Cinejeu.net : devenez producteur de cinéma ! (jeu en ligne gratuit de simulation économique)

Les Films du Corbeau présente
Fantômas - le Fléau de Paris

Paris, 1908.  

 

Même si l’espace est grand, le brouhaha des conversations finit par être légèrement assourdissant. Aussi, l’homme monte quelques marches du grand escalier qui mène à la première galerie. Il s’arrête et s’appuie à la rambarde pour observer l’immensité de la salle. Le Grand Palais a mis ses habits de fêtes pour recevoir l’inauguration en grandes pompes de l’exceptionnelle exposition consacrée aux richesses du royaume de Siam. Cet homme sur les escaliers, c’est Juve (Richard Parker), inspecteur à la Sureté de Paris. Il est nerveux ce soir, car c’est lui que le préfet a chargé d’assurer la sécurité de l’événement. Et il y a fort à faire, car tout le grand monde parisien est là. Tous se bousculent pour apercevoir le fils du roi de Siam, Vajiavudh (Yun Tséong), qui a fait le déplacement. Et l’homme qui arpente la grande salle à ses côté n’est autre que le Président de la République française, Armand Fallières. Pour sûr, on ne pourrait trouver un autre endroit dans Paris où la sécurité mériterait d’être aussi renforcée…  

Au milieu des nombreux invités du vernissage parade une femme distinguée, d’autant plus distinguée que grâce à sa beauté envoûtante, sa robe pourpre dont le corset lui découpe une silhouette parfaite, et son déhanchement lancinant, elle attire tous les regards et fait passer les plus belles femmes de la soirée pour des femmes de chambre. Cette femme, c’est Lady Beltham (Marlene Somers), une aristocrate anglaise. Le Tout Paris connaît bien son nom, pour toutes les nombreuses frasques qui y sont associées. Bien malin serait celui capable de démêler le vrai du faux dans ce qu’on raconte sur cette aventurière. Elle salue de nombreuses connaissances d’un signe de tête, mais ne s’arrête discuter avec aucun. Elle semble planer au-dessus de tout le monde ce soir. Elle attrape une coupe de champagne sur le plateau d’un serveur, et continue d’arpenter le parquet en quête d’un but inconnu de tous.  

Le serveur, justement, parlons-en. Raymond (Mathieu Wauthier) n’a pas l’habitude de se balader avec un plateau entre les mains, mais ce soir, il ne se débrouille pas trop mal. Si Juve avait connu la signification du foulard rouge qu’il portait autour du cou, il eut compris que Raymond n’était pas un serveur comme les autres. Ce foulard, c’est le signe distinctif des Apaches, un gang de délinquants qu’on trouve habituellement autour des troquets de Belleville. Que fait-il ici, dans cet accoutrement ? Présentement en tout cas, il tend son plateau au président Fallières, qui se sert en souriant. Le prince de Siam décline la proposition, il ne boit pas d’alcool. Raymond s’éclipse, mais pas avant d’avoir adressé un clin d’œil à la jolie Lamoon (Chaoh Hành), une des jeunes femmes qui accompagnent le prince Vajiavudh.  

Et elle, que fait-elle ici ? Juve n’a pas eu l’idée de contrôler l’identité des accompagnateurs exotiques du prince, et grand mal lui en a pris. Car sinon, il aurait découvert que Lamoon était plus connue sous le nom de « Ficelle », et qu’on la rencontrait plus souvent dans les bas-fonds de Belleville, aux côtés de son Apache de Raymond, qu’au Siam… où elle n’a d’ailleurs jamais mis les pieds…  

L’attroupement qui suit le prince et le président s’arrête maintenant, car un jeune homme s’est avancé vers Vajiavudh et tente de lui poser une question. Mais les hommes au service de Juve ont tôt fait de le faire reculer, et le tenir à l’écart le temps que les deux hommes illustres s’éloignent. Ce jeune homme qui jure en serrant les dents, c’est Antoine Fandor (Raphael Lillard), journaliste au quotidien La Capitale. A quoi cela sert-il d’avoir invité la presse si c’est pour l’empêcher de travailler ? Il n’est pas critique mondain, et on l’empêche de s’adresser aux deux seules personnes dignes d’intérêt ce soir-là… Les deux seules, ce n’est pas tout à fait ce qu’il pense à vrai dire. Car puisqu’on l’empêche de travailler, il se dit qu’il ferait mieux de retrouver la jeune femme qu’il a aperçue parmi la foule quelques minutes plus tôt, et dont la seule vue lui a fait palpiter le cœur… Mais s’il la cherche du regard, il ne la trouve pas pour autant.  

C’est parce que la jeune femme a quitté la grande salle et est en train de monter l’escalier de la galerie. Elle passe maintenant auprès de l’inspecteur Juve, qu’elle ne connaît pas et qui ne la connaît pas. Cette jeune femme, c’est Hélène (Angela Ford). Comme Juve, elle s’arrête contre la rambarde et observe quelques instants la foule de la grande salle. Mais elle, contrairement à l’inspecteur, paraît s’ennuyer, semble presque perdue. Elle regarde ces hommes et ces femmes, beaucoup plus distingués qu’elle, onduler comme des cygnes sur un lac. Se rendent-t-ils compte qu’ils effectuent une ronde autour de l’objet le plus précieux de cette exposition ? Le Dragon de Jade, la plus impressionnante pierre de jade ciselé jamais exposée, trône au centre de la pièce, et concentre autour d’elle le va-et-vient des invités.  

Elle a eu tout le temps de l’observer, cette pierre, puisqu’elle ne connaît personne ici. Pourquoi est-elle venue ? Car elle a reçu une invitation. Et elle se demande toujours par quel miracle. Qui a pu lui adresser ? Elle, une orpheline sans le sou, qui effectue des travaux de coutures tous les soirs pour payer ses études d’infirmière… Elle n’est pas dans son monde et regrette d’être venue. Elle monte jusqu’à la première galerie, mais ici aussi il y a beaucoup de monde. Alors elle continue de monter et accède à la seconde galerie, quasiment vide, où elle s’enfonce. Elle avance, s’éloigne des derniers invités, et emprunte un couloir mal éclairé. Elle ne devrait sans doute pas être là, mais maintenant qu’elle y est, elle a envie de savoir ce qui se trouve à l’autre bout. Elle marche maintenant dans un enchevêtrement de petits couloirs et d’escaliers en colimaçon, où se succèdent des bureaux et des salles où l’on entrepose des tableaux et divers objets d’art. Puis elle sursaute, car elle se retrouve nez-à-nez avec un homme armé d’un revolver.  

- Que faites-vous là ? Vous n’avez pas vu que c’était interdit ?  

Cet homme, c’est l’agent Londelle (Chris Wertan), que Juve a chargé de surveiller les bureaux. Hélène se confond en excuses, elle est terriblement gênée.  

- Vous ne pouvez pas rester là. Je vous suis jusqu’à la galerie.  

Ils avancent, mais bientôt l’agent arrête Hélène en lui posant la main sur l’épaule. De l’autre côté d’un angle de mur, ils entendent une conversation.  

- Tu sais ce que le patron nous fera si tu l’as cané ?  

- Mais non, je sais y faire avec les doses. Il en faudrait bien plus pour dézinguer un gus pareil.  

- Ferme la porte imbécile ! Si quelqu’un vient à passer…  

L’agent Londelle fait signe à Hélène de garder le silence. Il ressort son arme et avance jusqu’à l’angle. Il se penche et aperçoit un homme en habit de serveur qui s’escrime à fermer la porte d’un placard à balais. Auprès de lui, une jeune femme asiatique le regarde avec consternation. Le lecteur aura bien sûr reconnu Raymond et Ficelle… Hélène ne peut se retenir de s’avancer à son tour et observer par dessus de l’épaule de l’agent. Elle aperçoit Raymond fermer la porte et se reculer. Mais celle-ci s’ouvre soudain avec brutalité et un homme, appuyé contre elle, s’affale sur le sol. Ils reconnaissent le prince Vajiavudh. Il a l’air mort ! Hélène ne peut s’empêcher de pousser un cri. Alors Ficelle et Raymond se retournent et l’Apache sort précipitamment une arme de sa poche. Il la pointe sur l’agent Londelle, qui s’avance l’arme également en avant. Il hésite.  

- Qu’avez-vous fait au prince ?  

Hélène se tient dos au mur, les mains plaquées sur la bouche. Elle observe le face-à-face, incapable d’émettre un mouvement. Soudain, une forme sombre passe devant elle et s’approche précipitamment dans le dos de l’agent. Londelle écarquille les yeux, il sent une légère douleur à sa gorge et bientôt, un sang chaud lui réchauffe le col de chemise. Il s’effondre sur le sol. Hélène s’apprête à crier, mais l’homme s’est retourné vers elle et lui plaque une main sur la bouche. Le visage qu’elle découvre lui fait tourner la tête : le prince Vajiavudh, encore ! Elle s’évanouit…  

 

 

Le préfet Jules Gransard (Kiefer Wesley) tient compagnie au président Fallières le temps que le prince Vajiavudh se soulage aux lieux d’aisance. Il n’a jamais été très à l’aise avec les mondanités, il est un homme de terrain. Aussi, il lance un regard autoritaire à l’inspecteur Juve, qui se tient près de lui, pour qu’il aille voir où en est le prince. L’inspecteur s’apprête à obtempérer, mais le prince réapparaît et reprend sa promenade avec le président. Gransard est soulagé. Il marche derrière eux, attentif à leur conversation, mais se laisse distraire un instant par cette magnifique femme en pourpre. Lady Beltham vient de croiser le regard du prince Vajiavudh : elle a comprit, le moment est venu. Elle s’éloigne et, avant de disparaître, s’assure que le prince et le président se sont avancés vers le centre de la grande salle. Puis elle s’enfonce dans un couloir de service, où personne ne pense à la suivre. Elle connaît bien les lieux, puisque sans hésitation, elle ouvre une lourde porte en fer et y pénètre. Elle se retrouve dans une salle bruyante, où la chaudière rivalise de bruit avec un énorme compteur électrique. Sans hésiter, elle jette le contenu de sa coupe de champagne sur le compteur. D’abord, rien ne se produit que le son du liquide froid qui crépite sur la machinerie infernale et brûlante. Puis une étincelle se produit, et une autre encore. Lady Beltham s’éloigne et sort de la pièce. Les étincelles se succèdent de plus en plus intensément…  

L’inspecteur Juve se tient aux côtés du préfet, et tous deux écoutent le président Fallières s’envoler dans des expressions d’extase face à la magnificence de l’artisanat exotique, et plus précisément du Dragon de Jade. Quand soudain… toutes les lumières du Grand Palais s’éteignent ! Une obscurité presque parfaite plonge l’assistance dans un étonnement amusé. Mais Juve, lui, ne s’amuse pas. Par réflexe, il agrippe aussitôt le bras du président Fallières. Puis, à l’aveugle, il tente d’attraper celui du prince de Siam. Mais sa main s’agite dans le vide. Il entend la voix agaçante du préfet le presser :  

- Juve, mon vieux, faites quelque chose !  

Mais son esprit est ailleurs. Il lâche le président, et fouille le vide de ses mains. Il rencontre des silhouettes qui se détachent dans la seule lueur qu’offre la grande verrière au-dessus d’eux et les lointaines lumières de la ville. Il palpe effrontément des visages inconnus et déclenche des râles de mécontentement, mais il n’arrive pas à mettre la main sur leur hôte de marque. Autour de lui, l’amusement des convives commence à laisser place à l’agacement. Soudain, tout le monde se fige quand retentit dans l’immensité de la grande salle un rire effrayant et tonitruant.  

- Ah ah ah ! Paris est en fête, mais Paris va bientôt déchanter… Car Fantômas entre en scène et bientôt, Paris connaîtra son plus terrible fléau ! Ah ah ah !  

La voix s’éteint et laisse place aux cris d’effroi des dames aussi bien que des hommes. La foule devient tumulte, et Juve tente de se frayer un chemin vers le couloir de service. Un technicien a sans doute été plus rapide que lui, car la lumière revient enfin. Tout le monde se regarde comme s’il ne reconnaissait plus son voisin. Juve fouille la grande salle de son regard perçant : nulle trace du prince ! Mais plus terrifiant encore : il découvre, comme ses comparses, que le Dragon de Jade a disparu lui-aussi ! Alors qu’il s’approche vers le promontoire central désespérément vide, il manque de chuter lorsqu’il marche sur une matière glissante. Il se penche et ramasse un morceau de matière flasque. En l’étirant entre ses mains et en l’élevant à la lumière, il découvre qu’il s’agit d’un masque, très fin. Un masque qui ressemble étrangement au visage du prince Vajiavudh ! Un mouvement attire alors son regard vers le plafond de la grande verrière. Tout en haut, depuis la dernière galerie, une silhouette humaine est poussée dans le vide, et vient s’écraser brutalement au centre de la grande salle. On hurle à nouveau de terreur. Juve s’approche alors que les autres reculent, et il reconnaît son agent, Londelle, qui git au milieu des bourgeois terrorisés, la gorge tranchée… Il se penche vers lui, mais il n’y a plus rien à faire. De la poche du mort, un petit carton blanc se détache. Juve s’en empare. Une carte de visite, sur laquelle il lit :  

- Avec les compliments de… Fantômas !  

 

*  

 

Juve sort du bureau de Gransard, qui vient de lui passer le savon du siècle. « On n’a jamais vu ça ! Un kidnapping, un vol et un meurtre dans la même soirée, et sous votre nez ! Et ce Fantômas… qu’est-ce ? Le président Fallières est terrorisé, il est le premier à crier au fantôme diabolique… Faites quelque chose, bon sang ! » Faites quelque chose, faites quelque chose… Il en a de bonnes ! Comme il l’a dit, « on n’a jamais vu ça » ! Jamais de mémoire d’homme ! Pister un fantôme… Juve se reprend. Au moins, il a affaire à un criminel tout ce qu’il y a de plus humain. Ca, il connaît. Il s’apprête à s’élancer vers son dur labeur, quand un jeune homme lui barre la route.  

- Inspecteur Juve, vous devez m’écouter !  

- Qui êtes-vous ?  

- Antoine Fandor, journaliste à La Cap…  

- Bon sang de bon sang de nom de Dieu ! Vous allez me foutre le camp ? C’est pas le moment de venir me fouiner dans les moustaches !  

- Ce n’est pas ce que vous croyez, inspecteur. Ce n’est pas moi que vous devez entendre.  

Il fait signe à une jeune femme de s’avancer. Hélène s’approche, intimidée par le regard fulminant de colère de l’inspecteur.  

- Je vous présente Melle Bellery. Elle était là hier soir, et ce qu’elle a vu va vous intéresser…  

 

 

Dans le bureau de l’inspecteur, les deux hommes font face à la jeune femme, qui livre son récit, assise dans un fauteuil. Elle leur raconte comment elle a été invitée, sans savoir par qui. Puis sa rencontre avec l’agent Londelle, et ce qu’ils ont découvert. Comment elle a reconnu le corps inerte du prince Vajiravudh, et comment le même prince, bien en vie, s’est jeté sur elle.  

- M. Fandor m’a retrouvé allongée sur un canapé de la galerie du second étage. N’est-ce pas surprenant ? Qu’ils m’aient allongée là plutôt que de me tuer, comme ils l’ont fait pour le pauvre agent ?  

Juve l’observe avec intérêt, les sourcils froncés. Fandor le regarde à son tour.  

- J’ai posé quelques questions à Melle Hélène. Elle est orpheline, sans famille, elle ne connaît personne à Paris. Pourtant, quelqu’un l’invite à la soirée la plus importante qu’on puisse trouver dans la capitale, où même le grand monde a eu du mal à se faire inviter. Et c’est elle qu’on épargne. Croyez-vous que ce puisse être un hasard ?  

Juve garde le silence encore un instant avant de s’exprimer.  

- Mademoiselle, il est évident qu’on a voulu que vous soyez aux premières loges. Reste à savoir pourquoi…  

 

*  

 

Dans un salon ombragé, à la décoration et l’ameublement luxueux, une jeune femme se repose en déshabillé, allongée sur son canapé. Elle ferme les yeux. Soudain, elle sent un léger courant d’air lui caresser ses épaules dénudées. Quelques secondes plus tard, elle n’est pas surprise quand une main caresse à son tour sa gorge, sans un bruit.  

- Mon chéri, je vous ai attendu toute la journée.  

Lady Beltham ouvre les yeux. L’homme s’est assis sur un tabouret, à ses pieds, et lui caresse maintenant le haut du genou en faisant délicatement remonter le tissu le long de sa cuisse. Cet homme porte un masque noir qui ne lui cache que le haut du visage, faisant ressortir deux yeux au regard de glace.  

- Pourquoi portez-vous ce masque en ma présence ? Je sais ce qui se cache derrière.  

- Sait-on jamais ce qu’on cache, chaque jour, derrière un masque ma douce ?  

- Enlevez-le…  

Elle tend sa main pour délier le masque, mais il arrête son geste et s’approche pour l’embrasser.  

- Fantômas… Vous me rendrez folle…  

Car c’est évidemment bien de Fantômas (Leonard Brumel) qu’il s’agit. Il lui susurre à l’oreille :  

- Avez-vous quelque chose pour moi ?  

Le visage de la jeune aristocrate se rembrunit.  

- Ce n’est donc jamais pour moi seule que vous me rendez visite…  

Elle prend la main de son amant et l’entraine vers son entrejambe, à l’abri des tissus de son déshabillé. Fantômas la retire en tenant une lourde pierre verte : le Dragon de Jade.  

- Je le gardais au chaud pour vous…  

Mais Fantômas ne l’écoute plus, il observe l’objet entre ses mains avec convoitise.  

- Tout s’est déroulé comme vous l’espériez, j’imagine ? Notre jeune prince est bien installé ?  

- Vous avez été parfaite ma douce. Je ne peux pas en dire autant de ces deux sombres crétins, que j’ai ramassés dans le caniveau et qui ont failli me coûter cher…  

- Avez-vous lu les titres du soir ?  

Lady Beltham avance vers lui la dernière édition de La Capitale.  

- Une jeune femme vous a vu. Elle a vu bien trop de choses… Vos deux amis y sont décrits avec précision, elle saurait les reconnaître. Je suis surprise que vous ayez laissé cela passer !  

- Je vais leur donner une dernière chance de se rattraper.  

- Ils vont s’occuper d’elle ?  

Fantômas la regarde. L’espace d’un instant, elle croit voir une lueur de colère dans son regard. Mais il s’avance et se glisse contre son corps.  

- Non. Ni eux, ni vous. Personne ne touchera à Mademoiselle Hélène…  

 

 

-----------------------------------------------  

 

Un film de Paul BIRDNAM  

Sur un scénario original du Corbeau, librement adapté des romans de Pierre SOUVESTRE & Marcel ALLAIN  

 

Avec  

Leonard BRUMEL - Fantômas  

Richard PARKER - l’inspecteur Juve  

Raphael LILLARD - Antoine Fandor  

Marlene SOMERS - Lady Beltham  

Angela FORD - Hélène Bellery  

Mathieu WAUTHIER - Raymond  

Chaoh HANH - Ficelle  

Yun TSEONG - le prince Vajiravudh  

Kiefer WESLEY - le préfet Gransard  

Chris WERTAN - l’agent Londelle  

 

Sur une musique de Peter FALTERMEYER  

Scénario : (2 commentaires)
une superproduction thriller de Paul Birdnam

Leonard Brumel

Marlene Somers

Richard Parker

Angela Ford
Avec la participation exceptionnelle de Chris Wertan, Mathieu Wauthier, Kiefer Wesley, Chao Hành, Raphael Lillard, Yun Tséong
Musique par Peter Faltermeyer
Sorti le 16 octobre 2032 (Semaine 1450)
Entrées : 19 645 865
url : http://www.cinejeu.net/index.php?page=p&id=54&unite=fenetre&section=vueFilm&idFilm=22133