Ce film est un remake du nanard italien des années 1980, «l’homme puma».  

-3000 avant notre ère. Aztéquie du Nord.  

Un vaisseau étoile de la mort, ronde et noire comme l’étoile de la mort peinte et patinée à la va-vite par un chef peintre déjà occupé avec un autre décor, sur un vrai film, se pose sur la Terre.  

Après quelques «bziou» et deux ou trois «bip» de rigueur, quelques enfants costumés en une copie de l’extra terrestre de roswell, dans un latex bas de gamme, déposent un masque d’or et un homme-dieu blanc au milieu de Stone Age, au centre du royaume aztèque (lorsqu’on n’a pas les moyens de tourner en Amérique du Sud).  

«Ziouti Ziouti, miha Ziouti» disent-ils.  

Ce qui signifie: «nous venons de poser la statue de nous, ici. Elle est accompagnée du premier Homme Puma, l’homme dieu blanc.»  

Puis résonne la voix du premier homme puma:  

«Avec ce gage, je serais toujours avec vous. Mes enfants, et les enfants de mes enfants, et les enfants des enfants de mes enfants, et cela pour des générations et des générations seront dotés des pouvoirs de l’homme dieu, de l’homme puma… homme puma… homme puma … homme puma...»  

Le masque se met à clignoter au rythme de la lampe du chef opérateur qui s’allume et s’éteint.  

De nos jours. Paris, près de Stone Age, France du milieu.  

«Homme puma...ça fait Puman...», c’est en sortant d’un rêve étrange que Jeanne (Poney Tyler), fille de l’ambassadeur de l’Aztéquie du Nord, mais aussi, par le plus grand des hasards, experte en statues en or du royaume aztèque de Stone Age, se retrouve sonnée par ces mots «homme puma… homme puma...». Ces mots l’obsèdent depuis qu’elle a trouvé, par le plus grand des hasards, hier, la traduction des mots gravés sur la statue d’or qui vient de lui être ramenée par un homme étrange Cobrazz, qui lui a dit l’avoir trouvé, par le plus grand des hasards, dans son grenier. « Un homme dieu venu d’un autre monde, un homme puma se dressera et assassinera celui qui osera profaner l’image du dieu puma.». La malédiction ainsi traduite avait tourné dans sa tête toute la soirée, et visiblement toute la nuit. Comme un appel. Elle était fascinée et terrifiée à la fois par ce qu’elle avait déchiffré. Puis, elle l’avait malencontreusement faite tombée. «Ah, que je suis sote!». Elle avait, ainsi, découvert à l’intérieur un mécanisme, qui ne pouvait pas être le fruit du plus grand des hasards. Un mécanisme qui, il y a 3000 ans, ne pouvait exister sur Terre. Un mécanisme extra de la terre… qu’elle avait instantanément baptisé: «le mécanisme extraterrestre de la statue de l’homme puma.», parce que c’est une femme de sciences exactes. Son cerveau en ébullition, elle s’est dit qu’elle devait faire part de sa découverte à M. Cobrazz. Un inconnu avec une statue hanté dans son grenier, pensez-vous! Elle partit avec l’idole sous le bras, dans le métro. «On n’est jamais plus à l’abri qu’aux yeux de tous!» pensa-t-elle, le cerveau en feu.  

La Seine. Proche du Jardin des Tuileries.  

Jean Michel (Tanoshi Kenzo), un scientifique sportif, bel homme, un peu à la Dany Brillant mais en plus aztèque, avec des petits côtés asiatiques aussi, redescendait dans une petite baignade sportive en nage indienne, comme à l’accoutumée, les eaux cristallines de la capitale, juste avant de rejoindre le 5eme arrondissement, pour y rejoindre la grande galerie de l’évolution où il travaille.  

Sortant de l’eau, il s’arrête au kiosque prendre le journal. Encore tout humide, quel ne fut pas sa surprise lorsqu’il constata en une que déjà 4 hommes ont été défenestrés cette dernière semaine, et ils avaient tous pour point commun de s’appeler Jean Michel. «Ce doit être une coïncidence, cela ne peut qu’arriver par le plus grand des hasards» se dit Jean, qui n’est pas stressé de nature, avant que son collègue Jean Loup, le petit comique de service, lui lance: «T’as vu le journal? On dirait que la prochaine fois c’est pour ta pomme!». «N’importe quoi, c’est sûrement arrivé par le plus grand des has...» s’apprête-il à dire lorsqu’il est pris d'une immense migraine qui vient le frapper juste au niveau du front.  

«Ça roule J. Michel? T’as pas l’air dans ton assiette!» s’enquiert J. Loup.  

« C’est rien, ça m’arrive à chaque fois que je vais être en danger, rien de grave. Et encore, je me suis déjà dit que, si ça se trouve, ça arrive par le plus grand des hasards...» enchérit J. Michel que la lucidité n’étouffera pas.  

Pendant ce temps, ailleurs dans Paris.  

«Donnez moi l’idole!» hurla Cobrazz.  

Alors que Jeanne explique sa découverte à Cobrazz, le mystérieux découvreur de trésor en or dans son grenier s’avère être une immonde charogne… peut-être issu d’une planète lointaine, parce qu’il est chauve et qu’il a un petit doigt en l’air et que c’est sûrement un.deux indice.s.  

D’un geste ferme et assuré, brandissant la statue aliéno-aztèque au dessus de lui, il incante: «Tu es zen mon pouvoir! Tu es zen mon pouvoir!».  

Le corps de Jeanne semble déjà ne plus lui appartenir. «Tu vas TUER l’homme puma pour moi, et ainsi mettre fin à la malédiction! L’homme puma, puma, puma, tu le tueras, ha..ha..ha … ha.. ha..». Et ainsi le spectateur comprend que c’est un infâme salop (ou extra terrestre) avec une sacré caisse de résonance.  

Retour au musée  

«Mais enfin Michel! Vous souillez le sol avec votre eau!» M. Ronald Dreyfus, le patron de Jean Michel n’était pas homme à rire. Petit, moustachu, absolument sans charisme et chauve (mais sans tendance extra-terrestre, ici c’était évident), il passait une grande partie de son temps à casser les pieds à ses collaborateurs, tenant ainsi parfaitement son rôle de chef. «Retournez à votre travail, et veillez à vous tenir tranquille!»  

Alors que Jean Michel était tranquillement assis dans la bibliothèque du musée, entouré de serpent et d’oiseaux à plumes empaillés, à consulter des ouvrages, par le plus grand des hasards, sur les civilisations proto-aztèques, il constata qu’un homme le regardait. «Tient, c’est étrange, un homme sympathique au visage, par le plus grand des hasards, aztèque. Ici, dans cette bibliothèque. Le sort est rieur ce matin.».  

Alors que son mal de tête le reprenait, l’aztèque (Sam Zhung), enfin convaincu de la stupidité de Jean Michel, compris qu’il lui faudra voler quelque chose afin d’attirer son attention. Il se jeta sur sa boite de Doliprane.  

«Ben, merde alors! Je vais me le faire» lança notre sportif Jean Michel, qui se lança à sa poursuite.  

Alors qu’il courait dans les couloirs du musée, entre les animaux géants, croyant pister sa proie, il n’avait pas compris que les rôles s’inversaient. Ainsi, après avoir franchi quatre à quatre les escaliers qui menait au 5e étage, il se retrouva balancé par la fenêtre par l’azteque. Alors qu’il dégringolait dans le vide, son journal lui glissa de la poche arrière, laissant entrevoir les mots «Jean Michel» et «défenestration».  

«Sapristi!» hurla J.M. en tomba. Avant qu'il atterrisse, par le plus grand des hasards, et à sa grande surprise, sur le sol, sans égratignures.  

Et à l’aztèque de se dire «Bordel, c’est bien l’Homme Puma, l'homme dieu blanc, ce con!... J'aurai juré qu'il était asiatique...».  

Au même moment, au même "ailleurs" que tout à l’heure.  

Alors que Jeanne se réveille, seul sur le sol devant la porte de Cobrazz, elle n’a plus qu’une seule obsession, retrouver l’homme puma et le tuer. Et où trouver un homme puma, si ce n’est au musée d’histoire naturelle?  

Alors que Jean Michel va petit à petit découvrir ses pouvoirs, aidé par l’aztèque qui a tenté de le défenestrer pour vérifier que ce soit bien lui l’homme puma (et a réussi à tuer 4 Jean Michel avant lui), Jeanne va tomber amoureuse de ce bel étalon de Jean Mi.  

Jean Mi réussira-t-il à tuer Cobrazz, l’homme qui a touché à la statue et mérite la mort?  

Jeanne choisira-t-elle la mort ou l’amour?  

L’aztèque supportera-t-il longtemps la stupidité de son acolyte?  

La cape de l'Homme Puma sera-t-elle correctement ajustée à Jean Mi. ou faudra-t-il un ourlet ?  

Stone Age est-il réellement en Aztéquie du Nord?  

Recruter autant d'asiatiques pour jouer des natifs d'Amérique du Sud n'est-il pas une forme de racisme trop commune dans le cinéma de genre ?  

En quelle grande prêtresse alieno-aztèque va apparaître Choi Gang?  

Et pourquoi avoir nommé "Jean Michel" un descendant des aztèques?  

Vous saurez tout cela, et bien plus, en regardant:  

Puman, les aventures de l’homme puma.