Adapté de la série de bande dessiné du même nom.  

L’Europe est victime de la guerre. Celle-ci ravage les pays tant bien du point de vu économique que civil. De nombreuses personnes sont dans l'obligation de quitter leur famille et leur foyer pour se rendre sur le front avec comme une unique espoir la volonté de rentrer un jour chez soit. Le vieux continent est un viel homme qui a du mal à se remettre de l’accouchement de son XXème siècle. La tension entre les peuples, entre les classes et entre les rois est à son comble. Les premiers veulent retrouver leur terre, les seconds leur dignité et les derniers leur prestige. Il leur suffira d’une étincelle pour allumer l’infernal brasier de cette guerre qui n’aura de grande que l’ampleur du carnage qu’elle a engendré. Cette étincelle, un coup de feu qui a retenti sous le soleil de Sarajevo par une belle journée de juin…  

La douce chaleur du début de l’été ne laissait pas présager le drame qui allait balayer l’Europe et le Monde.  

La guerre s'annoncait intenssive et de courte durée, tous étaient loin du compte...  

Le jeune Etienne Cazenac dore sous un soleil de plomb regrettant déjà de devenir un Homme de Dieu sous l’impulsion. Il aurait préféré faire comme son frère Henri, défendre son pays et se lancer à l’assaut de vastes expéditions au-delà des colonies. Cependant, son père l’en a toujours empêché et a tout mis en œuvre pour conserver son fils cadet dans le domaine familial.  

Etienne ! Au loin, Louise, la femme de Henri lui fait signe de venir au plus vite. Ce fut en la voyant nue par mégarde se baigner dans la rivière longeant le domaine que les doutes d’Etienne furent confirmés. Il ne pouvait pas être un Homme de Dieu, il ne se voyait pas passer le reste de sa vie au sein de ce domaine familial tenir compagnie à son père. Il avait besoin de voir le monde, de découvrir de nouvelles cultures, de vivre sa vie tout simplement.  

Tous sont réunis devant la demeure familiale, Henri tire une tête qui en dit long sur la situation. C’est un attentat de la main noire, l’archiduchesse aussi a été tuée. Valois désire te voir au plus vite. Lorsque Etienne arriva à leur niveau, tous mirent fin à la discussion. Le père Cazenac, chef de la famille embrasse son fils et lui fait signe de ne pas oublier sa croix. Etienne ne fait plus attention à tous ces détails, on l’avait trop souvent mis à l’écart. Même Louise obtient d’avantage d’attention et de compréhension que lui auprès de son père. Leur mère est à leur côté, tentant de faire bonne figure face à son fils. Henri la prend une dernière fois dans ses bras avant de préparer ses affaires.  

Le lendemain, Henri salue une dernière fois sa femme, ses parents et le jeune Etienne en lui affirmant qu’il se reverrait bientôt. Au fond, personne ne peux savoir si ces paroles s’avéreront exactes, surtout en temps de guerre…  

Octobre 1914, dans le Nord de la France, un village, ou du moins ce qu’il en reste…  

Le silence, après le fracas des bombes et les cris de l’exode, recouvre les ruines d’où la ville a disparu. Dans ce « no man’s land » peu osent s’aventurer, qu’ils soient français ou allemands. Il faut avoir une bonne raison pour y risquer sa vie, le courage, la folie ou le devoir, mais il est des rendez-vous qu’il ne faut pas manquer, surtout si l’on n’y est pas attendu.  

Avez-vous apportez les derniers plans de votre état-major ? Nous devons à tout prix contourner votre armée avant d’atteindre la mer !  

- Ne vous en faites pas ! Vous aurez toujours vos informations en temps voulu pour préparer vos contre-attaques. En ce qui concerne notre affaire, avez-vous soumis ma demande à vos supérieurs ?  

Un bruit vient interrompre la discussion, le capitaine Henri Cazenac n’as pas suffisamment été discret et le voilà découvert. Les coups de feu retentissent…  

Lorsque le facteur arrive à vive allure sur son vélo, Louise comprend immédiatement la mauvaise nouvelle qui l’accompagne. Henri est mort… Ces mots résonnent en continu dans sa tête et elle continu de trembler peinant à reprendre ses esprits.  

Le père d’Etienne et Henri a tenté de faire bonne figure même si un homme attentif pouvait distinguer un visage crispé face à l’annonce de la mort de son fils. C’est Etienne qui a eu le plus de difficultés à admettre la mort de son frère. Celui qu’il a toujours admiré, qu’il avait pris comme modèle n’est désormais plus de ce monde.  

Il était en mission et suivait à la lettre les ordres donné par le Général Valois. Il venait de démasquer ce qu’on appelle plus communément un traitre qui refilait des informations capitales aux allemands. Malheureusement il fut découvert et abattu sur le champ.  

Louise explique calmement à Etienne ce qu’il est arrivé à son frère tandis que ce dernier essaye de garder son calme. Il boue de l’intérieur et en veux particulièrement à son père qui a refusé de l’envoyer sur le front pour défendre son pays. Alors que des milliers d’hommes meurent en l’honneur de leur pays, Etienne reste sur le domaine familial, à l’abri des balles, préservant sa vie pour Dieu afin de devenir un Homme d’ Eglise.  

Etienne n’a pas réussie à fermer l’œil de la nuit. Comment trouver le sommeil alors que l’assassin de son frère est toujours en vie, à se pavaner au sein des tranchées françaises, à l’abri de la justice. Une chose est sûre, ce crime ne peut rester impuni. Discrètement, Etienne se prépare et fait son sac, ce n’est pas à son père de lui montrer la voie à suivre, il est en âge de prendre ses propres décisions et choisir sa vie, son destin…  

Sans faire de bruit, Etienne descend les escaliers mais un mauvais timing le fera croiser la route de Louise. Sans dire un seul mot, la jeune femme fixe Etienne avant de détourner le regard et aller en direction de ses appartements. Elle ne dira rien, elle fera mine de ne pas l’avoir surpris s’échapper à une heure tardive, peut-être par compassion, peut-être par esprit de vengeance.  

Etienne quitte la demeure et prend route. Il va s’engager et tuer des allemands mais son véritable objectif est d’enquêter sur la mort de son frère et démasquer le coupable…  

Les obus résonnent au travers des tranchées, Etienne reste à l’abri, arme à la main, prêt à dégainer. Il a enfin une piste sur la mort de son frère grâce à une infirmière qui travaille à l’arrière, dans le camp retranché. Cette dernière lui a appris que son frère était venu rendre visite à un jeune lieutenant mourant. Ils auraient discuté durant plus heures avant que la mort ne prennent ce valeureux soldat.  

Etienne doit la retrouver ce soir pour qu’elle lui en apprenne d’avantage, elle va lui présenter un certains Gustave Hulliet, qui semble très intéressé par la venue d’Etienne qui pourtant ne représente rien. A travers les diverses discussions qu’il a pu surprendre entre son frère et Louise, il sait que Henri n’était pas un simple soldat. Il possédait un rôle important au sein de cette guerre, espion, agent double, détenteur d’une arme secrète, d’un secret ? Tant de questions et aucune réponse.  

Un film de Lisa Joseph en plein cœur de la première Guerre Mondiale. Suivez Etienne Cazenac qui part chercher des réponses sur la mort de son frère et percera un vieux secret de famille.  

Avec  

Dirk Delerue : Etienne Cazenac  

Cecilia Constant : Eglantine/l'infirmière  

Bernhard Sansel : Henri Cazenac  

Clarisse King : La mère Cazenac  

Ian Larson : Le père Cazenac  

Zoé Mears : Louise