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DMD Tristana Prod présente
Petits Films Roses

SELECTION CONCOURS ROSE 2033.  

Durée : 2h  

 

 

« Bon d’accord ce n’est peut etre pas LA meilleure idée qu’on ait eue mais réfléchissons y ! Pourquoi pas ? »  

 

Judy Grimmaud nous accueille dans les bureaux de DMD Tristana Prod. Elle est accompagnée de Clément Bates, ancien réalisateur pour feues les productions Mandown, qui vient d’accepter le poste de Directeur Artistique chez DMD Tristana Prod. Pour rester dans le volatile, si Daresha Mandown est le phénix, Judy et Clément sont désormais l’aigle à deux têtes de DMD Tristana Prod, qui allient orientations artistiques et recrutement de talents.  

L’idée était une vaste blague au commencement, puis est devenue un projet, une expérience.  

 

« Tout a commencé quand j’ai posé la question de savoir ce à quoi les spectateurs de GerardMerveille s’attendaient pour ce concours Rose. C’est à ce moment que Clément a suggéré l’idée qu’on pourrait faire un micro trottoir, comme à ses commencements, pour prendre un peu la température, là comme ça caméra à l’épaule… ».  

 

Le concours couleur est un concours lancé à l’origine par Great un producteur de GerardMerveille désormais disparu. Les éditions bleue, rouge et verte ont été de grands succès.  

Peu de spectateurs sont au courant mais le choix de la couleur pour la nouvelle édition, s’est fait par vote des maisons de production. Le choix était donné entre le Jaune, le Rose et le Violet suggéré au dernier moment par Misterdada Studios. Les maisons de productions se sont alors pour certaines lancées dans une véritable campagne. C’est le cas de Paavo Vayrinen d’ISP qui se démarque par son crédo « Think Pink ».  

 

« … tout a commencé avec un tweet assez quelconque : "Pour l'organisation du Concours Rose #ThinkPink". Quelques heures plus tard, le hashtag avait été repris par plusieurs milliers d'utilisateurs. Je venais de faire mon coming-out, les plaisanteries basses n'ont donc pas manqué. Certains parlaient d'une nouvelle preuve de l'influence du lobby LGBT, de mon rôle de pantin propagandiste ... Il n'en fallait pas davantage pour me stimuler ! Et c'est donc là que le mouvement Think Pink a véritablement commencé. Campagnes d'affichage, conception de slogans ... j'étais pleinement investi ! Je portais des costumes rose dragée, me goinfrait de guimauve, ... j'étais rose-addict. J'ai même finis par me faire tatouer Think Pink sur la fesse gauche. Attends, bah tenez, regardez ... »  

 

LES IMAGES QUI SUIVENT SONT EXPLICITES ET PEUVENT HEURTER LA SENSIBILITE DES SPECTATEURS.  

 

Cette campagne a tout de suite attiré Daresha Mandown qui s’est investie et a il faut le dire su trouver des arguments de poids en faveur de cette couleur qu’elle affectionne.  

 

« Ah cette Campagne Think Pink ! Je me rappelle particulièrement de cette superbe affiche de Mlle Mandown… Une belle affiche et cette superbe paire de *biiiiiip* ! Ça vous fait gagner une campagne pour sûr ! J’aurai bien aimé voir Logan Mandown aussi tiens… oh oui ça aurait été parfait…».  

 

Face au rose, il y avait également bien trop d’inégalités dans les votes Jaune et Violet. Le concours officiellement lancé, les films participants n’ont pas tardé à être annoncés. Du rose il y en aura et pour tous les goûts.  

Les premiers sondages auprès des habitants de GerardMerveille sont étonnants. Un reporter du magazine Cinémerveille a d’ailleurs livré le témoignage amusant d’un gardien de la paix de GerardMerveille.  

 

« Du rose ? Eh bien je dois vous dire que j’ai été surpris au départ mais pourquoi pas ? Je dois vous avouer qu’un temps, j’ai cru que c’était un concours de films érotiques ! Vous imaginez ! »  

 

Non ce n’est pas un concours de films érotiques. C’est un concours pour des films tournant autour d’un thème fortement lié à la couleur rose. L’exercice est particulier, parfois difficile. Pour une scénariste de la carrure de Judy Grimmaud, ce n’est pas grand-chose. Mais pour un public moins averti ? C’est là qu’une simple idée devient un concept, un projet : et si la population cinéphile de GérardMerveille composait elle-même le scénario ?  

 

La voilà l’idée de DMD Tristana Prod. Cette expérience particulière. Ce Rideau Rose levé entre la scène et les coulisses. Un projet approuvé par la direction de DMD Tristana Prod.  

 

« C’est aussi l’Esprit de chez Mandown. On a bien fait nos dents de lait dans le cinéma indépendant. Autant dire que nous n’avons pas peur de prendre des risques. »  

 

La caméra de DMD Tristana Prod, se lance donc dans les rues de GérardMerveille. Sa mission ? Debusquer des idées originales, les écrire, les adapter, les produire.  

Pour le concours Rose, DMD Tristana Prod vous propose une sélection de courts métrages, issus de cette expérience immersive dans GerardMerveille. Entre documentaire et fictions, pour une occasion unique.  

 

******************** PETITS FILMS ROSES ***********************  

 

« Je n’ai pas vraiment d’idée de scénario, mais pour le rose, il y a cette très belle ville indienne, Jaipur. J’y ai été en lune de miel. Il y a du rose partout ! C’est la couleur de la bienvenue là-bas. Ça peut peut-être vous aider si vous y situez une intrigue ? Pourquoi pas une comédie sentimentale ? C’est si romantique ! » Tracy, 35 ans, agent immobilier  

 

« Rose ? Comme les barres sur un test de grossesse. Ma copine de l’époque m’a envoyé par pli un test avec trois barres roses, positif ! Nous venions de rompre… enfin ce n’est pas vraiment un scénario de film, mais je n’aime pas vraiment la couleur rose. J’aurai préféré le jaune, on aurait pu lancer Super Banane, un nouveau super héros à GérardMerveille par exemple ! Pensez-y pour la prochaine édition ! » Roger, 30 ans, Vendeur de BD  

 

« Oh allez y pour un film dans le style Bollywood ! Il y en a si peu sur les écrans ! Des décors somptueux, des costumes, des bijoux et les chansons? et les danses ? oh alleeeeez un Bollywood, mais qui finit bien hein !» Mariah, 18 ans lycéenne  

 

 

*********************** MARIAGE INDIEN ***********************  

 

C’est une journée magique qui commence dans le palais GerardMerveilleux de la famille Pradesh et pour cause, c’est jour de mariage !  

 

L’encens est brulé, les pétales de fleur déversés, les parfums s’élevent dans les airs, les epices et les statues de dieux et déesses sont de sortie. La fille cadette du chef de famille se marrie.  

Lakmé (Brittani Jurman) a toujours attendu ce jour. C’était censé etre le plus beau de sa vie. Ça n’avait pas été facile d’imposer son choix à sa famille, surtout à son père, mais le vieux Sanjay tenait plus que tout au bonheur de sa fille et c’est donc finalement qu’il avait consenti à son mariage avec Dylan Reeves, le fils d’un industriel de GerardMerveille.  

 

Elle avait été vêtue d’un Sari rose spécialement confectionné pour l’occasion, et finissait de se faire maquiller et coiffer. Elle a toujours rêvé de son mariage indien, rêvant d’une cérémonie aussi belle et glorieuse que celle racontée par ses parents mariés en Inde .  

 

Elle se regarde dans le miroir, derrière elle, sa mère passe une main tatouée au Hénné sur son beau visage basané. Son cœur bat d’impatience, elle épouse l’homme de sa vie, et c’était là le plus grand bonheur de son existence. Elle se leve et effectue une pirouette joyeuse, au moment où sa mère entame un chant de joie repris en chœur par les femmes de la famille et les demoiselles d’honneur apparues, vêtues de cinquante nuances de sari roses, richement brodés, tout en effectuant une danse pour accompagner la mariée vers le lieu de la cérémonie.  

 

Dans la loge du marié Dylan (Bradley Alanson) termine d’enfiler sa tunique blanche brodée de fils rose sombre. Il se regarde également dans la glace, se trouvant très beau et fort chanceux. Lui l’homme à femmes allait enfin se caser.  

Lakmé était d’une famille indienne riche et c’était le meilleur parti qu’il ait pu trouver. Il aimait sa fraicheur, sa générosité et il faut dire que la fortune de sa famille était un bonus appréciable.  

 

Il se sert un verre et le sirote quand son meilleur ami et témoin débarque d’un coup en lui tapotant le dos. Les deux amis de longue date blaguent, qui aurait cru que Dylan finirait la bague au doigt ! La cérémonie aura lieu dans quelques heures. Dylan sirote un dernier verre quand un coursier vient livrer une enveloppe. L’absence d’indication allume la curiosité de Dylan qui l’ouvre avec empressement. Entre ses mains, Dylan tient un test de grossesse ou trois barres roses confirment la venue prochaine d’un enfant. Il pense immédiatement à Lakmé et son cœur bondit de joie. S’il était hésitant, cette fois il ne l’est plus. Heureux, il glisse le test dans sa poche, pressé de voir et féliciter la future maman.  

 

Dylan se présente dans les jardins de l’hôtel de ville. Il y a plus de 300 invités, des tigres en cage, un éléphant, et la reconstitution miniature du royal palace de Jaipur. Tout est rose, rose comme le bonheur. La mariée n’est pas encore là, mais les invités le saluent, l’attrapent et le jettent dans les bras de chanteurs et de danseurs qui l’entrainent, lui passent un collier de fleurs autour du cou. Dylan se laisse gagner par l’euphorie.  

 

Les youyous et les cris indiquent l’arrivée imminente de Lakmé. Dylan est hissé sur un plateau d’argent et porté dans les airs. Ce mariage indien était vraiment des plus divertissants. Dans sa poche, son téléphone vibre. Un message d’un numéro inconnu accompagné d’une photo s’affiche. Il s’agit d’un extrait d’échographie.  

 

« C’est une fille. Annonceras-tu la bonne nouvelle à la fiancée avant que je le fasse ? »  

 

Dylan se crispe et son regard cherche dans la foule. La boule au ventre, il a soudainement très peur pour son mariage. Connu pour avoir été un coureur, l’auteur de ce mot pourrait être n’importe qui dans cette foule compacte et uniforme qui danse et qui chante. Affolé, Dylan envoie un texto a son meilleur ami Adrien ( Ivarr Knudsen)..  

 

***  

 

« Tout d'abord permettez moi de vous féliciter, cette idée est vraiment charmante. Pourquoi ne faites vous pas un film dramatique, vous y excellez ! Comment ? Une idée pour le concours ? Euh ma foi... pourquoi pas des histoires de petite vieilles ? On est si peu représentées ! En parlant de cela j'ai beaucoup aimé le Mickaela de Gérard Cousin ! » Christiane, 55 ans, retraitée  

 

« Savez-vous que le rose est le symbole de la sensibilisation au cancer du sein ? Oui, alors je pense que ça serait une bonne occasion de rappeler que des milliers de femmes luttent contre cette maladie et en ont pour symbole la couleur rose, le fameux ruban rose ! Je vous en parle car j’ai perdu un membre de ma famille … oui, ma sœur Théresa, elle s’est longtemps battue contre cette maladie... Sans faire trop dramatique, cela pourrait donner une belle histoire, un film engagé et humain, nous sommes toutes concernées après tout… je pense… » Daniela, 30 ans, mère au foyer  

 

*********************** LE RUBAN ROSE ************************  

 

A Thérésa et toutes les femmes qui luttent contre le cancer du sein.  

 

Le soir tombait et les derniers rayons d’un soleil couchant filtraient doucement au travers de la baie vitrée du petit loft du centre urbain de GerardMerveille. La grande pièce était vide. Dans la chambre cependant, assise sur le grand lit, Thérésa (Logan Mandown) regarde par la fenêtre. Son regard est mélancolique mais déterminé. Elle saisit l’ordinateur portable posé sur la table de chevet. Légèrement agacée par le fil de plastique qui la reliait à la barre de perfusion, elle tira avec force pour s’en dégager. Elle ouvrit l’ordinateur et caressa du bout des doigts le clavier en prenant une grande inspiration. Richard son mari avait raison, c’était une raison de plus. Elle ferma les yeux un instant, puis appuya doucement sur les touches, rédigeant les premiers mots de son récit.  

 

Je peux le dire. Je peux l’écrire. Je hais le rose. C’est dur à admettre, noir sur blanc, le rose ayant de tout temps été ma couleur favorite.  

 

Oui. le rose a toujours été ma couleur. Avec mes sœurs, ma mère avait établi très tôt les codes couleurs qui nous différencieraient. Dannie, l’ainée, avait le bleu insouciant et naïf, Adèle, la seule blonde de notre fratrie, avait un teint qui se prêtait à toutes les teintes de vert, et moi, la benjamine, j’avais le rose joyeux et espiègle. Nos vêtements et affaires étaient donc facilement identifiables et cela avait évité bien des casses têtes à notre mère.  

Le rose m’allait bien. Cela adoucissait mes yeux sombres et égalisait mon teint mat. Bien que la plupart des filles dépassent leur phase « rose » à un certain âge, j’ai continué moi à porter du rose, en bandeaux, T-shirt et autres accessoires. J’avais une préférence pour les roses roses, les pierres roses, et plus que tout, le rose convenait parfaitement à ma nature pragmatique et timide. C’était MA couleur.  

Et puis il y avait eu le cancer.  

 

La chirurgie, la chimio et la radiothérapie avaient vite eu raison de mon cancer du sein de stade 1. J’avais officiellement fait mon entrée dans la sororité des survivantes. Ce n’est pas vraiment un groupe dans lequel j’avais prévu de m’investir. J’étais déjà membre d’un club de crochet, je jouais au tennis avec mes sœurs, participait à un atelier de cuisine amateur, sans oublier le club de littérature anglaise. J’avais pourtant dû faire de l’ordre dans mon emploi du temps pour mes nouvelles activités, car je devais l’avouer, j’avais été bien heureuse d’avoir cette armée de femmes à mes côtés dans mon combat.  

 

J’étais donc à nouveau en plein dans le rose. Le ruban rose était le symbole de la sensibilisation au cancer du sein, sa prévention, son dépistage, la recherche. C’était un accessoire de plus dans mes armoires et tiroirs déjà remplis de rose. Des boucles d’oreilles au motif du ruban rose, un sac brodé d’un ruban rose, j’avais un Pin’s que je portais en permanence dans mes campagnes de sensibilisation. Je distribuais et portais des Tshirt et écharpes roses afin d’affirmer ma participation dans les marches et collecte de dons pour la recherche. La collecte de dons était primordiale pour la recherche et les avancées dans les protocoles de traitement.  

 

Le rose avait un nouveau rôle dans ma vie, moins superficiel, plus engagé. Le rose était le symbole de ma nouvelle mission ? J’étais fière d’être une survivante rose, heureuse et reconnaissante d’avoir recouvré la santé et d’avoir la vie devant moi. Je n’étais que force et amour que je prodiguais autour de moi, soutenant des malades comme j’avais été soutenue.  

J’avais trouvé l’homme de ma vie. Je m’étais mariée. Je voulais un enfant. Une fille ?  

 

Je voyais la vie en rose… jusqu'à la rechute… Mon cancer avait lui aussi survécu à ces cinq années, pour mieux frapper, plus fort encore. Métastasé, mon cancer et moi c’est une guerre pour la vie, et le rose n’a pas de place dans une guerre.  

 

***  

 

« Moi je suis un grand fan de ces films d’action vous savez, ou ça tire et court dans tous les sens ! Si en plus les actrices sont Canon c’est encore mieux !!! Alors le pitch, impliquerait des tueuses a gages canon , il y aurait une course poursuite et un cliffhanger géant ! Je verrai bien Jessica Foster dans le premier rôle, et oh oui pourquoi pas la sublime Melany Denis ? Le rose… euh oui effectivement c’est pas facile à caser… L’héroïne pourrait être vêtue de rose ou avoir des flingues roses… J’sais pas c’est vous les scénaristes après tout ! Je suis sur que Gerard Cousin nous prépare un film dans le genre ! » Nicolas, 35 ans, Comptable  

 

« Pourquoi pas un film D'horreur ? Avec du rose ça peut donner un bon contraste. Avec des fantomes d'enfants portant un uniforme rose... ça fait tres peur les films avec des enfants méchants ? hmm ? » Alessia, 23 ans, étudiante.  

 

*********************LES PETITS BONBONS*********************  

 

[...]  

 

 

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DMD Tristana Prod Dédie ce films a Hariss Mandown, père de Daresha et Logan amoureux des films independants et des expériences avant gardistes.  

 

Pour sa participation au concours, c'est un risque que prend la jeune maison de production en proposant un film ou se marient le documentaire et le court métrage, genres trop peu représentés a Gérard Merveille.  

 

C'est aussi un hommage au public Gérard Merveilleux qui a eu l'occasion de s'exprimer et de créer des films tels qu'ils les imaginent.  

 

Aimée Holland et Clement Bates promènent une Caméra intimiste qui accroche les passions, les drames personnels, les désirs et les rêves, pour en faire par la suite des petits films roses...  

 

 

Scénario : (3 commentaires)
une série B documentaire de Aimee Holland

Bradley Alanson

Brittani Jurmann

Ívarr Knudsen

Logan Mandown
Musique par Ezra Noyes
Sorti le 16 juillet 2033 (Semaine 1489)
Entrées : 19 720 879
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