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Les Films du Corbeau présente
Tanaka Primetime Murder Show

BO : https://www.youtube.com/watch?v=RxiqEUsvFnk  

 

Il avançait lentement dans le long tunnel aux murs bleus métallisés. Une série d’ampoules à led éclairait le couloir. Etait-ce la lumière qui était bleue, et les murs blancs ? Ou les murs étaient bleus à l’origine ? Dans les moments d’angoisse, l’esprit zigzaguait sans logique et on se posait des questions sans importance compte tenue de la situation. Il aurait voulu qu’ils éteignent cette musique, tonitruante, qui lui vrillait les tympans dans les écouteurs de son casque.  

- Pouvez-vous m’éteindre cette soupe ?  

Mais on ne lui répondait pas. Sans doute était-ce fait exprès. Ne pas le laisser seul avec ses pensées, l’empêcher de gamberger et faire monter la tension. Il se sentait oppressé dans sa combinaison élastique. Son poitrail en métal était trop serré. Ou peut-être, s’il avait été nu, aurait-il eu le souffle tout aussi court. Peu lui importait, dans quelques minutes, il serait peut-être mort. Enfin.  

Il parvint à l’issue du tunnel et son regard se posa sur l’étendue sombre devant lui. Lorsqu’elle l’aperçut, la foule hurla et scanda son nom. Son poing se cambra nerveusement autour de sa lance. Il devait y avoir plusieurs dizaines de milliers de personnes qui hurlaient autour de lui, pourtant il ne distinguait aucun visage. La nuit noire et l’absence d’éclairage plongeaient l’arène dans une semi-obscurité. Pourtant le noir n’existait pas ici. Il pouvait distinguer les mouvements de chaque personne du public, car chacun portait un élément fluorescent, qui des lunettes, qui des vêtements ou des maquillages phosphorescents. Au milieu de l’arène, la piste, le jeu de couloirs et d’obstacles était lui aussi nimbé de contours fluorescents. Il faisait extrêmement sombre, pourtant une explosion de couleurs lui frappait le visage où qu’il regarde.  

Il s’avança au milieu de la piste. Devant lui se tenait le cyborg (Sandy Schwinden) qu’il devait combattre, impassible. Il n’aurait su dire s’il s’agissait d’un homme ou d’une femme. Pour son premier combat, son « match test » comme ils l’appelaient, on lui facilitait la tâche, on annihilait au maximum toute trace de remord.  

Le cyborg se mit en position de combat, brandissant sa lance tranchante et lumineuse, identique à la sienne. Il se prépara. Autour de lui virevoltaient les micro-caméras, comme des mouches autour d’un tas de fumier. Il se retenait de ne pas utiliser sa lance pour les écraser. Son ventre le faisait souffrir, il eut un haut de cœur. La peur. Soudain, une étincelle explosa dans le ciel, tel un feu d’artifice. L’espace d’un instant, il distingua les contours de l’arène. C’était le top départ. Le cyborg n’attendit pas un instant et se lança vers lui, sa lance en avant. Il venait de trop loin, ce ne fut pas difficile de se préparer et de l’esquiver. Il parvint même à lui perforer une épaule. Un liquide noir s’en écoula immédiatement. L’angoisse était trop forte, il préféra attendre sa prochaine attaque. Le cyborg était relativement lent. A son second assaut, il réussit d’un mouvement circulaire de sa lance à lui couper la tête, qui vola dans les airs avant d’atterrir à ses pieds. Le combat était fini, il n’avait même pas duré une minute. La foule était en transe. Finalement, ça n’avait pas été si difficile que ça…  

 

 

********** TANAKA PRIMETIME MURDER SHOW **************  

Un film de Dante Machine  

 

 

Mark (Isaac Chenowith) était assis sur le lit de sa fille. Il regardait le pod qu’il avait trouvé sur le sol, sur lequel était apparue une image. Sa fille y souriait auprès de sa mère et d’un autre homme. L’homme qui venait d’épouser son ex-femme. Celui qui prenait sa place, petit à petit, dans le cœur de sa fille. L’appel d’Alienor le rappela au temps présent. Il la rejoignit dans le salon.  

- Papa, ton écran ne fonctionne plus.  

- C’est normal, je me suis débarrassé de la connexion. Je ne m’en servais plus.  

Elle le regardait avec scepticisme.  

- Tu n’as pas payé la facture, c’est ça ?  

Il mentait si mal…  

- Non non, ce n’est pas ça.  

- Pourquoi n’en parles-tu pas à maman ?  

- Alienor, je suis un grand garçon, je n’ai pas besoin de ta mère.  

Il ne supportait pas la pitié qu’il lisait dans le regard de sa fille. Elle ramassa son sac et se dirigea vers la porte d’entrée.  

- Je dois y aller. J’ai mon cours de Wing Chun. Au revoir, papa.  

- Quand reviens-tu ?  

- … Je ne sais pas, on s’appelle ?  

« Dis plutôt que tu n’as plus envie de venir… », pensa-t-il. Il regarda sa fille partir, la mort dans l’âme. Evidemment qu’elle n’avait plus envie de venir. Dans cet appartement ridicule, pouilleux, sans chaleur. Il n’avait plus rien à lui offrir. Plus rien à s’offrir non plus. Depuis que la médecine du travail l’avait diagnostiqué dépressif, qu’elle lui avait retiré son poste d’ingénieur cybernétique au profit d’un élément plus jeune et plus performant, depuis qu’il avait refusé les autres boulots rééducatifs minables qu’on lui avait proposé en échange et depuis qu’il n’avait plus un rond pour payer ses factures, il n’avait plus de ressources pour aller de l’avant. Plus de ressources financières, plus de ressources vitales. Les seules personnes envers qui il aurait pu avoir un soupçon d’utilité se débrouillaient bien mieux sans lui. Il les tirait vers le bas. Plus rien…  

 

*  

 

Sous ses pieds, à des centaines de mètres, la mégalopole hurlait d’activité et de vitesse. Les aérocars sillonnaient le ciel autour de lui, emmenant ses semblables vers leurs vies utiles et efficaces. Il espérait que personne ne s’occuperait de lui. Il fallait qu’il saute, et qu’il réussisse une dernière chose utile : débarrasser les siens, et même la société, d’une épine dans le pied. Le vent lui fouettait le visage, il avait froid. Mais au moins, au sommet de ce building, l’air était plus respirable qu’en bas. Ce n’était pas aussi facile qu’il le croyait. Il redoutait la longueur de sa chute, il ne voulait pas avoir le temps de penser avant de mourir. Mais plus bas, il risquait de se rater. « Non, ne rate surtout pas ça… »  

Il fit le vide en lui. Encore un instant, et il serait prêt. Mais une voix détruisit en un instant sa concentration.  

- A cette hauteur, vous y parviendrez. Mais que diriez-vous d’y donner un peu plus d’éclat ?  

Il ouvrit les yeux, regarda autour de lui. D’où venait cette voix ? Il était seul. Un insecte vrillait autour de sa tête, il tenta de le chasser. Mais il insistait. Ce n’était pas un insecte, c’était un œil ! Et c’est de cet œil que provenait la voix.  

- Vous pouvez vous effacer de la surface de la Terre en un pas, c’est certain. Mais si vous me rejoignez en bas, j’ai quelque chose à vous proposer qui pourrait vous permettre de laisser une trace conséquente.  

- Mais de quoi parlez-vous ?  

- Rejoignez-moi en bas. Qu’avez-vous à perdre, si ce n’est un peu de temps ?  

La voix féminine avait su piquer sa curiosité. Il pouvait se permettre de passer quelques minutes de plus dans sa peau.  

 

A l’entrée du building, une femme l’attendait. C’était une cyborg (Mystic Silver), et son corps entier était fait de métal argenté rutilant. L’œil volant qui accompagnait Mark vint se poser dans sa main, et elle le replaça dans son orbite vide. Elle se présenta à lui en souriant.  

- Je suis Minerva T-2. Pardonnez-moi d’avoir retardé votre mort. Mais si vous voulez bien me suivre, je pense que vous ne le regretterez pas. J’ai une bien plus belle mort à vous proposer.  

- N’êtes-vous pas sensée empêcher ma mort, plutôt que de l’encourager ?  

Elle pencha son regard vers le poignet de Mark. La puce qui s’y trouvait s’alluma un instant. La cyborg devait être munie d’un lecteur à ondes.  

- J’ai lu votre matricule. Je sais qui vous êtes. Et d’après ce que j’ai vu, je ne vois pas l’intérêt de vous convaincre du contraire. D’autres se sont tués pour moins que ça.  

- Que voulez-vous me proposer ?  

- Pas moi. Monsieur Tanaka. Je préfère que ce soit lui qui vous expose son projet. Suivez-moi.  

 

*  

 

Elle le mena dans le quartier portuaire. Ils montèrent sur une péniche flambant neuve, construite dans un matériau que Mark ne reconnut pas. C’était entre le plastique et le métal, et il pouvait voir son reflet dans sa carcasse lisse et dorée. On aurait dit un bolide des fleuves. Il devait coûter une fortune.  

Minerva le fit entrer dans un spacieux salon, entièrement blanc. Un homme (Ayato Miyazaki) était assis sur un divan et les regardait s’approcher. Minerva s’adressa à lui.  

- Monsieur Tanaka, je vous présente Mark Slater. Un candidat idéal.  

Alors que les deux hommes se serraient la main, Minerva demanda à Mark.  

- Savez-vous qui est Monsieur Tanaka ?  

- Non, mais je crois deviner.  

Il désignait les nombreux cadres posés aux murs. La plupart étaient des articles de webzines affichant le portrait de Tanaka, saluant l’artiste conceptuel, présentant ses projets graphiques et avant-gardistes hors normes. D’autres cadres, plus grands, montraient page blanche. Mark s’en approcha, stoïque.  

- Ce n’est pas comme ça qu’il faut les voir. Je vais vous montrer.  

Il appuya sur un interrupteur et la lumière s’éteignit. Lentement, dans l’obscurité, les cadres se remplirent de lumières phosphorescentes qui formaient des explosions de couleurs abstraites. Des œuvres d’art probablement, pas vraiment du goût de Mark. Il n’aurait su dire s’il s’agissait de peinture, de graffiti, ou d’une autre matière quelconque.  

- Très joli. Mais ce n’est pas pour cela que vous m’avez fait venir, je suppose ?  

Tanaka ralluma l’éclairage, qui les éblouit un instant. Sauf Minerva, qui les regardait toujours avec le même sourire.  

- Vous avez raison. Je ne tournerai pas autour du pot. Vous voulez mourir M. Slater, et il n’y a rien que je puisse faire contre ça.  

« Dites plutôt que vous ne le souhaitez pas, car j’ai bien une idée de ce que vous pourriez faire pour moi », pensa Mark en jetant un œil sur le cadre luxueux dans lequel l’homme vivait.  

- Je suis un artiste, M. Slater. Je réfléchis à l’art, et je pense « art ». Le monde dans lequel nous vivons est blasé et l’art se doit de le bousculer. C’est pourquoi j’ai monté le projet de pousser l’art sous une forme plus brutale, plus substantielle. Qui prendra la forme d’une émission de webTV. Une chaîne importante me suit sur le projet. Le concept est simple : des hommes et des femmes veulent mourir, et le font en s’affrontant dans un combat mortel. J’y ajoute une touche graphique personnelle, il désigna les cadres blancs, et nous obtenons un concept artistique existentiel et esthétique tout à fait nouveau.  

Mark n’en croyait pas ses oreilles.  

- Des hommes et des femmes qui se tuent les uns les autres, vous appelez ça de l’art ?  

- Les pulsions humaines les plus morbides associées à un panel esthétique de couleurs on ne peut plus vivant. C’est ma proposition artistique.  

- Mais c’est illégal !  

Minerva prit la parole.  

- Votre puce indique que vous êtes à un stade suicidaire terminal. La mort consentie n’est plus illégale depuis des années, M. Slater. M. Tanaka ne fait que vous proposer de la mettre en scène.  

Son sourire continu devenait glaçant.  

- Vous venez me chercher alors que je suis sur le point de me foutre en l’air pour me proposer de me foutre en l’air, mais devant des milliers de spectateurs ? Et c’est ça que vous appeliez « laisser une trace conséquente » ?  

- Je comprends votre réaction, lui répondit Tanaka. Mais je ne vous ai pas encore dit quel intérêt vous pouvez y trouver. C’est une compétition. Ceux qui perdent laissent 500 000 $ à leur famille. Celui qui gagne, car il faut bien qu’il y en ait un qui gagne, empoche 5 000 000 $ pour repartir sur un meilleur pied. Ou léguer la somme à ses proches, s’il persiste à vouloir mourir…  

 

*  

 

Mark se tenait aux côtés des autres concurrents. Ils étaient huit. Parmi eux, autant d’hommes que de femmes, de tous âges. Il n’y avait pas d’âge pour vouloir en finir. Le plus jeune d’entre eux ne semblait pas avoir plus de 15 ans…  

En face d’eux, une horde de journalistes les filmait, scannait, aveuglait des néons de leurs caméras, et leurs questions se bousculaient.  

- Avez-vous déjà tenté de vous tuer ?  

- Qu’allez-vous faire si vous gagnez ?  

- Quel a été le pire moment de votre vie ?  

- A qui léguerez-vous votre corps ?  

- Pensez-vous vraiment avoir une chance ?...  

Mark était submergé. Il ne comprenait pas l’engouement autour de sa personne ou des autres concurrents. Le monde attendait-il vraiment de voir la mort en direct ? Parce que les futurs morts en question étaient volontaires, il eut l’impression que toutes les curiosités les plus morbides étaient décomplexées. Etre assis aux côtés des hommes et des femmes qu’il était sensé tuer aurait du le faire vomir. Mais ce qui les attendait était encore trop abstrait pour lui.  

 

*  

 

Depuis plus d’une semaine qu’il avait signé son contrat, il vivait dans une semi-autarcie. Minerva protégeait les concurrents du monde extérieur autant que possible, leur évitant notamment de les mettre en contact avec leur famille. Mark aurait voulu voir sa fille une dernière fois, et peut-être même son ex-femme. Mais il n’était pas sûr d’en être capable. Ce pouvait être trop douloureux.  

Malgré la protection qui les entourait dans l’hôtel où ils étaient hébergés, Mark avait tout de même conscience de l’émulation que l’émission, qui débuterait dans moins d’une semaine, créait dans le monde entier. Il était maintenant une véritable star. Quelle ironie, le monde semblait vraiment lui dire que la meilleure chose qu’il avait à donner, c’était sa mort. C’est ce qu’il pensait déjà auparavant, mais l’entendre dire par des médias était une toute autre chose…  

Alors qu’il rejoignait sa chambre, le moral en berne, il eut la surprise de découvrir une jeune femme (Laurie Patton) qui l’attendait assise sur son lit.  

- Qui êtes-vous ?  

- M. Slater, il fallait à tout prix que je vous vois !  

- Comment êtes-vous entrée ici ?  

- Je n’arrête pas de penser à vous. Ce que vous vous apprêtez à faire est tout bonnement impensable.  

Elle s’était relevée et s’avançait vers lui.  

- Ecoutez, je comprends que vous vouliez me dissuader, mais…  

D’un simple mouvement de la main, elle fit tomber la robe qu’elle portait. Elle se retrouva entièrement nue devant lui et le dévorait du regard.  

- Vous dissuader ? Surement pas… Je vous admire ! Mark, je vous en supplie, j’aimerais tellement être la dernière femme que vous posséderez !  

Mark n’en croyait pas ses oreilles… mais il croyait aisément ce qu’il voyait, et se dit qu’il serait bien bête de ne pas en profiter une dernière fois…  

 

*  

 

La compétition débuta par des « matches test », comme les appelait M. Tanaka. Chaque concurrent était opposé à un cyborg de niveau 1, c’est-à-dire relativement facile à vaincre. Ainsi, les téléspectateurs pouvaient faire connaissance avec chacun des concurrents en situation. Après ce tour de test, les premiers combats réels allaient commencer. Le match de Mark s’était passé beaucoup mieux qu’il ne l’avait redouté. Suite à sa victoire-éclair, il était passé en tête des paris en ligne, et la coqueluche de millions d’internautes. On disait même que la femme du Président de la République avait adhéré à son fan club.  

Mais plus le jour du premier match avançait, plus Mark se sentait fébrile. Il ne savait pas s’il serait capable de frapper un autre être humain. Il s’était confié à Minerva, mais son discours ne variait pas et elle l’enfonçait dans sa certitude que la vie ne lui réservait plus rien, qu’il ne devait pas reculer. Il eut tant aimé parler à un véritable être humain, un qui n’avait pas envie de se tirer une balle, ou de le voir s’en tirer une. Il voulait parler à sa fille.  

Alienor… Plus il y pensait, plus il se sentait dévoré de ne pouvoir la revoir une dernière fois. Il était assis dans sa loge, aux sommets de l’arène. Dans quelques minutes, un concurrent inconnu, inscrit à la dernière minute, allait entrer en piste pour son match test. Ils étaient maintenant neuf concurrents. Il se sentait de plus en plus incapable de découvrir un autre visage, un autre humain qu’il devrait tuer pour survivre… Oui, survivre. Il réalisa que c’était bien survivre qui comptait pour lui à présent. Pas mourir. Il fallait qu’il sorte de cette farce invraissemblable.  

BO : https://www.youtube.com/watch?v=RxiqEUsvFnk  

Il partit à la recherche de Minerva. C’eut sensé être difficile dans cette obscurité relative, car elle était l’une des rares spectatrices à ne pas arborer une multitude d’éléments phosphorescents. Mais il la trouva à l’endroit où elle se tenait lors de chaque match, juste au-dessus de la sortie du tunnel des concurrents.  

- Minerva, on arrête. Je ne marche plus, je veux me retirer.  

S’il s’attendait à une réaction emportée de sa part, il en eut pour ses frais, car elle ne se départit pas de son habituel et calme sourire.  

- Mais vous ne pouvez pas, Mark. C’est trop tard ! Regardez.  

Elle désignait les affiches et banderoles luminescentes à l’effigie ou au nom de Mark, qu’une multitude de fans arboraient dans le public.  

- Ca m’est égal. Ma vie était peut-être minable, mais je ne veux plus la perdre.  

Minerva se tut un instant. Il faisait sombre et Mark ne pouvait en être certain, mais il lui sembla que le visage de la cyborg exprima enfin quelque chose d’autre, une forme de tristesse.  

- M. Tanaka a compris que votre volonté chutait. C’est pourquoi il a eut une idée. Elle risque de ne pas vous plaire, mais vous comprendrez que votre retrait avant la fin du jeu mécontenterait des millions de personnes. La fin justifie les moyens, comme dit M. Tanaka.  

Elle se pencha au-dessus de la balustrade et l’invita à l’imiter. A quelques mètres au-dessous d’eux, le nouveau concurrent apparu. Il était sur le point de camoufler son visage sous un masque de protection. Mais Mark eut le temps de reconnaître le visage de sa fille… Il sentit son sang refluer de son corps.  

- ALIENOR !!!  

La jeune fille leva la tête. Ses lèvres tremblaient. Lorsqu’elle aperçut son père, des larmes coulèrent sur ses joues, comme si elles avaient attendu cette excuse pour se libérer. Elle baissa son casque et entra dans l’arène. Mark était comme fou, agrippé à la rambarde. Minerva reprit la parole. Cette fois, il était indéniable que son visage exprimât une profonde tristesse.  

- M. Tanaka ne voulait pas qu’elle puisse vous voir. Il lui a promis que si vous arriviez tous les deux en finale, il vous laisserait repartir ensemble.  

Elle fixait l’arène, les yeux dans le vide. Plus trace de son sourire.  

- Vous vivez dans un monde tellement étrange…  

 

 

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Un film de Dante MACHINE  

 

Avec  

Isaac CHENOWITH - Mark Slater  

Mystic SILVER - Minerva T-2  

Gaby VIGMARSSON - Alienor  

Ayato MIYAZAKI - M. Tanaka  

Laurie PATTON - la jeune femme de l’hôtel  

Sandy SCHWINDEN - le cyborg du match test  

 

Sur une musique de Pavel RYE  

BO : https://www.youtube.com/watch?v=RxiqEUsvFnk  

 

Le film participe au 2ème concours CROSSOVER

Scénario : (1 commentaire)
une série A de science-fiction de Dante Machine

Isaac Chenowith

Mystic Silver

Ayato Miyazaki

Gaby Vigmarsson
Avec la participation exceptionnelle de Sandy Schwinden, Laurie Patton
Musique par Pavel Rye
Sorti le 25 décembre 2032 (Semaine 1460)
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