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Joe George

Quand je (Cyril Cox) rencontra cet homme, j'habitais dans un village au nord du Texas. J'avais alors dix neufs ans. Ma famille venait de se faire tuer par Roger et sa bande, c'est froid dit comme ça mais c'est comme ça que je l'ai vécu. Mes parents ne me montraient aucun signe d'affection, ils ne m'aimaient pas et moi je les détestais, ça me rend triste quelques fois. J'avais toujours voulu être cowboy mais, à chaque fois que je montait sur un cheval, j'avais peur qu'il craque à cause de mon poids, car oui, je suis très gros. On me surnomme le pouf, et on dit de moi que je suis l'homme le plus gros du far west; c'est peut-être vrai. Joe George (Scott Paulson) était donc à la recherche des ces malfrats, pas parce qu'il voulait la justice mais pour un raison très personnel que j'appris que bien plus tard. Je fit sa rencontre juste après le drame de ma famille; j'étais assis au bar du West Side Saloon sur ce tabouret ridicul qui avait peine à soutenir mes larges et imposantes fesses. Joe George entra dans ce bar et comme dans tout bon western qui se respecte, il n'y avait plus un bruit. Il marcha lentement vers moi prit un de ces minuscules tabouret et dit d'une voix grave:  

"-un wiskey.  

J'étais impressioné et en même temps confu, c'était la première fois que quelqu'un étais si prêt de moi et n'avais pas dévisagé ma forte corpulence. Cependant, un homme attablé lança: -Eh! Le cowboy! Tire lui dessus ça le dégonflera un peu ! Hahaha!  

A ces mots, je me sentis oppressé et apeuré. Joe me regardais fixement dans les yeux et j'avais du mal à soutenir son regard. Des gens lançaient dans le bar:  

-T'a la trouille mauviette ?  

Joe me regardait toujours, il sorti délicatement son arme, me pointa du bout de son revolver. L'ambiance était lourde et oppressante. Et d'un seul coup il abaissa son arme et tira dans mon tabouret qui cassa et me fit tomber sur le sol. Il tira sur dans le coeur d'un homme qui était derrière moi et que je cachais. Alors que tous étaient stupéfiés par la précision du tireur, il me hissa debout tant bien que mal, me fit sortir du bar et me pris avec lui sur un cheval volé; notre aventure commençait.  

 

Joe George était un homme sage, un homme de valeur, qui n'allait pas dans la précipitation et qui réfléchissait à ses actes, TOUS ses actes. Nous étions donc au milieu de l'aride désert de roches, quelque part entre deux villes, avec une gourde, deux chevaux et un revolver. Je ne lui avais pas dit un mot et il tentait tant bien que mal de me faire parler:  

-Si tu ne veux pas parler, ça te regarde mais je pourrai te laisser pourrir ici, sais-tu où nous sommes.  

A ces mots je me résolvais à répondre:  

-Où ?  

-Halellouya ! Je te le dirai avec plaisir mais je devrais te tuer après.  

Voyant que je paniquais tout à coup, il se mit à rire avant d'ajouter que c'était une blague, de mauvais goût, pour moi en tout cas…  

 

Nous arrivâmes dans devant un petit canyon et il me fit signe de le suivre, m'engouffrant avec lui dans une trappe dont je ne connaissais pas les secrets. Dans un coin sombre, le gouffre abritait un arbuste, comme poussé artificiellement à l'ombre des parois. Joe se pencha au pied de l'arbuste, et avec sa main, dépoussiéra le sol découvrant un sac bien rempli dont les pièces d'or faisaient les cliquetis du bonheur pour un pauvre comme moi.  

Nous sortîmes ensuite du canyon comme nous fumes rentré. Nous continuâmes ensuite notre chemin jusqu'à la ville de "Hifary" dans une ambiance de bons amis dont je n'avait jamais connu la saveur.  

 

Puis s'en suivi une série d'actions et d'événements parfaitement confus qui mit Joe George, et moi avec, dans une situation plus que délicate. En quelques mois, la ville que Joe avait connu était tombée aux mains des brigands. Ce qui tombait bien puisque c'étaient ceux qu'il cherchait. En arrivant, les panneaux étaient par terres, la ville avait l'air vide de sens et de vies. Soudain nous entendîmes un coup de feu dans le saloon en face de nous, suivi de plusieurs coups de feu. Puis un homme sorti, accompagné de deux autres hommes. Ils posèrent sur nous un regard fusillant et agressif; pour la première fois je me sentais important. Ils ne se moquèrent pas de moi, ils me prirent au sérieux avec mon revolver sur la ceinture et Joe George avait une affaire d'amour à régler avec eux. Le vent soufflais sur le sable chaud et le soleil faisait dégouliner sur mon front une sueur qui n'influença pas la course de mon bras pour prendre en main mon calibre et tirer sur le front d'un des deux larbins; je ne me savais même pas capable de ce geste. Joe fit de même et exécuta les deux autres hommes. Il venait de tué les assassins de sa femme (Aimee Kahn). C'est froid dit comme ça, mais c'est comme ça que je l'ai vécu. Je tourna la tête vers lui et vit la hargne et la folie dans ses yeux. Il avait pensé que la vengeance mettrai fin à sa souffrance mais elle ne fit que la multiplié. Il entra dans le saloon dont les hommes étaient sorti et tua tout le monde. Il fit de même dans les autres battements tua homme après homme. La ville n'habitait plus que des morts, et je crois que je m'étais mis à pleurer découvrant ce spectacle de plus en plus sanglant, en sanglot je culpabilisais me sentant responsable. Après ce massacre, des affiches de Joe George circulaient de partout dans le pays.  

 

J'avais vu un homme changeait en une seconde et je changeais peu à peu avec lui. Ses actes ne firent qu'empirer au fil du temps, Joe continuait victimes après victimes et tuait entrainé par la folie du sang. Je dû faire quelque chose pour l'arrêter même si nous étions devenus très proches mais ses agissements ne moururent pas avec lui… Il me forgea un nom et je renaquit de ses cendres. Je me nomma "Joe George" à mon tour, et mon empire se fit grand à partir de son décès.  

 

Je rencontra alors Emma, quelques années plus tard (Coralie Barry), elle même criminelle. et à nous deux, le far west nous appartenait. Les villes étaient à nous, les chérifs étaient à nos pieds, les pistolets rengainaient quand nous passions. Quelques fois je repense à mes dix neufs ans et je me dis que je n'était qu'un lâche...  

 

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Soudtrack: https://www.youtube.com/watch?v=m6BQKFs3-VM  

 

"JOE GEORGE" Scott Paulson, Aimee Kahn, Cyril Cox, Coralie Barry, réalisé par Benjamin McFive, music Lisa Willhyams écrit/produit par Axel Five.

Scénario : (2 commentaires)
une série B d'action (Western/Drame) de Benjamin McFive

Scott Paulson

Aimee Kahn

Cyril Cox

Coralie Barry
Musique par Lisa Willhyams
Sorti le 26 août 2034 (Semaine 1547)
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