Aujourd’hui, dans le sérial-concept «Mammig Dalton raconte ...» créé par James Goodwin et exceptionnellement dirigé par Whitney Homard sur le scénario de l'auteur original (animation oblige), la célèbre bretonne des banlieues rouges Mammig Dalton «suède» un autre film en train de sortir au cinéma. Voici «Gilbert, encore un verre !», un remake alcoolisé du magnifique film d'animation «ver vert verre».  

Chez Gold Production, nous ne saurions que trop vous recommander de privilégier le visionnage de l’original, qui sort cette semaine, plutôt que celui de la copie! Au minimum, voyez-le avant, sinon vous risquez de ne pas tout comprendre !  

https://www.cinejeu.net/index.php?page=p&id=54&unite=fenetre&section=vueFilm&idFilm=26432  

Mammig Dalton, en fin d’soirée, après un ou deux jus d’orange et 3 ou 4 litrons d’rouge aime à rappeler l’histoire d’un ami verre qu’elle connu, nue comme un ver, du temps où elle était encore verte! Un film comme un arc-en-ciel, mais avec un goût de gerbe.  

Prête à tout balancer, Mammig Dalton lance: «Allez vas-y Jean-Louis!, lance la caméra! C’t’histoire là, c’est comme qu’un conte pour enfant!»  

Et le bar se métamorphose en une 3d dégueulasse inspirée des pires remakes de Fortnite modélisés par 3 pelés. La magie s’ouvre à nous!  

En lettre d’or, le conte s’annonce: «Il était un foie...»  

«Dans un monde titubant et chamarré, où les courses hippiques et les alcoolos vivent en harmonie, un verre vert qué s’appélorio «Vodka» (retient son nom, y r’vient! ), y vit joyeusement dans un bar-PMU luxuriant en baie d’Saint-Brieuc. Y connaît l’patron! C’est souvent sa tournée! Sa vie de verre éméché, pas encore ébréché, couché sur une étagère, près du sol, mal lavé mais heureux, prend une tournure imprévisible le jour où une gonz’ du blaz de Léa décide de créer un cocktail pour son projet d’fin d’soirée.  

«YEC'HED MAT» qué dit! Alors qu’son verre, l’est même pas rempli!  

Léa, passionnée par les breuvages, réunit tous les ingrédients du bar pour concocter son cocktail parfait. Après avoir bien goûté déjà à chacun des ingrédients, en séparé, elle découvre Vodka en train de se faufiler parmi les bouteilles d'alcool. Émerveillée par sa couleur verte éclatante, et parc’qu’elle est d’jà à 4 grammes, elle décide de l'inclure dans son projet en le versant dans un petit verre transparent. C’est l’verre vert qu’est dans l’verre transparent! Faut suivre! D’ssus, elle met du chouchen, d’ssous, du cidre doux. L’verre, l’est comme un sandwisshh à la pomme!  

***  

Générique:  

Du Rhum des Femmes - Bodh'aktan  

( https://youtu.be/8J2bopu5gh0?si=WfMDgXxyS0lP3U0B )  

En pleine fête alcoolisée, alors qu’Vodka tente de s’tirer en douce sans lâcher un «bon vent», un incident survient : l’verre est maladroitement renversé par un soûlard qui se préparait à aller égoutter sa sardine à la turque. Il est baisé comme un tacaud dans la vase, l’verre! Vodka roule comme su’l’pont d’un bateau, ballotté dans un monde inconnu au-d’là de son port d’attache : glissant, là sous un pied, là contre le zinc, rebondissant, nous suivons son parcours jusqu’à sortir du caboulot. Vodka se retrouve projeté, dehors, et une voiture qui passe l’envoie valser jusqu’à un PMU pommé sur l’trottoir d’à côté. Il a comme qui dirait «fait des barres parallèles», l’verre.  

***  

Arrivé à mal port, le verre se sent seul… C’t’un verre solitaire... Désormais séparé d’ Léa par un trottoir et deux portes, il se retrouve confronté à un monde rempli d’débauche. Pour un verre fragile comme lui, ça lui les brise!  

Déterminé à r’faire son ch’min vers le comptoir de départ… à accoster à bon port, a r’trouver la quille du verre sur’l’ zinc… et à revoir la belle Léa, Vodka se lie d'amitié avec un mec chelou avec un bandana rouge autour du cou, qu’est pas à son premier coup, ce soir, et pense qu’il peut LES aider dans leurs quêtes. Paski pense qui sont deux… L’est tellement rond le gonz’ qu’sa voix est éraillée comme une chaîne de vélo!  

«Tenez bon, j’avais VOUS aider!» qui dit du bout du bar! Mais comme lui, personne le tient, y tombe! «Tin, tin, tin!», ça fait quand y tombe! Pi’ l’verre lui répond: «An hini a gousk war e sec’hed en devez muioc’h ha yec’hed!» : "*Sui' qui s'couche avec la soif a une meilleure santé!", pour ceux qu'entravent rien au patois ! Lui qu'é pas à sa première cirrhose, i’s’ dit qu’c’est pas c’soir qu’i’ va avaler sa gaffe, l’a arrêté d’boire déjà 3 fois!… et dans cette même soirée!  

Ensemble, ils traversent des océans de vodka, des rivières de gin sur l’amer en furie et affrontent des ivrognes redoutables en chantant du Goffrey. Le gars lui dit «sois prudent, l’amer c’est dégueulasse, les poissons baisent dedans!»  

Pendant ce temps, Léa, inquiète de la disparition soudaine de Vodka, part à sa recherche dans l’premier bar, découvrant un monde étonnant juste sous son nez. L’a jamais autant senti autant de mecs qu’ont la gueule qui sent la marée! Elle a envie de mettre son masque et son tuba, de prendre son verre sous le bras et s’casser d’là. C’est l’grand bleu, mais au p’tit jaune!  

Alors que Vodka et ses nouveaux amis défient d'innombrables shots, ils apprennent des leçons sur la camaraderie en chantant Soldat Louis, la ténacité en écoutant Nolwen Leroy et l'importance de ne pas trop se prendre la tête: en pariant aux hasard au loto. Y sont d’ailleurs pas loin de gagner, à six numéros prêt...! Finalement, avec détermination et créativité, ils parviennent, en titubant à revenir au bar, où Vodka retrouve son comptoir et sa chère ami Léa.  

Le film se termine par une cuite dans le bar, où alcoolos et verres célèbrent ensemble leur retrouvailles et l'amitié qui les a unis dans cette incroyable cuite.  

Ils finissent par chanter: «Pocht’ron, pocht’ron… fume un joint t’aura l’air moins con!»  

Pi c’est fini.  

***  

Générique:  

Renaud reprend Soldat Louis – Encore un rhum  

https://youtu.be/2oEQoY9gyTE?si=hGghVyf9hD-FzE-n