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Les Films du Corbeau présente
Vingt ans après

 

L’orage et une pluie battante s’abattaient sur les rues de Londres, dont plusieurs quartiers étaient victimes d’une coupure de courant générale. Dans le quartier huppé de Hampstead, un feu de cheminée éclairait la chambre d’un appartement de luxe. Des dizaines de bougies avaient été disposées afin d’installer une ambiance feutrée. Une jeune femme blonde (Cristina Rasmuson-Elias) avançait tranquillement vers le lit. Entièrement nue, sa démarche ondulante mettait en valeur son corps sculptural et ses seins jeunes et fermes se dressaient fièrement en avant. Son regard incandescent était posé sur un homme (Richard Parker) allongé sur le lit, vêtu d’un simple boxer qui semblat déjà trop étroit pour lui. Ses mains et ses pieds étaient retenus aux montants du lit par des menottes rouges, et il regardait la jeune femme avancer vers lui avec un désir débordant. Elle grimpa au pied du lit et remonta lentement le corps de son amant en le caressant de ses longs cheveux. Elle arrêta sa progression au niveau de la poitrine de l’homme. Elle lui mordit délicatement un téton, il gémit de plaisir. Elle relèva alors la tête.  

- Si tu suis mes conseils, tu n’auras plus qu’à te baisser pour ramasser tes gains.  

Il ne lui répondit pas. Elle attaqua le deuxième téton, puis promèna sa langue le long de sa gorge.  

- Les suivras-tu ?  

Trop occupé à soupirer de plaisir, il voulait qu’elle se taise et se concentre sur ses désirs. Mais il prit quand même la peine de lui répondre.  

- Pourquoi t’intéresses-tu autant à mes affaires ? Tu n’as pas tout ce qu’il te faut ici ?  

Visiblement, cette réponse la contrariait, mais il ne la regardait pas. Il avait fermé les yeux car elle s’était assise sur lui et se déhanchait sur son sous-vêtement noir.  

- C’est que, mon chéri, la prospérité de tes affaires m’importe autant qu’à toi…  

Cette remarque le fit sourire. Elle faisait descendre les dernières traces de vêtements qu’il lui restait sur ses cuisses et s’installa sur son membre. Il était au comble du plaisir.  

- Es-tu d’accord avec mon plan ?  

- Oh, Margot…  

- Dis-moi que tu me laisseras les accueillir, dis-le moi !  

- Oh, Margot ! Oui, tout ce que tu veux…  

 

 

---------------- VINGT ANS APRES ------------------------  

Un film de Bradley LESTER  

 

BO générique : https://www.youtube.com/watch?v=JUdodDKR2FY  

 

Au dernier étage de la tour Mazarin Corporation, le bureau de Giulio Mazarini (Leonard Brumel), le PDG du groupe, dominait la ville de Turin. Par cette matinée ensoleillée, il était attablé à son bureau et rêvassait en regardant le panorama qui s’offrait à lui. L’interphone qui le reliait à sa secrétaire bippa. D’un air las, il appuya sur le bouton.  

- Signore Mazarini, il signore Cromwell per voi.  

- Mandate.  

Un écran de télévision s’alluma sur le mur qui lui faisait face. Apparut le visage de l’homme que nous avions quitté aux portes du septième ciel. Mazarino se redressa et se composa un visage avenant.  

- Signore Cromwell, que me vaut le plaisir !  

- Bonjour, Giulio. Un rapide appel pour vous dire que notre opération est lancée et que tout se déroule comme prévu. Nos torchons ont mordu à l’hameçon et s’empressent de faire leurs choux gras sur nos informations.  

- Perfetto ! Notre cher Stuart a-t-il déjà réagi ?  

- Pas encore, mais cela ne saurait tarder.  

Mazarini se saisit d’une carafe de whisky qui trônait sur le coin de son bureau et s’en versa une rasade. Il tendit son verre en direction de l’écran de télévision.  

- Célébrons, alors !  

Cromwell tenait déjà un verre de bourbon à la main et répondit à son invitation. Le faux scandale que Cromwell avait lancé allait faire du tort à l’image de Charles Stuart. Dès lors, la filiale londonienne du groupe Bourbon serait éclaboussée par la dépréciation de son directeur général, et sa côte en bourse en subirait également l’effet. C’était une première étape vers le sabordement du groupe au niveau mondial, et le rachat possible auquel Mazarini tenait tant.  

Cromwell but une rasade et reprit.  

- Je sais aussi que la Bourbon a pris un vol ce matin, et vient soutenir son neveu. Toute la petite famille sera réunie à Londres. C’est le moment de jouer notre prochaine, carte, ne pensez-vous pas ?  

- Si vous le dites. Qu’avez-vous en tête ?  

- Nous dévoiler un peu. Je peux aller les voir en votre nom avec une première offre. Ils la refuseront évidemment, mais ils seront au moins prévenus. Nous les mettrons ainsi sous pression, et n’aurons plus qu’à veiller à ce qu’ils commettent les erreurs qui conviennent.  

- Cela me va. Faisons comme vous dites.  

- A ce sujet, il faut être vigilant. Londres est un vivier de charognes et nos adversaires me surveillent de près. Faites accompagner vos documents de vos deux meilleurs hommes. Il ne faudrait pas qu’ils tombent en de mauvaises mains.  

- Comme vous voudrez.  

- Talk to you soon, Mazarini. Et n’oubliez pas, vos deux meilleurs hommes !  

L’image de Cromwell disparut. Mazarini fut agacé d’une telle insistance. Dès que l’affaire sera faite, il mettrait fin à leur association, il ne supportait pas son ton supérieur…  

Il sonna sa secrétaire.  

- Mandatemi i signori Dartagnan e Porthos.  

 

*  

 

Charles Dartagnan (Alec Lederman) et Isaac Porthos (Marcus Lee Bampton) étaient au service de la sécurité du groupe Mazarin Corporation depuis maintenant quatre ans. Après quinze années de loyaux services auprès du groupe Bourbon, ils avaient décidé, la mort dans l’âme, de quitter le pays. L’assassinat du PDG du groupe, Louis-Henri Bourbon, leur était resté en travers de la gorge. A partir de ce jour, des dissensions étaient apparues dans les relations des quatre amis, soudés pourtant par une amitié indéfectible. Si Dartagnan et Porthos, meurtris par la culpabilité due à leur faille dans la protection de leur patron, avaient vécu l’événement comme un échec personnel, Armand Athos et Harry Aramis avaient refusé de se charger les épaules de ce fardeau. Malgré l’affection qui les unissait, ils s’étaient alors séparés, les uns jugeant qu’ils ne méritaient plus de garder leur place, les autres affirmant qu’ils se devaient à plus de loyauté encore envers Anne Bourbon, la veuve qui avait repris la présidence du groupe, et Louis Bourbon, trop jeune encore pour reprendre la direction d’une société qui lui reviendrait de droit lorsque le moment serait venu.  

Les deux hommes volaient maintenant au-dessus des Alpes, à bord du jet privé de la société italienne. La vue des terres françaises leur serrait le cœur, et ils en vinrent naturellement à évoquer leurs deux amis qu’ils n’avaient plus revus depuis lors. Ils débarquèrent à Londres alors que la nuit s’installait. Un chauffeur les attendait sur le tarmac et leur ouvrit la portière arrière d’une Rolls Royce berline. Néanmoins Porthos l’ignora et s’installa au volant. Le jeune homme s’étonna.  

- Sir… ?  

C’est Dartagnan qui lui répondit avec un sourire.  

- Mon petit, le jour où Monsieur Porthos se laissera conduire n’est pas encore venu. C’est toujours Monsieur Porthos qui tient les commandes. Prends un taxi, nous saurons nous débrouiller…  

Ils arpentaient maintenant les rues de la banlieue de Londres en silence. Dartagnan tenait sur ses genoux la mallette que leur avait confiée Mazarini, reliée à son poignet par des menottes. Porthos commettait beaucoup de maladresses concernant le code de la route.  

- Je ne comprendrai jamais l’entêtement des rosbeefs. Même dans leur langue, il n’y a pas de mystère : ils conduisent du mauvais côté ! Il y a le « right side » de la route. Donc si c’est pas le « right side », c’est qu’on est sur le « wrong side ». Pourtant pas sorcier…  

Dartagnan sourit devant tant de mauvaise foi. Néanmoins, Porthos fronça les sourcils. Il attira l’attention de son ami sur deux motards, aperçus dans le rétroviseur, qui s’approchaient de leur voiture à grande vitesse. Bientôt, ils furent encadrés par les deux véhicules. Les conducteurs étaient cachés derrière un casque noir. Soudain, l’un d’entre eux sortit une arme de sa veste en cuir et visa la fenêtre de Porthos, qui explosa sous le tir. L’autre motard sortait à son tour une arme. Porthos appuya sur l’accélérateur et la voiture distança très vite les deux-roues.  

- Manquait plus que ça… Monsieur Dartagnan, please ?  

Dartagnan sortit un Beretta de sa poche intérieure et baissa sa vitre. Les motos rattrapaient leur retard et tentaient de viser les pneus. Dartagnan répondit à leur salve de tirs, mais il n’était pas à l’aise : la rue était chargée de véhicules et les motards sillonnaient avec habileté hors de sa portée. Soudain, un tir mieux ajusté fit éclater un pneu de la voiture. Porthos eut du mal à en garder le contrôle et percuta un abris-bus. Il ne parvenait pas à garder une direction stable, aussi il tenta de percuter une des motos, mais son conducteur était trop habile. Il vira de bord avec brutalité pour s’engouffrer dans une ruelle adjacente et stoppa le véhicule.  

- Sortons, ils sont meilleurs que nous sur ce terrain-là.  

Les deux motards bifurquèrent à leur tour et rejoignirent la Rolls. Les portières ouvertes leur montraient que les cibles n’y étaient plus. Ils laissèrent leurs motos en arrière et avancèrent lentement dans la ruelle obscure, arme à la main. Soudain, le casque de l’un d’eux vola en éclat, percuté par le poing monstrueux de Porthos. Le motard chuta lourdement en arrière, désarmé et complètement sonné. Porthos pointa son arme sur l’homme à terre, le second motard ajusta la sienne sur la tempe de Porthos, et Dartagnan sortit de l’ombre pour poser le canon de la sienne sur celle de l’homme en noir.  

- Et si on soufflait une seconde ? , dit Dartagnan.  

Une voix s’éleva du motard debout, étouffée par son casque.  

- Je reconnaîtrais ces poings d’acier dans le noir… Porthos ?  

Il tourna la tête vers celui qui le tenait en joug.  

- Dartagnan ?  

Les deux compères ne quittaient pas leur cible du regard, mais ils étaient pour le moins décontenancés. Le motard releva sa visière. Athos ! (Michael Cannon) Le motard au sol se retourna. Son casque brisé laissait entrevoir un visage qu’un mince filet de sang sillonnait. Aramis ! (Isaac Chenowith)  

- Toi !  

- Toi !  

- Vous !  

Les armes chutèrent au sol d’un seul coup. Dartagnan plongea dans les bras d’Athos, Porthos releva Aramis et le serra dans les siens, le maintenant à quelques centimètres du sol.  

- Mais par quel miracle ?  

Une fois le temps des effusions passé, Athos prit la parole.  

- Nous accompagnons Anne Bourbon et son fils Louis. Ils sont venus soutenir le neveu d’Anne, Charles Stuart, qui est sous le feu d’un scandale probablement lancé par ses adversaires. On lui reproche d’avoir violé un jeune garçon et sa petite sœur. Et un informateur anonyme nous a indiqué que deux assassins débarquaient ce soir pour lui faire la peau. Ne me dites pas que..  

Dartagnan s’offusqua.  

- Bien sûr que non ! C’est Mazarini qui nous envoie. Et pour des affaires qui n’ont rien à voir avec ça !  

Comme pour démontrer sa bonne foi, il lui montra la mallette toujours accrochée à son poignet.  

- On vous a menti, pour que vous nous tombiez dessus.  

- Mais qui ?  

- Le savoir qui ne vous apportera rien, messieurs. L’important dans l’histoire, c’est que vous êtes moins efficaces que ce qu’on m’avait promis, Monsieur Athos !  

La voix féminine qui venait de prononcer ces dernières paroles s’élevait de quelques mètres plus loin dans la ruelle. D’un seul tenant, les quatre hommes se retournèrent et aperçurent une jeune femme blonde (Cristina Rasmuson-Elias), incandescente dans sa combinaison de cuir. Ce qui la rendait moins séduisante était le fusil à pompe qu’elle tenait entre les mains et la dizaine d’hommes armés qui se tenaient à ses côtés. Porthos s’avança.  

- La petite demoiselle nous connaît ?  

Elle ne prit pas la peine de lui répondre. Elle se tourna vers ses voisins.  

- Messieurs, après vous…  

Ils tendirent leurs bras armés vers les quatre compères, qui se jetèrent à temps à l’abri de containers poubelles et du renfoncement des murs de brique pour échapper à la salve de tirs qui leur tombait dessus. Suffisamment protégés, ils répondirent avec plus de précision, malgré leur âge plus avancé, et prirent bientôt le dessus sur leurs assaillants. Cinq tombèrent bientôt à terre, et un sentiment d’infériorité prit bien vite le dessus des derniers. Ils se retirèrent lâchement, laissant la jeune femme assumer l’attaque avec son fusil à pompe. Mais à elle seule, elle parvenait à maintenir les quatre amis rivés contre les murs, tellement son arme était dévastatrice et sa hargne dévorante. Finalement, elle prit du recul et profita d’un court répit pour enfourcher une moto rouge et démarrer le moteur. Avant de disparaître, elle eut le temps de leur lancer un « Welcome to London ! », accompagné d’un rire sibyllin.  

Les quatre amis sortirent de leurs abris. Aucun n’avait été blessé. Dartagnan s’approcha d’Athos et remarqua l’extrême pâleur de son visage. Ses mains tremblaient.  

- Charles, tu as vu comme moi ?  

- Oui. Mais c’est impossible, tu l’as tuée de tes mains il y a vingt ans.  

Tous avaient été saisis par la ressemblance de la jeune femme, de son visage à sa voix caractéristique, avec leur ancienne ennemie jurée, Milady Dewinter…  

 

*  

 

Athos et Aramis menèrent leurs deux amis à la maison cossue qu’habitait Charles Stuart dans le West End. Ils les présentèrent au maître de maison, et y retrouvèrent Anne Bourbon et son fils, Louis. Après avoir entendu conter leurs péripéties du soir, Charles (Joshua Kloss) s’adressa à Dartagnan et Porthos.  

- Je connais trop la valeur de vos amis pour douter de vous. Vous semblez la cible, comme moi, de manigances bien sombres et, si vous l’acceptez, je serais très honoré que vous joigniez vos forces aux nôtres.  

Anne Bourbon (Mystic SILVER) s’avança à son tour. Elle était ravie de retrouver deux hommes à qui elle devait de s’être sortie, elle et sa famille, de nombreux dangers.  

- Je ne mettrais jamais votre honnêteté en doute, pourtant celle de votre employeur est très discutable. Vous ne le connaissez pas comme je le connais, et je ne peux que vous encourager à vous interroger à son sujet.  

Dartagnan et Porthos étaient très émus de se retrouver devant elle. Ils lui avaient gardé un profond respect, et la revoir ravivait le poids de la faute dont ils se sentaient entachés. Dartagnan lui répondit.  

- Nous veillerons davantage à connaître quel mérite il peut retirer de notre loyauté, Madame.  

Enfin, le jeune Louis (Gregory Rencoin) prit à son tour la parole.  

- Messieurs, je n’étais pas né que vous apportiez déjà la plus précieuse des aides à ma famille. J’en ai beaucoup entendu parler. Assez pour connaître votre mérite et la valeur de votre soutien. Ma famille est à nouveau sous la menace d’un grand péril, et savoir que nos quatre plus loyaux soutiens pourraient se retrouver à nouveau près de nous me donne une grande confiance dans nos épreuves.  

Les quatre hommes restèrent pantois devant la maturité et la sagacité d’un si jeune garçon. C’est Aramis qui réagit le premier.  

- Monsieur Louis parle avec une grande sagesse pour un si jeune âge. Si vous acceptez de nous rejoindre, mes amis, pour protéger la famille Bourbon des nouveaux périls qui les menacent, je n’ai plus nulle crainte pour l’avenir du groupe. D’autant qu’il est promis à des mains expertes…, dit-il en désignant de la tête le jeune garçon.  

 

*  

 

Le lendemain, Charles Stuart avait organisé un lunch mondain pour faire sa première apparition médiatique après le début du scandale et réagir enfin face aux médias. Les trois Bourbon s’y trouvaient, ainsi que les quatre amis. Charles Stuart se déplaçait de groupe en groupe, un verre de jus d’orange à la main, remerciant ses alliés d’être présents et saluant les membres de la presse. Il se dirigea alors vers la tribune installée à l’intention de son allocution. Nos héros se tenaient à distance et surveillaient les convives, avec une certaine appréhension. Soudain, Athos agrippa l’avant-bras de Dartagnan. Son visage s’était crispé et avait retrouvé la pâleur de la veille. Dartagnan suivi son regard, qui était porté sur une jeune femme. Celle de la veille. Elle arborait une robe rouge carmin provocante qui mettait ses formes onctueuses en valeur, et s’avançait, pleine d’assurance au milieu des convives, dans leur direction. Il n’arrivait pas à croire qu’elle ose se montrer ici, aussi impunément, après les événements de la veille. Elle s’arrêta face à eux et les toisa d’un regard provocant.  

- L’air londonien ne vous convient décidément pas, vous avez des mines terribles…  

La même expression du visage, le même ton que Milady. Porthos grinçait des dents.  

- Vas-tu nous dire enfin qui tu es et ce que tu veux ?  

- Votre mort à tous les quatre, messieurs, tout simplement. Pour venger celle de ma mère. Oui, je vois à vos expressions que nous nous sommes compris… Je m’appelle Margot. Dewinter, évidemment…  

Dartagnan crispait la mâchoire en tentant de se contenir. Milady était responsable de la mort de celle qu’il avait aimé éperdument, Constance, vingt ans plus tôt.  

- Votre mère était une criminelle. Elle avait trop de sang sur les mains.  

Le visage de Margot se transforma en une grimace de colère mal contrôlée.  

- Ma mère était une femme seule, qui s’est défendue comme elle a pu dans un monde d’hommes imbéciles. Vous ne comprendrez jamais de quoi je parle. Vous ne lui avez laissé aucune chance. Je ne serai pas plus clémente…  

Aramis lui répondit d’une voix calme. Des visages commençaient à se tourner vers eux, et ils ne pouvaient pas risquer une confrontation plus ouverte au moment où les Bourbon avaient besoin de l’attention des médias.  

- Vous choisissez mal votre moment, Margot. Des choses terribles sont en jeu, et elles nous dépassent.  

- Vous parlez du scandale Bourbon ? (elle haussa les épaules) Croyez-moi, tout cela est bien secondaire. Dans peu de temps, vous pourrez vous concentrer sur moi. Ce qui vous attend est bien pire…  

Elle se tourna dans la direction de Charles Stuart, dont ils avaient manqué le début de l’intervention. Il était prit à ce moment d’une toux sèche, devant son micro, qui se transforma aussitôt en une quinte violente. Il se saisit la gorge des deux mains et s’écroula sur le sol. Les quatre hommes voulurent le rejoindre, mais l’attroupement des auditeurs les empêchait d’y parvenir. Anne s’était précipitée pour le soutenir. Au bout de quelques secondes, elle cria :  

- De l’aide ! De l’aide ! Je crois qu’il est mort !  

Les quatre amis se regardèrent avec effroi, puis se retournèrent vers Margot : elle avait disparu. Un attroupement s’était formé autour de Charles Stuart, les maintenant toujours à l’écart. Porthos s’élança à la poursuite de la jeune femme, mais il revint rapidement sur ses pas : impossible de la retrouver dans une telle cohue. Ils se regardèrent avec impuissance. Puis les sourcils d’Aramis se froncèrent.  

- Si Milady était sa mère… qui est son père ?  

Instinctivement, leurs visages se tournèrent vers Athos. Celui-ci répondit :  

- Je me pose la même question. Et j’ai peur d’en connaître la réponse…  

 

Reprise de la BO : https://www.youtube.com/watch?v=JUdodDKR2FY  

 

 

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Un film de Bradley LESTER  

Sur un scénario du Corbeau, librement adapté du roman éponyme d’Alexandre DUMAS  

 

Avec  

Alec LEDERMAN - Charles Dartagnan  

Michael CANNON - Armand Athos  

Marcus Lee BAMPTON - Isaac Porthos  

Isaac CHENOWITH - Harry Aramis  

Cristina RASMUSON-ELIAS - Margot Dewinter  

Leonard BRUMEL - Giulio Mazarini  

Richard PARKER - Oliver Cromwell  

Mystic SILVER - Anne Bourbon  

Gregory RENCOIN - Louis Bourbon  

Joshua KLOSS - Charles Stuart  

 

Sur une musique de Peter FALTERMEYER  

Scénario : (3 commentaires)
une superproduction d'action de Bradley Lester

Alec Lederman

Cristina Rasmuson-Elias

Leonard Brumel

Mystic Silver
Avec la participation exceptionnelle de Joshua Kloss, Michael Cannon, Richard Parker, Gregory Rencoin, Isaac Chenowith, Marcus Lee Bampton
Musique par Peter Faltermeyer
Sorti le 08 mai 2032 (Semaine 1427)
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