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*Gold Production* présente
Le sang des Empires

Loin de ses productions habituelles, Gold Production vous présente un film historique à très petit budget. Ce huis clos vous plongera au plus profond de l'âme de Jules César, à travers la performance incroyable d'un Weston Harnell plus incroyable que jamais.  

 

***  

 

Dans les méandres sombres de la nuit romaine, Jules César erre tel un spectre égaré, ses pas résonnant comme des battements de cœur dans les couloirs vides du Palais Impérial. Son esprit, tel un champ de bataille ravagé par les flammes, est tourmenté par les échos de ses triomphes passés et les cicatrices béantes de ses défaites.  

 

Chaque souffle est un combat contre les chaînes invisibles qui entravent son âme, chaque battement de paupière un éclat fugace de lucidité dans l'obscurité étouffante de ses pensées. Les murs de marbre qui l'entourent semblent se refermer sur lui comme les serres d'un rapace affamé, prêt à dévorer son essence même. C'est l'aigle de l'Empire qui s'effondre en arrachant son propre corps.  

 

Les images se matérialisent devant ses yeux fatigués, des visions cauchemardesques de champs de bataille ensanglantés et de visages déformés par la douleur. Chaque cicatrice sur sa peau est un rappel brutal de la violence de son ambition, chaque soupir un écho lointain des cris de ses ennemis vaincus.  

 

Et puis, il y a elle - Cléopâtre, la reine envoûtante dont le souvenir hante ses pensées comme un parfum enivrant. Son corps, une offrande tentatrice dans les bras du sommeil, est un rappel constant de ses propres désirs inassouvis, une flamme vacillante dans l'obscurité glaciale de sa solitude.  

 

Dans cette nuit sans fin, où les ténèbres menacent de le consumer tout entier, Jules César se bat pour maintenir le flambeau de son espoir vivant. Chaque battement de son cœur est un défi lancé à la fatalité, chaque goutte de sueur sur sa peau est une offrande à la divinité capricieuse du destin.  

 

Car même dans sa détresse la plus profonde, même lorsque les ombres menacent de l'engloutir tout entier, Jules César reste un homme de chair et de sang, un homme dont le corps et l'âme sont liés dans une danse éternelle avec le destin lui-même. Et même dans les ténèbres les plus profondes, l'étincelle de sa volonté brûle toujours, prête à illuminer le chemin vers un avenir incertain.  

 

Dans les dernières heures de cette nuit sans fin, alors que les ténèbres semblent se resserrer autour de lui comme les serres d'un prédateur affamé, Jules César sent un frisson glacé parcourir son échine. Le poids de ses péchés et de ses regrets le presse comme une armure de plomb, chaque souffle devenant un combat désespéré pour maintenir sa raison vacillante.  

 

Et puis, soudain, le silence est brisé par le son des pas feutrés qui résonnent dans le hall désert du Sénat. Les ombres se dissipent lentement pour révéler la silhouette familière de Brutus, son fils adoptif, dont les yeux brillent d'une détermination froide et impitoyable.  

 

Dans un éclair de lucidité désespérée, César comprend enfin la trahison qui se prépare, la lame acérée de la destinée qui se profile à l'horizon. Son cœur, tel un tambour battant dans sa poitrine, lui rappelle la fragilité de sa propre existence, la vanité de ses ambitions démesurées.  

 

Et alors que le ciel se teinte d’orange, aux première à l'horizon, le silence est rompu par le cri déchirant de la trahison ultime. La lame de Brutus s'abat comme un éclair de lumière dans l'obscurité, transperçant la chair de César comme une sentence irrévocable.  

Dans les derniers instants de sa vie, alors que le sang se répand sur le sol froid comme une offrande sacrificielle, Jules César sent une étrange sérénité l'envahir. Car même dans la mort, même dans la douleur indicible de la trahison, il reste un homme de chair et de sang, un homme dont le destin restera à jamais gravé dans les annales de l'histoire.  

 

Et alors que les ténèbres finales engloutissent son esprit tourmenté, il sait que son héritage survivra, que son nom résonnera à travers les siècles comme un symbole de grandeur et de tragédie. Car même dans la mort, Jules César demeure immortel, un titan parmi les hommes, dont la flamme brûlera pour l'éternité.  

 

Scénario : (3 commentaires)
une série Z historique de Le Chat Géppétté

Weston Harnell
Revue de presse : 1 article
Sorti le 21 août 2066 (Semaine 3216)
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