Adapté du roman "Quand refleurirons les lilas" de Rosa Steelbook, librement inspiré de "Raisons et Sentiments" de Jane Austin.  

Premier film produit uniquement par Écume Cascade, sans le soutien de TonTon Luc, il est un drame sentimental qui dénote clairement avec les productions de TonTon Luc, une tentative d'émancipation de la nouvelle gérante de la production.  

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Dans les couloirs blancs et aseptisés de l'hôpital St. Jude Law, Jane Dashhood arpentait les allées avec une détermination sans faille. Ses pas étaient légers mais rapides, sa blouse blanche flottant derrière elle telle une cape de chevalier moderne. Le cliquetis de ses chaussures contre le carrelage résonnait dans le silence feutré du couloir, un écho de sa propre urgence intérieure qui mettaient à distance les angoisses des heures de soin.  

Chaque jour, Jane se retrouvait immergée dans le tourbillon de la vie hospitalière, où les histoires de guérison et de mort se mêlaient dans un ballet incessant de lutte et d'espoir. En tant que chercheuse passionnée, elle avait consacré sa vie à la recherche d'un remède contre le VIH, cette maladie insidieuse qui avait volé trop de vies et laissé trop de cicatrices dans son sillage.  

Pourtant, malgré son engagement sans faille envers la science, Jane ne pouvait s'empêcher de ressentir une pointe de solitude qui la suivait comme une ombre insaisissable. Son cœur était un livre ouvert, ses émotions à fleur de peau, mais elle gardait ses tourments soigneusement dissimulés derrière un masque de professionnalisme et de dévouement.  

Un jour, aux premiers lilas, alors que le printemps revenait, Jane se frayait un chemin à travers les couloirs animés de l'hôpital, Jane heurta quelqu'un qui entrait dans son service, de plein fouet. Ses dossiers tombèrent en un tumulte de papiers blancs, et elle leva les yeux pour rencontrer le regard d'un homme mystérieux qui la fixait avec une intensité brûlante.  

"Je suis désolé", s'excusa-t-il d'une voix riche en timbre, son regard pénétrant transperçant le voile de l'indifférence que Jane avait si habilement tissé autour d'elle.  

Elle sentit un frisson parcourir sa colonne vertébrale alors qu'elle ramassait ses dossiers épars, et pour la première fois depuis longtemps, elle ressentit un picotement familier dans le creux de son ventre. Quelque chose entre la peur et la joie.  

Marvin Willoughby. Le nom semblait résonner dans l'air comme une mélodie envoûtante, et Jane se retrouva irrésistiblement attirée par cet homme énigmatique qui semblait porter le poids du monde sur ses épaules larges.  

Mais alors que leur relation s'intensifie, les fissures dans la façade de Willoughby commencent à se fissurer, révélant un passé sombre et tourmenté qu'il avait gardé jalousement caché. L’homme ne semble pas seul. Il se joue de Jane qui ne sait comment se défaire des sentiments qui l’emporte. Elle fouille son dossier médical et constate les raisons de son passage hospitalier: il est séropositif.  

Tentant de refuser l'étreinte enfiévrée de leur amour naissant, Jane se retrouve confrontée à un choix déchirant : succomber à la passion dévorante qui la consumait ou écouter la voix de la raison qui lui murmurait de se méfier des mirages de l'illusion. Elle a les pieds sur terre, et sait que rien n’est possible. Pourquoi a-t-il tant joué avec son âme?  

Entre les éclats de rire étouffés et les larmes brûlantes de désespoir, Jane lutte pour trouver la force de suivre son propre chemin, même si cela signifiait se séparer de l'homme qui avait capturé son cœur dans un étau de fer.  

La maladie de Willoughby l’engloutit: elle évolue vers le pire. Suant, s’effondrant, il est mené d’urgence à l’hôpital, où, par la force des choses, celui qui s’est joué d’elle, va devenir son patient pour tester une thérapie de l’ultime espoir. Rien ne tourne vraiment comme prévu : les effets indésirables sont extrêmement destructeurs et la thérapeute se retrouve impuissante face à ce patient, face à cet homme, face à cette maladie.  

L'été est déjà là. Il y a peu de chance qu'aux premiers lilas Willoughby soit encore là.  

Car l’amour n’est plus, et n’est plus possible, la place est ainsi faites aux longues promenades thérapeutiques, entre deux temps de soins, entre deux crises, aux discussions plus profondes, là où les cœurs s’arrêtent…. aux raisons des sentiments.