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Philadelphia Productions présente
Les Indiens

 

Musique: https://play.spotify.com/track/3KcSchfnuVpnOs1wYnmVXt  

 

Un flm de Nicholas Buffett.  

Composé par Lisa Wilhyams.  

Bradley Jarre est Mick.  

Mandy Constantinesco est la mère.  

Alexander Langhorne est Nick.  

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Mick O’Hara était un habitant de la petite ville de Sterlington, dans le grand Ouest américain, à la confluence entre le désert et une réserve indienne. Il exerçait la profession de ferronnier, il forgeait les fers des chevaux et même certaines dagues. En ce temps, on n’utilisait guère les armes blanches, les pistolets et les fusils faisaient justice parmi la majorité des gens. Ils étaient faciles d’utilisation et permettait de se défendre contre les Indiens ou les brigands. La ville de Sterlington était une ville moyenne pour l’époque : des maisons, une mairie, une prison, une banque sans oublier les nombreuses fermes qui jouxtait la ville. Mick habitait seul dans sa petite maison, à l’écart des autres. Il était un grand gaillard, il avait des cheveux blonds et un regard perçant. Ses mains étaient habiles et lui permettaient de faire de nombreuses activités (il pouvait construire des outils ou encore déverrouiller des serrures). Il portait toujours un châpeau de couleur marron. Il aimait dormir, quand il rentrait de sa longue journée de travail. Cependant, le matin, avant d’aller travailler, il pasasit au saloon. Le tenant, Tozzato, un italien, posait souvent des questions. Quelquefois, quand elles étaient trop indiscrètes, O’Hara ne répondait pas et buvait sa bière d’un coup sec. Sa mère vivait elle aussi dans une maison, isolée, vers les montagnes et les Indiens. Ces derniers étaient pacifiques mais il ne fallait pas empiéter sur leur territoire.  

 

Justement, les grands dirigeants des firmes internationales voulaient exploiter les montagnes car celles-ci contenaient de l’or et des minéraux précieux. Ils commencèrent à construire des puits et des mines sans se soucier des autochtones qui observaient sans rien dire, sans rien faire. Ils étaient imprévisibles, personne ne savait ce qu’ils allaient faire. Un jour, le shérif du coin l’informa que sa mère avait été enlevée par les Indiens :  

 

Vous êtes bien Mick O’Hara, ferronnier ?  

-Oui c’est moi, mais pourquoi êtes-vous ici, shérif ?  

-C’est compliqué à vous annoncer, cela ne vous laisseras pas indifférent.  

-J’ai un héritage caché ?  

-Non je crains que ce soit bien plus pire que ça.  

-Dites.  

-Votre mère a été enlevée par les Indiens.  

-Quoi ? Vous êtes sérieux ?  

-Oui, absolument et vous le voyez à mon visage.”  

 

Il alla tout de suite à sa maison et réfléchit à ce qu’il devait faire. Il voulait allait sauver sa mère des mains des Indiens mais il y avait un léger problème. Il était seul. Oui, seul. Les seules personnes qu’il connaissait des cowboy soûls ou des voleurs mal intentionnés. Il pesa le pour et le contre. C’était très dangereux mais il n’avait pas d’autre choix. La gravité de la situation lui imposait de réfléchir rapidement et sagement. Il ne voulait pas faire d’erreur. Cette nuit, il parcourut de long en large sa petite habitation. Il y avait un petit lit à côté de la fenêtre qui donnait sur la rue principale. Une armoire trônait au fond, et une petite table était posée au milieu. Une bouteille d’alcool vide était là, un verre se trouvait également à côté.  

 

Après maintes discussions dans sa tête, il se décida: coûte que coûte il irait libérer sa bonne petite mère. Et puis comme ça il aurait quelque chose à raconter quand il reviendrait à la ville, sa mère dans les bras. Il n’avait jamais vu plus loin que l’orée de ce village. Son enfance, son passé, son présent et peut-être même son futur étaient liés à cette bourgade. Mais il avait teriblemment envie de voir de nouvelles choses et cette occasion, bien que négative, lui donnait la possibilité de s’enfuir. Il ne dit à personne ce qu’il allait faire. Il ne voulait pas déclencher une guerre, bien que cet évènement avait amoindri les relations entre Blancs et Indiens. Il prit un cheval qu’il loua quelques jours, s’acheta un fusil et des provisions. Il mit aussi un chapeau large, qui était de couleur jaune. Il se laissa pousser la moustache et partit une nuit où personne n’était dans les rues. Il avait prit à l’est, vers les montagnes, et le territoire des Indiens. Il était sûr de sa direction car le vent soufflait toujours dans cette direction. De plus, les montagnes étaient bien reconnaissables de loin. Dans la plaine qui précédait ces monts, il y avait quelques coyotes, des cactus et bien sûr de la poussière, beaucoup de poussière. A certains moments, Mick ne voyait pas plus loin que quelques mètres néanmoins il avait toujours en vue son objectif. Quand il fut arrivé, non loin des mines, il descendit de son cheval et alluma un gros cigare. La fumée se dissipait dans l’épaisse brume. Il continua à pied, toujours son cheval à la main, et s’avança vers le Nord. Les paysages se ressemblaient tellement. Du désert rouge à perte de vue.  

 

Après plusieurs heures à marcher sur la même terre ocre, et sableuse, il vit une silhouette couchée. Il se jeta immédiatement derrière un rocher et observa attentivement ce qui l’avais fait peur. La chose ne bougeait pas. Elle semblait être endormie. Il se dirigea, en rampant, vers l’endroit où il avait aperçu cette ombre. Il se rapprochait de plus en plus, jusqu’à ce qu’il vit un visage. La personne qui était couchée par terre n’avait rien d’un coyote ou d’un serpent. C’était un grand gaillard, il avait une belle moustache, du même type que portait Mick, ensuite, il était vêtu tel un bandit. Deux pistolets à la hanche, un grand poncho pour passer inaperçu et quelques cicatrices ci et là. Mick s’éloigna et se reposa à l’écart, observant le curieux personnage. Quand le soleil se leva, la silhouette se leva et s’étira. Elle fit un feu et mangea quelques aliments. A ce moment là, Mick surgit d’un coup, son fusil pointé sur l’inconnu. Celui-ci fit un bond en arrière et leva les mains. Il dit ensuite d’une voix forte et claire:  

 

A qui ai-je le droit pour m’arrêter ? Lucky Luke ? Hahaha…  

-Je veux juste libérer ma mère.  

-La libérer de la prison ? Ca va être facile, je l’ai déjà fait plusieurs fois.  

-Non des indiens.  

-Ah alors là ça va être plus compliqué, il va falloir ruser.  

-Si vous m’aidez je vous remets en liberté et j’évite d’utiliser cette belle arme que je n’ai jamais utilisée d’ailleurs.  

-Vous êtes un gars de l’Ouest et vous n’avez jamais utilisé de fusil ? Laissez moi rire… ”  

 

Il ria bruyamment, en effet ce que venait de dire Mick était fort étrange. Il était fils de ces colons qui avaient traversés les Etats-Unis avec leurs armes. L’idée qu’un habitant de l’Ouest ne savait pas se servir d’une arme était inconcevable pour la plupart des personnes. Tout le monde avait un colt, une carabine ou un fusil à pompe chez soi. Mick demanda ensuite le nom de son étrange bienfaiteur:  

 

Quel est votre nom ?  

-Nick Conley, brigand spécialisé dans les casses depuis 15 ans. 5 évasions.  

-Alors je suis rassuré, dites, il est où le repère des Indiens ?  

-Vous étiez dans la bonne direction, c’est vers le Nord, mais surtout à l’Est. Il faut faire attention à ne pas se faire repérer, les Indiens le jour chassent, il est donc impossible de voyager de jour sans se faire repérer. C’est pourquoi, quand nous serions arrivés au début du territoire indien, nous voyagerons que de nuit.  

-Ils sont si dangereux que ça ?  

-Oh oui, ils n’ont peut-être pas d’armes à feu, mais ils sont bien trop nombreux pour être vaincus même avec la force de la poudre.  

-Combien de jours ?  

-Je dirais 1 et demi voir 2, on n’y est pas très loin”  

 

Nick était plutôt un leader, une grande tête et une grande bouche. Sa voix inspirait le charisme et la rhétorique, et pourtant je doute que Nick était une personne avec beaucoup de culture. Il indiquait toujours à Mick où aller, où s’arrêter et en même temps lui dévoilait son plan afin de subtiliser sa mère des affreux autochtones. Il voulait créer une diversion, il allait chevaucher avec son cheval et harceler les Indiens. De plus il tirerait quelques coups de feu dans les airs afin de créer un simulacre d’attaque. Ensuite, il les poursuivrait jusqu’à ce qu’ils arrêtent de le poursuivre. Nick garderait le cheval, Mick aurait sa mère et tout irait bien. La première nuit passée ensemble fut assez dure. Ils étaient à l’abri sous une grotte mais le vent soufflait fort et à chaque fois, le feu s’éteignait. Ils grelotaient sous une faible couverture. Ils entendaient les cris des canidés à la pleine lune. Mick observait la plaine s’étendant à l’infini, de couleur jaune et ocre. Les quelques monts qui étaient présents découpaient le ciel. Il avait confiance en Nick. Il avait tout à gagné, s’il était un brigand, il devait être recherché et un cheval était le meilleur moyen de s’échapper aux shérifs.  

 

Le jour suivant, ils atteignirent la frontière du territoire des Indiens. Celle-ci était marqué par une grande arche naturelle qui s’élevait dans les airs. Il se détournèrent de celle-ci et contournèrent par la gauche pour se cacher en amont du camp. Ce soir, ils allaient devoir mettre à éxecution leur plan. Mick avait de l’appréhension, il y avait de grands risques qu’ils soient repérés. Mais la stratégie de son compagnon, aussi absurde qu’elle puisse paraître, était le seul moyen de libérer sa mère. Il accepta donc de tenter, à défaut de réussir. Il n’avait pas le choix. Ils s’étaient installés sur une crête montagneuse et pouvaient observer de là, le camp de la tribu des Arahaucas. Les tentes étaient disposées en désordre autour d’un totem central. De faibles volutes de fumée s’élevaient et disparaissaient dans le ciel nocturne. Vint ensuite, le temps de commencer le subterfuge. Nick lui dit:  

 

J’y vais, bonne chance, et utilise ton arme au cas où quelques uns seraient restés. Adieu  

-Au revoir, merci pour l’aide.  

-De rien, je vais m’amuser avec ces petits indigènes. Ils ne savent pas poursuivre.”  

 

Il s’en alla, deux colts à la main et partit tel un éclair se frayant une place à travers les airs. Mick s’asit alors et observa attentivement la direction vers laquelle son accolyte était partie. Il tendait l’oreille pour savoir à quel moment il allait devoir dévaler la colline à toute vitesse. Il avait peur. Des gouttes de sueur coulait de son front. Sa respiration était lente et bruyante. Il entendit un bruit. Un bruit de tir mêlé à de grands cris de stupeur. Il voyais une ombre là-bas, se déplacer rapidement vers l’est, se devait être lui. Nick courut alors de toutes ses forces vers le camp, mettant chaque muscle en action et gravissant les rochers et les cactus qui parsemaient la colline et la plaine. Quand il fut arrivé, il n’y avait personne. Le camp était désespérément vide. Les Indiens poursuivaient Nick. Et il avait peu de temps devant lui, il entra dans une tente au hasard et vit, sa mère. Attachée, entravée, le teint émacié, elle sanglotait faiblement sur le côté. Nick la prit immédiatement et s’en alla de ce camp. Elle était lourde mais Nick ne ressentait pas cette lourdeur. La gravité du moment envahissait son esprit. Il marcha, courut à travers les plaines pour éviter les plaines. Quand il regarda en bas, il vit les Indiens qui étaient revenus, leurs chevaux étaient garés autour d’une barrière. Il se détourna de ce paysage, et regarda vers l’horizon. Le soleil luisait. Une grande lumière pâle. Il n’avait pas fini son périple, mais le plus difficile était passé....

Scénario : (1 commentaire)
une série B d'action (westernesque) de Nicholas Buffett

Bradley Jarre

Mandy Constantinescu

Alexander Langhorne
Musique par Lisa Willhyams
Sorti le 04 juin 2033 (Semaine 1483)
Entrées : 4 434 417
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