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MiklProd présente
L'inévitable crise du cinéma

"Je suis inquiète de la situation du cinéma. C'est notre première industrie, notre première source d'emplois", déclarait Anastasia Khan lors de son passage sur FireTV dans l'émission "Dans l'intimité de…" Depuis de nombreuses années, le cinéma de GérardMerveille peine à sortir des résultats corrects. Mais pourquoi le cinéma est en crise? Nous avons mené l'enquête.  

 

En 20 ans, le cinéma de GérardMerveille a connu une évolution en dent de scie. Si en 2012, les chiffres frôlaient les 3 milliards de spectateurs, aujourd'hui, on peine à dépasser les 2 milliards. Pourtant, en se penchant sur les résultats, on peut faire de nombreuses remarques. Si l'on prend la période 2020 - 2031, 2021 a été l'apogée de cette période avec 422 films de sortie, presque 4 milliards de spectateurs en salles mais pourtant une pauvre domination des 5 meilleures productions de la ville, représentant à peine plus que 50%. Puis vint le début du déclin, un déclin rapide puisqu'en 3 ans, la fréquentation a baissé de 51% ! Du jamais vu à GérardMerveille. Les premières alarmes se font entendre au sein de la ville, alertant les politiques. Sur la même période, 16 productions ont fermés leur porte, un chiffre qui continuera à baisser jusqu'en 2027 pour atteindre 40.  

 

A cette période, Michael Cannon était le maire de la ville. Il se souvient parfaitement de cette période difficile. "Cela faisait 9 ans que je faisais du cinéma lorsque j'ai pris ma fonction de maire. A mon arrivée, le cinéma se portait plutôt bien. La fréquentation en salles dépassait les 3 milliards, il y avait de nombreuses sociétés aux reins solides. Je n'ai pas vu le vent tourné malheureusement", déclare l'acteur. "Lorsque j'ai commencé à comprendre que le cinéma était en crise, c'était un peu tard. Avec le Conseil Municipal, nous avons mis en place de nombreuses aides pour l'aider, pour le rendre de nouveau prolifique. Si durant mes deux années de mandat, la situation s'est quelque peu améliorée au niveau des chiffres, le nombre de sociétés présentes a considérablement chuté ! Lorsque vous perdez 49 sociétés en à peine 7 ans, c'est qu'il y a quelque chose qui ne va pas. Mais je n'ai jamais su quoi…"  

 

Alec Lederman est ce qu'on appelle un "dinosaure" du cinéma. Présent sur les écrans depuis 2017, il a connu tous les âges du cinéma GérardMerveilleux. "Lorsque j'ai commencé, on pouvait aller partout. Si on ne se plaisait pas dans une société, une autre nous prendrait et ainsi de suite", souligne l'acteur. "Puis, la crise est passée par là… Je suis passé de 5/6 films au début des années 2020 à 2 films en 2024, date de la grande crise. Il y avait de moins en moins de travail, vu que les sociétés fermaient à tour de bras. Même 2029, la plus basse année niveau résultat de ses 10 dernières années, j'ai eu plus de contrats !"  

 

Parlons justement de ces dernières années. Après la crise de 2024, le cinéma reprend son souffle, difficilement. Le secteur relève la tête, dépassant le 2 milliards chaque année. En 2028, 18 sociétés ouvrent à GérardMerveille. Une aubaine qui montrent que le cinéma n'est pas mort. Si certains ont cru un nouveau départ, d'autres ont été plus pessimistes. Et ces derniers ont eu raison. 9 fermeront l'année suivante, les résultats replongent sous les 2 milliards. Pire encore, on remarque que les 5 meilleures productions ont réalisées 70% des entrées, un chiffre jamais vu encore à GérardMerveille. MiklProd, société de production leader cette année-là, fait à elle seule 21% des entrées ! La crise est bien là…  

 

Alice Gilstrap, actrice qui a tourné dans "Cow Boy", "Panic Party" ou encore "Rocher du Pair", se souvient de cette période, la pire de sa carrière. "Il n'y avait pas de travail à ce moment-là", déclare la jeune femme. "Si vous vouliez un contrat, il fallait être la meilleure, la plus bankable ! C'était la loi de l'image, une loi qui m'a fait souffrir. C'est vrai que des actrices comme Zoé Mears ou encore Lola Gutiérrez ont pu tirer leur épingle du jeu. C'est aussi à cette période que le télé-crochet est réapparu à la télévision, une situation qui nous a mis à mal".  

 

Fait étonnant ses dernières années : le nombre d'entrées moyen par film. Si en 2012, il n'était que de 7,5 millions, il a augmenté de 2 millions en 11 ans. En 2026, la moyenne passe au-dessus des 10 millions, un nombre en-dessous duquel elle ne redescendra pas. Depuis, cette dernière tourne autour de 12 millions, pour une moyenne de 160 films par an, contre 378 en 2012 et 269 en 2023. Plusieurs facteurs entrent en ligne de compte. Sortir un film coûte de plus en plus cher, il ne faut pas se le cacher. Aussi, la critique attend chaque production au tournant. Selon moi, c'est ce facteur qui a énormément apporté en qualité au cinéma, en dépit de la quantité. Car sortir moitié moins de films en 10 ans a forcément une explication. Mais n'est-ce pas justement ce surplus de qualité qui a tué le cinéma ces dernières années?  

 

Maria Yuen, actrice révélée par GCP, a eu le privilège de tourner dans des films classés4 ou 5 étoiles. "On ne va pas se cacher derrière ça, mais il est vrai que la qualité joue beaucoup de nos jours", indique l'actrice. "Un film qui fait moins de 4 étoiles est un film dont personne ne se souviendra malheureusement. Et encore, certains films 4 étoiles sont allés dans les oubliettes. Il vrai que j'ai eu une chance inouïe de jouer dans de nombreux films de qualité mais cela ne veut pas dire qu'on échappe au four. Il faut juste savoir avec qui on travaille, le projet développé. Étant une actrice GCP, j'avoue que cette étiquette m'a aidé dans ma carrière."  

 

Nous avons décidé d'inviter John Coleman, l'homme qui a créé Next Movie. John est aussi acteur pour d'autres sociétés. "En 2028, j'ai décidé de tout arrêter. Je ne pouvais continuer ainsi dans ce monde si particulier. Je n'ai jamais réussi à sortir un résultat correct", déclare l'acteur/producteur. "J'ai sorti quelques films en 2028 mais au vu des résultats, j'ai tout abandonné. Faire à peine 4 millions n'était pas rentable pour une société. Je me suis souvent posé une question : comment a fait MiklProd, Corbeau et les autres nouveaux pour s'en sortir aussi rapidement? Et puis, j'ai travaillé avec MiklProd et j'ai compris le système. Cette société a pris le contrepied de ce qu'il se faisait à la même époque : faire de la quantité plutôt que de la qualité. Et ça a payé niveau résultat, masi pas niveau reconnaissance… "  

 

L'an passé, la cinéma a connu son pire résultat ! 1,88 millions de spectateurs, 153 films de sortis, 72,5% réalisé par les 5 meilleures productions de l'année. Jamais le cinéma n'a connu une année aussi noire ! Tori Hunter revint sur cette année noire : "Si on avait peur pour notre carrière? Effectivement… ", déclare l'actrice. "Je suis dans le cinéma depuis 2024 et c'est la première année où je me sentais en danger. Certains ont regardé vers la télévision puisque c'est devenu la nouvelle carrière à la mode. Mais je n'ai jamais osé regarder vers cette sortie. Pourtant, on m'a approché pour jouer dans un téléfilm et une série."  

 

Cette année, le score n'a pas réussi à dépasser une nouvelle fois les 2 millions de spectateurs, 42 sociétés totalisant au moins un spectateur. Les 5 meilleures compagnies se partagent environ 80% de la part de marché, ce qui montre le manque de concurrence, mais aussi le manque d'implication des sociétés, MiklProd la première qui a été absente cette année.  

 

Merci à Nanoyo pour l'affiche

Scénario : (3 commentaires)
une série A documentaire de Benjamin Dias

Alec Lederman

Maria Yuen

Michael Cannon

Alice Gilstrap
Avec la participation exceptionnelle de John Coleman, Tori Hunter
Sorti le 01 janvier 2033 (Semaine 1461)
Entrées : 23 152 120
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