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BO : https://www.youtube.com/watch?v=kxDYVRmHYM8  

Film déconseillé au moins de 10 ans  

Série B de Claude Jodorowsky (Tessaract)  

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- Cold Harbor 1864 -  

Dans un dernier sursaut d'orgueil, le Général Grant lance ses derniers bataillons sur le fort conféré. Les cadavres de l'Union sont plus nombreux que les brins d'herbes sur le sol. Les quelques soldats encore vivant regardent leurs entrailles sortir de leur corps, si ce n'était pas la cervelle de la tête. Les dernières forces engagées s'empressent de venir gonfler le nombre de mort. Certains utilisent leur feu-amis de guerre pour se protéger du feu ennemi. Le caporal Parson (Alphonse Cepini), rampe sur le ventre, levant de temps à autre la tête pour voir s'il se diriger dans la bonne direction. Cette direction n'est pas celle des combats. Assez de sang a déjà été versé, et ce qui s'en suit. Il tente de rejoindre la tente des écuries dix mètres derrières l'Etats-Major qui observe le massacre. Son uniforme est assez propre si l'on prend en compte la situation dans laquelle il se trouve. Les balles sifflent par salves. Les confédérés n'ont pas lâché leur fort mais leurs pertes sont aussi importantes. Parson parvient à s'extirper de la zone de tir et passe derrière l'Etat-Major en direction des chevaux. Il monte sur le premier qu'il trouve et tape la croupe du canasson pour le faire détaler à l'opposé des combats.  

A l'intérieur du fort les confédérés sont en ébullition. Leur victoire certaine ne leur enlève pas le goût de l'amertume. Le Général lance un appel à la sortie du fort pour regagner des mètres de terrains. Les soldats se massent devant les portes du fort attendant, leur Winchester à la main et leur colt à la ceinture pour les plus chanceux. Le soldat Heili (Orson Lee), tente de se cacher derrière le barda de branches à côté de la blanchisserie. Alors que tout les soldats crie véhément en sortant du fort il se précipite à la porte et part en direction du Sud loin de l'Union, loin de la mort.  

- Quelques part plus au sud -  

Parson chevauche depuis plus d'une huitaine d'heure. La chaleur se fait plus pesante. La soif commence à le prendre à la gorge. Les paysages se font plus arides. Il aperçoit alors au loin une petite bicoque en bois. Il s'y dirige en espérant y trouver l'hospitalité. Il toc à la porte. Un homme d'un certain âge lui ouvre la porte. L'homme écarquille les yeux, et se précipite sur le côté de la porte et s'empare de sa carabine.  

"- Putain de Yankee je vais te trouer ! La pisse aura d'autres endroits que ta misérable queue pour évacuer !"  

Parson se rappelle alors soudainement qu'il parcourt des terres sudistes vêtu de son uniforme de l'Union.  

"- Allons papy, j'ai fuis le combat pour ne pas tuer d'autres frères justement !  

- En plus de ça t'es qu'un putain de lâche ! Tous pareil ! Les frères il faut les buter mais toi tu visais pas bon. Moi je vais pas te rater !  

- Et si nous en discutions autours d'un bon repas ?Quand dites vous ?  

- Tu crois sérieusement que tu vas faire un pas de plus ici ? Je crois que ta cervelle a déjà déguerpis pied-tendre. "  

Alors que Parson entend le bruit de l'arme se charger, il déglutit un bon coup voyant sa mort arriver. Il aurait presque envie d'en rire tellement la situation est risible. Il entend un bruit sourd venir frapper un objet lourd mais creux. Il ouvre les yeux et voie le vieillard à terre.En face de lui se dresse une femme noire (Geneva Blackhouse).  

"- Vous êtes bien là pour nous rendre libre hein ? Allez entrez dehors vous allez attraper chaud. Ce vieux était mon maitre depuis que je suis enfant, ma mère lui appartenait et moi de droit."  

Parson tout juste remis du choc et de son contentement entre dans la maisonnette.  

Heili a trouvé un cheval lors de sa fuite et se dirige en direction du Sud. Toujours plus. Il entrevoit alors une petit maison au loin. Il frappe son cheval aux flancs et se précipite près de la maison. Il frappe alors à la porte. Une jeune femme nègre lui ouvre la porte.  

"- Ton maitre ou ta maitresse est ici négresse ? lui lance Heili.  

- En effet mon maitre est ici. Si vous parlez de l'ancien il est sous vos pied, six pieds sous terre. Le nouveau patron est là il mange."  

Parson regarde la porte et aperçoit l'uniforme confédéré. Il dégaine son Colt en direction de la porte. Heili fait de même.  

"- Pourquoi t'es dans le sud blanc-bec.  

- Et toi pourquoi n'es tu pas dans ton armée ?  

- Je te retourne la question."  

Les deux se tournent autours et se dévisage.  

"- J'ai déserté, pour éviter de tuer des gars comme toi.  

- Et pourquoi t'es pas parti au Nord ?  

- Pour ne pas rencontrer l'armée composé de gars comme toi. Alors pourquoi ne fêtes tu pas ta victoire avec Lee ?  

- J'ai déserté aussi. mais crois pas que c'était pour épargner la vie de Yankee.  

- Si tu me tues ton Etats-Major saura que tu es ici, je suppose, s'il est efficace. Tu seras pendu ensuite.  

- Messieurs ! Vous avez tout deux fuis la guerre ! Ne vous tuez pas ! Entraidez vous. Chacun connait plus ou moins les positions et plans de son armée. ensemble vous pourrez les éviter.  

- Elle a pas tord, lance Parson  

- C'est une négresse !  

- Et alors ?  

- Elle a tord c'est une négresse ! C'est la loi ici. Elle devrait être pendu, vocifère Heili.  

- Comme nous, nous sommes déserteurs. Je vais tenter de rejoindre Houston mais j'aurai besoin de quelqu'un qui connait le pays.  

- Pourquoi je ferai ça ?  

-Sinon je t'enverrai une lettre sympathique à ton Etat-Major en donnant ta position.  

- Je te tuerai avant !  

- Je ne pense pas; Il n'y a pas de mystère si tu n'es que soldat levé.  

- Bon je pense que c'est dans not' intérêt à tout les deux. Je t'accompagnerai jusqu'à Houston mais c'est tout.  

- Je viens avec vous ! J'ai toujours rêvé de voir la ville et les belles toilettes. "  

Le petit groupe a quitté la maison. Une calèche appartenait au vieillard et permet au groupe de voyager plus confortablement. La présence de Nia (Geneva lackhouse) crispé Heili, qui plus est sur son territoire. Ils entraient dans leurs deuxièmes jours de voyages. Il s'arrêtaient deux pas jours dont une fois le soir pour dormir au beau milieu des plaines et déserts.  

Les routes étaient plutôt calmes ce que ne manqua pas de souligner Parson.  

Une petite silhouette sauta sur la route ou du moins ce qui y ressemblait. Elle braqua son arme sur le convoi.  

"- Donnez moi tout ce que vous avez !  

- Le hic c'est qu'on a rien ... lança Parson."  

Le bandit, dégouté balança son foulard qui couvrait son visage. Un visage féminin apparu. (Frances Gould)  

"- C'est toujours pareil ! Ici il y a que les déserteurs ou bien les pauvres gens qui passent. Et aucun moyens de partir d'ici. Je mourrai de soif avant d'arriver à une voie plus rentable. Ici j'ai ma planque au moins je vis de ce que je sache ...  

- Une femme bandit ?! Quesque vous foutez ici ?!  

- J'ai fui la blanchisserie de l'armée il y a deux ans. Je me suis retrouvé ici sans avoir d'autres endroits où aller. "  

Parson se tourna vers Heili et lui dit que un compagnon de plus ne ferai pas de mal. Il avait beau montrer son avis négatif, Parson invita la bandit à monter avec Nia.  

Tout semblait promettre à un voyage désormais tranquille jusqu'à Houston. Semblait ...  

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Alphonse Cepini : Caporal Parson  

Orson Lee : Soldat Heili  

Geneva Blackhouse : Nia  

Frances Gould : le Bandit  

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