogues, musiques, et une foule de fans qui l'adorent. Mais cette nuit-là, quelque chose a changé… Quand Janik a appris qu'il allait devenir père, ça l'a foutu en l'air. Vraiment. Il a réalisé qu'il était au pied du mur : continuer à se laisser emporter par ce tourbillon destructeur, ou se reprendre en main. Il nous a réuni, Alisa et moi, nous a exposé son plan. J'ai dit : Ok, je te suis. Mais à une condition : on filme tout. Pas pour la gloire, mais pour se souvenir. Pour se rappeler où on était, et où on va.  

Pas de paparazzis, pas de pression. Juste nous trois, et une chance de recommencer à zéro. Peut-être qu'on pourra aider Janik à devenir un bon père, peut-être pas. Mais au moins, on aura essayé …"  

 

Le plan ci-dessus évoqué par le réalisateur, Herbert Klepacki, est simple : fuir la pression médiatique et les tentations destructrices en s'isolant à Singapour pendant deux mois. Ils ont opté pour ce pays dans l'espoir que l'absence d'accès facile à la drogue (la législation en matière de drogue est parmi les plus strictes au monde), combinée à l'anonymat relatif qu'ils y trouveront en tant qu'étrangers, aidera Janik à se libérer de sa dépendance et à se reconstruire loin des tentations de Gérardmerveille.  

Entouré de ses deux meilleurs amis d'enfance, Janik espère définitivement mettre fin à ses addictions.  

 

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Après un long périple en avion, Janik, Alisa et Herbert se prélassent dans leur chambre d'hôtel singapourienne. Janik et Alisa sont assis sur le lit, entourés de quelques bières ouvertes et des restes d’un dîner livré. Herbert sort une vieille boîte en métal qu’il a apportée avec lui. Il l’ouvre doucement, révélant un tas de photographies jaunies et de souvenirs d’enfance.  

 

"Regardez ce que j’ai trouvé en rangeant mes affaires avant de partir… Nos vieilles photos."  

 

Alisa : "Oh, je me souviens de celle-ci ! On était déguisés en Harry, Ron et Hermione pour Halloween. Regarde ça Herb, t’avais même mis une perruque rousse !"  

 

Herbert : "Et toi, Al, avec tes boucles et ton livre de sorts. Je me souviens encore comme t’insistais de ouf pour qu’on suive les règles de magie."  

 

La caméra zoome sur la photo montrant les trois amis, déguisés, souriants, avec des baguettes de magie bricolées. Les couleurs sont légèrement fanées.  

 

Janik : "C’était une époque tellement simple, pas de soucis, juste nous trois contre le monde. J’aimerais tellement pouvoir retrouver cette simplicité."  

 

Herbert : levant sa bière "À nous, et à ce nouveau départ !"  

 

Alors qu'ils trinquent, Alisa ramasse une vieille photo, son regard s'égare dans les souvenirs.  

 

"Regardez ça. C'est nous avec mon père, lors de ce pique-nique au bord du lac"  

Janik : "Oui, je m'en souviens. Ton père nous avait appris à pêcher ce jour-là. On était tellement fiers de nos prises, même si elles étaient minuscules."  

 

Alisa : "Et cette photo, tu te rappelles ? C'était à la fête d'anniversaire de mes dix ans. Mon père avait organisé cette grande chasse au trésor pour nous."  

 

Herbert : "Comment pourrais-je oublier ? On courait partout dans le jardin, à la recherche des indices qu'il avait cachés. C'est l'un de mes plus beaux souvenirs d'enfance."  

 

Alisa : "C'était avant que tout ne change. Avant que la drogue ne le prenne." Les yeux d'Alisa se remplissent de larmes.  

 

Elle poursuit : "Quand il est décédé, j'étais tellement perdue. Il y avait ce vide immense en moi, un trou noir que rien ne semblait pouvoir combler. Mais toi et Herbert... vous étiez là. Sans essayer de comprendre ou d'expliquer. Juste là, présents. Vous m'avez soutenue d'une manière que je n'oublierai jamais. Et ça, ça signifie plus pour moi que vous ne pouvez l'imaginer."  

 

Janik écoute en silence. Il comprend la douleur qui habite encore son amie, la même douleur qu'il combat lui-même au quotidien.  

Si pour lui ce voyage constitue un sursaut vital, il s'agit pour Alisa d'une plongée courageuse dans ses plus douloureux souvenirs, pour mieux panser les blessures du passé.  

 

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Alisa filme avec tendresse ses amis dans les rues de Singapour, à l'aide de son téléphone. Au marché nocturne et dans un fast-food, elle immortalise leurs sourires et leurs échanges. Sa voix douce se superpose aux images : "Quand mon père est parti, ça a laissé un vide immense. Mais en te voyant Janik, je réalise que ton enfant aura ce que j'ai cherché : un père aimant, présent, prêt à tout."  

 

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Janik : "Bonjour mon amour...  

Je ne sais pas encore si tu seras un garçon ou une fille, mais peu importe. Je sais juste que je t'attends avec impatience, avec tout mon cœur et toute mon âme.  

Je veux te dire que je suis loin d'être parfait. J'ai fait des erreurs, j'ai trébuché plus d'une fois. Mais chaque jour, je me bats pour être meilleur, pour devenir la personne que tu mérites d'avoir comme père  

C'est pour toi que je ferai tout, pour que tu grandisses dans un monde empreint de douceur, de lumière. C'est là, dans cet amour infini, que je vais trouver la force de me battre, pour te voir un jour, toi aussi, bâtir le tien. Pour toi, mon enfant, je bâtirai ce monde."  

Scénario : (2 commentaires)
une série Z documentaire de Herbert Klepacki

Janik Badelt

Alisa Hedges
Revue de presse : 1 article
Sorti le 27 novembre 2066 (Semaine 3230)
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