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*Gold Production* présente
Tokyo Police : Sad Stories

Public averti - PEGI 16/18  

 

"Sous les pluies grisées par la pollution incessante, on distingue mal le jour de la nuit. Tout est également éclairé aux néons rouges et bleus."  

Poème d'un mouton électrique au clair de centrale nucléaire  

 

Dans un futur proche, la ville tentaculaire de MégaTokyo est aux prises avec une vague de crimes impliquant des androïdes. Dans ce monde cyberpunk, le flic japonais ultra-cool, Android ("Andoroido" en japonais), équipé de ses cyber sunglasses, va devoir faire équipe avec la courageuse ex-militaire blonde, Slave. Ensemble, ils seront les seuls à pouvoir lutter contre le chaos électrico-ésotérique qui s'apprête à s'abattre dans les rues les plus glauques de MégaTokyo.  

 

Le premier film écrit et joué par Tanoshi Kenzo, la nouvelle future star de Gold Production.  

 

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MégaTokyo 2099, Kabukicho Streets  

 

Le film s'ouvre sur une séquence de course-poursuite captivante où nous voyons Android (Tanoshi Kenzo), vêtu de son trench coat de cuir noir soulevé par les ÉlectroVentilo juste au bon moment pour le rendre cool et portant avec classe ses cyber sunglasses dans lesquels les néons habillement installés semblent filer au rythme de sa course. Accompagné par sa mèche rebelle bien organisée au maquillage, il se déplace avec une grâce surnaturelle entre les CyberCar Tesla-OrganiZation dans les rues bondées de véhicules rétrofuturistes de MégaTokyo.  

"Des.truc.tion de l'ob.jec.tif prog.rammée.". Tout en courant, il a activé son implant de géolocalisation de la MégaCorpo GoogZon. Le fugitif tente de le semer en sautant de véhicule en véhicule, mais l'android est tellement athlétique et son CyberShoot de testorone est tellement bien dosé qu'il enjambe les véhicules comme s'il allumait un TéléCran.  

 

Pendant ce temps, ailleurs, dans une autre rue des bas quartiers, nous rencontrons Slave (Écume Cascade), une MigroAméricaine dont les cheveux d'un blond platine rayonnent sous les VidéoEnseignes lumineuses. Calant un homme contre un mur, cette femme forte et indépendante en uniforme, serre le cou d'un petit dealer toxicomane, aux pics verts fluos sur la tête. Des cernes démesurés sous ses yeux aux vaisseaux explosés indiquent qu'il est accro à la Dragon : une nouvelle CyberDrogue en injection direct sur implants. "J'ai pas beaucoup d'patience et ton temps est écoulé" dit-elle en dégainant sa TélescoVibroMatrak. "Balance un nom !".  

 

Mais au moment ou elle s'apprête à abattre son arme de catégorie D sur la tête du punk CyberOmane, et que, de son côté, Android est prêt à attraper son fuyard par le collet, un éclair transperce le ciel. Un hologramme bleu-néon de Dragon géant survole la ville. Les deux Cops restent bouches bées devant cette apparition de TechnoMagie surnaturelle.  

"Oh, Oh, on a un problème. Extraction vers le CyberCopCenter !" hurlent leur agent de liaison dans leurs WalkieExtraTalkings grésillants.  

Leurs deux cibles en profitent pour fuir. Le punk hurle "Promis, j'en reprendrais jamais ! Ja.mais. vous m'entendez, jaaamaaaiis !" et un rire de psychopathe en manque accompagne les échos de ses pas de plus en plus rapides dont l'écho devient de plus en plus sourd.  

 

*Générique en Synthwave*  

The Prodigy - "Funky $hit"  

https://youtu.be/PX2u59bFh_w?si=OgQeXE4Iyh_rVvQ-  

Des prostituées androïdes danses lascivement sur des dance floor de boites de strip-tease. Autour d'elles, au rythme de la musique, un nuage électrique bleuté les entoure, prenant la forme d'un Dragon. Des DolYen s'échangent de mains en mains, de l'alcool, des shoots neuronaux et des corps en mouvement. La lumière de boîte devient stroboscopique. Le tout va de plus en plus vite et monte en tension jusqu'à un meurtre d'une violence extrême : l'une des prostituée androïdes, attachée au SystèM (le Réseau Matrixiel) par des câbles directement reliés à son implant neuronale, s'est sauvagement assassinée au couteau devant l'une de ses comparses alors qu'elle chevauchait son client. Au dessus d'elle s'envole le nuage magique du Dragon.  

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CyberCopCenter, HyperQuartier de BigMarunouchi  

 

Le gros balaise à l'accent de la MégaRégion de ChibaGunmaIbaraki et au crane rasé que l'on appelle "Capt'ain" est le chef de la CyberCop, la GigaCorporation de Sécurisation et de Défense qui veille sur la ville. Les émanations de son CyGar laissent à peine sa silhouette sortir du brouillard de fumée qui l'entoure lorsque les deux flics entrent dans son bureau conjointement, faisant chacun claquer l'une des doubles-portes en verre. Après un vague tressautement, il continue à scruter l'Hyperopole dominée par le nuage draconique bleu-néon de TéchnoMagie depuis la baie vitrée de son bureau du THX-1138eme étage. Ce n'est pas parce qu'il possède un cache-oeil à l'œil droit et un implant CyberEye à l'œil gauche qu'il n'a pas le regard perçant. Et vu l'ampleur du problème, il décide de placer ses deux meilleurs agents sur le coup.  

 

Dégoutée, Slave précise à son futur acolyte : "J'travaille jamais en équipe ! "  

Et au CyberCop de pester : "Si je voulais une doublure, je sortirais avec ma RainCoat NikÉdidas mais j'ai pas peur des pluies acides... Rentre chez toi, petite !"  

La coopération a l'air fructueuse d'avance.  

Mais Capt'ain a un étrange présentiment. Et quand Capt'ain a un étrange pressentiment... il a un étrange pressentiment !  

"Dégagez, et trouvez-moi qui est responsable de c'bordel !", conclut-il dans une nouveau VapoNuage.  

 

NéonShinjuku, meilleurs planques des indics et lieux de distractions pour adultes  

 

Lorsqu'ils commencent à enquêter sur une série de disparitions mystérieuses parmi les androïdes du quartier de NéoShinjuku, Android et Slave sont menés sur la piste d'un complot diabolique ourdi par les TechnoYakuza : le nuage-dragon cybernétique est capable de corrompre les esprits des androïdes pour servir les desseins maléfiques du Gang. Et ceux-ci, ont, forcément, pour débuter, commencé à tester cette magie sur les cerveaux des prostituées ! Sinon, on serait dans un film à plus gros budget ne se basant pas sur la longueur de jupe des actrices.  

 

CyberCopCenter, HyperQuartier de BigMarunouchi, UnderSalles d'interrogatoire  

 

Lors d'une scène poignante d'interrogatoire, Android et Slave se rapprochent enfin. Ils acquièrent le respect nécessaire, l'un envers l'autre pour continuer la mission, en jouant à Bad Cop-Good Cop avec Magdalena, une prostituée déjà traumatisée par ce qu'elle vient de voir. Ils questionnent, "habillement", à l'aide d'un ÉlectroAnnuaire, l'androïde prostituée qui était déjà toute prête à parler. Entre deux témoignages de respect mutuel sur le crâne de l'AndroPatéticienne, elle leur révèle la douleur insupportable d'avoir assisté à la mort tragique de son amie, contrôlée par le Dragon, se donnant la mort sous ses yeux et ceux d'un client en se frappant elle-même la poitrine à l'aide plusieurs coups de couteau. Android ressent son implant neuronal lui insuffler une légère douleur à mesure que le récit avance. Ou est-ce simplement Cybosomatique ?  

 

Quelque part de sombre et obscure au plus profond de MégaTokyo  

 

Alors que leur enquête les mène dans les bas-fonds infâmes de la ville, Android et Slave affrontent des gangs de prostituées androïdes contrôlées par la TechnoMagie du Dragon. Certaines filles ne peuvent plus se contrôler et font le mal avant de se faire du mal. Ils ressentent le nuage bleu-néon de plus en plus présent, nimbant les êtres les plus fragiles. Les rues sont de plus en plus crasses, les corps des femmes possédées sont de plus en plus violentes, les meurtres de plus en plus dégueulasses, la TechnoMagie de plus en plus apparente et nos CyberCops ajustent leurs tirs et leur fraternité à mesure que l'enquête s'avance dans les tréfonds de bassesse de la putritude des GigaBasFonds.  

 

Quand ils arrivent enfin au TechnoMage Yakuza, Android lui-même est pris au piège par le pouvoir hypnotique du Dragon, menaçant de le transformer en une arme mortelle contre ceux qu'il a juré de protéger.  

 

Android lutte pour contenir l'emprise du Dragon sur son esprit, et dans un élan sacrificiel, il attire en lui l'entièreté de l'âme du Dragon. Son CyberSquelette en feu lui inflige d'atroces blessures internes, rongé de l'intérieur par la puissance du Dragon, tandis que Slave est confrontée à un choix déchirant : abattre son partenaire de confiance pour désactiver le Dragon, complètement contenu en lui et sauver la ville ou risquer de perdre MégaTokyo dans les TechnoFlammes de la destruction.  

 

"Fais-le" conclut Android, les yeux révulsés par la puissance MégaBleu du Néon du Dragon de Technomancie desquels s'échappent la gélatine de ses organes internes...  

 

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"Tokyo Police : Sad Stories" est un hommage nostalgique aux films d'action fantastiques des années 80, avec des scènes de combat explosives, des effets spéciaux tape-à-l'œil et un mélange unique de cyberpunk et de culture pop japonaise. Préparez-vous pour une aventure palpitante où le destin de MégaTokyo repose entre les mains de deux héros improbables !  

C'est presque ça... un film Carpet Films ! Mais c'est plus soft, parce que c'est un film Gold Production !

Scénario : (5 commentaires)
une série Z fantastique (Enquête Cyberpunk) de Tanoshi Kenzo

Tanoshi Kenzo

Écume Cascade
Musique par Virginia Courtenay
Sorti le 03 juillet 2066 (Semaine 3209)
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