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Eureka Films présente

The god of the jail

/* Traduction *\

Le dieu de la prison

/* Résumé *\

Un pièce assez froide apparaît. Une personne est allongée sur une sorte de lit médical et d'autres personnes, debout, se promène autour. La personne allongée est habillé d'orange, et les autres de bleu. On comprend bien vite qu'il s'agit d'une salle de mise à mort et que la personne allongée est le condamné. Il semble ne plus bouger beaucoup. Soudain, une voix-off vint percer le silence.

Ce type que vous voyez n'est personne d'autre que moi, Harry Williams (Rémy Eloy), alias le Dieu de la prison. Je suis né en 1964 à Denver où j'ai grandi dans une famille assez... instable. Je n'ai presque connu pas mon père, tué dans une fusillade de gang, et ma mère n'était pas vraiment du genre à se préoccuper de ses fils mais plus de s’inquiéter à trouver une dose de drogue avant qu'elle ne tombe à cours. Le fruit ne tombant que rarement loin de l'arbre, je suivis l'exemple de mes parents. Dès mes 14 ans, je commençai à dealer. Je me fis d'ailleurs très vite un nom. En effet, étant loin d'être bête, j'avais souvent une longueur d'avance sur les poulets. Je me pensais invincible, voir même un peu trop... En 1986, alors que je venais d'avoir 22 ans, je n’avais pas moins de 12 personnes sous mon chef et j'étais impliqué dans presque 7 meurtres -principalement des concurrents. Je m'apprêtais à faire un de mes plus gros coups. Un camion, acheminant une demi-tonne de drogue, allait arriver à Denver. Mais trop confiant, je n'ai pas été assez discret. Mon fournisseur était en fait un infiltré du FBI. J'ai bien essayé de fuir mais ces cons avaient bien prévu leur coup. Résultat, je me suis fait complètement avoir et j'ai écopé de 40 ans de prison, ce qui est selon mon avocat "une chance". Et en quelques semaines, me voilà dans une prison fédérale, une des moins sympathiques. Mais quitte à vivre en prison, autant y imposer mes lois.

Déjà quelques semaines après mon arrivée, j'avais trouvé un fournisseur de drogue. Drogue que je revendais contre des services et de la thune. Je payais ainsi des gardes du corps ainsi, des privilèges, ... Je devenu petit à petit le dieu de la prison. Je dictais mes lois. Qui pouvais allez à la cours, qui pouvais avoir de la drogue, qui pouvait être digne de confiance,... je décidais tout cela. Je me sentais encore plus puissant que dehors. Mais ce n'étais pas du goût de tout le monde. Franz Carl était un autre dealer influent. Il ne voyait pas d'un bon œil mon arrivé. Il a d'abord essayé de menacer mes fournisseurs, puis directement moi. Il ne savait pas vraiment à qui il avait à faire. Je savais bien que je ne pouvais pas le tuer, on aurait su directement que c'était moi. Il me fallait un moyen plus subtil. Je me rendis donc en bibliothèque afin de trouver ce moyen. Et après quelques jours, ma vengeance était toute trouvée: la thuyone pure. La thuyone est un composé chimique qui a comme particularité de rendre fou celui qui en prend. Je demandai donc à mes fournisseurs de m'en procurer. Ce ne fut pas facile mais quelques menaces mises à exécution ont aidé les choses. Ensuite, je m’inscrivis aux programmes d'apprentissage de la cuisine, ce qui me permettait de servir les prisonniers lors du repas de midi. Je mettais donc la thuyone dans le vers de Franz. Afin de savourer sa chute, je lui mettais des petites doses. Ainsi, il perdait la tête petit à petit. Il commença par voir des hallucinations, puis il s’automutila et, 2-3 semaines plus tard, il agressa d'autres détenus. Il fut ainsi déplacé en isolement. Et pour le voir dépérir, je me proposais à lui apporter de la nourriture dans sa cellule. Les gardiens me félicitèrent de ma bonne volonté. Et, le comble du comble, c'est que Franz me prenait de plus en plus pour un ami. Il me racontait ses hallucinations et je lui disais que ça devait être vrai, que c'était les gardiens qui lui mentaient. C'était tellement jouissif. Et puis je commença à en avoir marre et je lui donna une dose très forte de thuyone, de quoi lui donner des séquelles à vie. Après ça, il fut définitivement hors jeu.

Durant mon passage en prison, j'ai tué 4 détenus au total. Deux qui ne m'ont pas respecté, un autre dealeur et le quatrième, un témoin qui était au mauvais moment au mauvais endroit. A chaque fois, j'ai été aussi méticuleux que possible. Je ne laissais rien derrière moi. De moins, c'était le cas pour les 3 premiers car le témoin, lui, j'ai dû me précipiter... Ce con s'était mis à gueuler. J'ai eu le temps de faire ce que je devais faire et de fuir mais la secrétaire de la prison, Akima Jane (Marine James), m'avait vu en train de fuir en courant. Elle n'eut pas difficile à faire le lien avec le meurtre. J’ai tout de suite essayé de la soudoyer mais elle ne voulait rien entendre. Et je ne pouvais rien lui faire, des barreaux nous séparaient. J’étais coincé. Deux heures plus tard, on me neutralisa et me colla au mitard. Et quelques semaines plus tard, j'étais condamné à mort, par injection létale. Mais j'établis un plan des plus audacieux.

Plan en 3 étapes. Tout d'abord, il m'a fallu soudoyer quelques gardes. Pas chose aisée mais ceux-ci étant si mal payé, ont accepté. Ensuite, il m'a fallu me procurer du potassium qui a comme particularité de pouvoir provoquer des arrêts cardiaques temporaires. Et pour finir, prévoir de quoi sortir. Vêtements, armes. Paradoxalement, c'est ce qui fut le plus facile. Et le 17 juillet 1996, ce fût le grand jour.

Trois gardes et un révérend vinrent m'accompagner jusqu'à la salle de mise à mort. Je m'allongea et un garde implanta la seringue. Si vous n'avez jamais vu une exécution par injection létale. Il y a un total de 4 seringues. Dans mon cas, j'avais remplacé dans les 3 premières de l'alcool pour m'endormir et dans la quatrième le potassium pour provoquer un arrêt cardiaque. Et c'est là que nous retournons au présent.

Après quelques instants, un médecin légiste s'approcha du corps et me déclara mort. Une équipe de garde le déplaça dans la morgue, un bâtiment extérieur à la prison. Durant le voyage, un des gardes déposa discrètement les vêtements et un couteau. Comme prévu, je me réveilla dans la nuit. Je pu sortir de la morgue sans trop de soucis et me voilà dehors... avec un seul objectif, me venger. Akima, tes jours sont comptés.

Soudain, une sirène retentit. Harry avait oublié les caméras et s’était fait repéré. Il courut à toute vitesse. En quelques secondes, des gardiens et des chiens furent mobilisé pour le trouver.

Que le traque commence !

Une traque qui sera… des plus explosives !

/* Distribution *\

Réalisé par Amaury Eriksen

Rémy Eloy dans le rôle de Harry Williams

Marine James dans le rôle de Akima Jane

/* Fiche technique complète *\

Budget Technique : 30 000$

Budget réalisation : sous contrat

Budget acteur : sous contrat

Budget Publicitaire : 3 000 000$

-Budget total : 3 030 000$-