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Philadelphia Productions présente
La nuit est déjà là

RICK BURMAN joue le rôle de Peter  

DIANE BEW joue la femme de Peter  

 

 

 

Alerte à tous les États Américains, une épidémie est en train d'affecter tout le territoire. De nombreuses villes sont infectées. L'armée fait de son mieux pour maintenir la situation. En attendant qu'une zone de quarantaine soit mise en place, restez chez-vous, faites des provisions et n'ouvrez à personne, à P E R S O N N E. Quoi que se passe t-il ? Ahhhhh..." Peter se réveilla subitement ce matin. Il avait passé une nuit mauvaise dans ce lit de fortune. Le bruit des Intouchables l'avait réveillé à de nombreuses reprises. Il se leva, et s'habilla des vieux vêtements qui lui restaient. Le soleil resplendissait, aujourd'hui, dans la ville d'Atlanta. Il y avait un terrible silence, un silence qui rendrait fou le plus sensé des hommes, mais Peter avait dû s'y habituer. Cela faisait déjà 15 ans. 15 ans qu'il vivait seul avec pour seul ami son flingue. Il regarda au loin, les immeubles délabrés qui tenaient encore debout, les nombreuses barricades dans les rues et les voitures, détruites et calcinées. La ville dégageait un faux-semblant de civilisation, tout exsitait encore, mais plus personne n'y vivait. Le réseau électrique n'avait pas résisté plus d'une année, ensuite avaient suivi les télécommunications et l'eau courante. Cette nouvelle vie, il l'avait apprivoisée, au fil de ses expériences. Il devait se débrouiller, trouver sa nouritture, subvenir à ses besoins et échapper à ces saletés d'Intouchables. Plus d'une fois, la chance l'avait sauvée de la mort. A chaque épreuve, il en ressortait plus fort. Mais cette satisfaction laissait place quelquefois à une tristesse plus profonde, une tristesse qu'il ne pouvait pas retenir. A la bonne époque, quand tout était normal, quand sa fille et sa femme vivaient encore. Il essayait d'oublier, mais il n'y arrivait pas. Leurs visages étaient gravés dans son esprit, à jamais. Les moments qu'ils avaient passé ensemble revenaient par intermittence, sans prévenir. Il sortit de l'appartement, décendit les escaliers prudemment et sortit de l'immeuble. Dehors, la végétation avait un peu envahie l'environnement urbain. La nature reprend ses droits, disaient des oracles d'autres époques. Il était aisé de se déplacer dans la ville le jour. Cependant il fallait faire attention à ne pas pénétrer dans des endroits trop sombres où se cachaient en priorité les Intouchables. Il remonta la rue et tourna a gauche. Il vit un magasin de disques, il entrit. Un cadavre un peu décomposé, était allongé derrière le comptoir. A côté, sur le sol, se trouvaient des notes. Une partie était déchirée mais il réussit à comprendre:  

 

"07.12.2011 Nous avons consolidé les barricades. on a récupéré quelques provisions. pas de signes d'Intouchables. Mat me dit qu'il faudrait faire le moins de bruit possible la nuit pour éviter. j'ai pas envie de devenir ces monstres.  

08.12.2011 La nuit s'est bien passé. on a passé la journée à consolider encore l'entrée principale et a chercher des provisions.putain qu'est-ce qui faut pas faire pour les éviter. 09.12.2011 Rien à signaler. on les attends ces saloperies. commence à faire noir. j'entends des bruits au-dessus de moi. que se passe t-il ? non vous ne m'aurez pas !"  

 

La fin était maculée de sang rouge. Des gens comme lui avaient essayé de s'en sortir, mais ils n'avaient pas eu la même chance. L'origine du virus était une petite ville de la côte ouest, entre San Francisco et Seattle. Là-bas, il y eut 'abord quelques cas qui furent mis en quarantaine mais ces mesures ne suffirent pas à endiguer la propagation de l'épidémie. Toute la ville fut ensuite affectée, l'armée avait enfermé la population infectée dans de vastes zones, protégées par des murs de fortune. A l'intérieur, les quelques survivants, ne restèrent pas en vie plus de 2 jours. Le gouvernement envisageait la posibilité de faire sauter le coin à l'arme nucléaire. Mais il avait renoncé, à cause de l'impact qu'aurait cette décision dans l'opinion publique et dans le monde entier. La dernière fois qu'une bombe atomique s'était écrasé, on était en pleine Seconde Guerre Mondiale à Hiroshima et Nagasaki. Ensuite, des brèches s'ouvrirent dans les protections car elles n'étaient constituées que de bois et de ferraille. Les Intouchables n'avaient eu qu'à grimper sur ce mur défensif. Ils se déversèrent sur les localités voisines qui furent touchés. La situation s'aggravait. Un mois plus tard, toute la partie Ouest des Etats-Unis vivait dans le chaos, l'armée avait déserté pour se replier sur les grandes villes de la côte Est. La-bàs, ils se préparèrent à voir déferler les hordes ennemies sur leur frêle bâteau. Le monde entier regardait avec effroi ce qui se passait là-bas. Toutes les vols à destination de Los Angeles, Las Vegas ou encore San Francisco avaient été annulés. Et personne ne les aidèrent, les Américains. Ils avaient voulu toujours plus de pouvoir, toujours plus de puissance, ce qu'ils leur arrivaient était de leur faute. Ce fut là, la grande erreur qui fit basculer la Terre dans une période sombre et troublée dont on ne sait si l'on en sortiras encore. L'Europe aurait pu apporter son soutien logistique et son aide humanitaire. Mais ils ne firent rien. Ils regardaient dans leur fauteil, les personnes s'entre-tuer et les infectés qui désormais avait pris l'avantage. On voyait à la télé des incendies de partout, leur fumée s'élevait dans le ciel, loin, et l'on voyait de nombreuses destructions et des cadavres, des cadavres qui imploraient la pitié des autres humains. Les médias avaient cherché à cacher ce qui se passait, mais il avait fallut préparé les gens à ce qui allait toucher bientôt leur chère petite maison. Peter était l'héritier de ce désastre.  

 

Il sortit et marcha en direction d'un pont. Il était grand et formait une grande arche dans le ciel. De hauts pylones soutenaient la structure intérieure de l'édifice. Sans savoir comment, il ne vacillait pas, géant immobile dans les basses nuées de la ville. De nombreuses voitures gisaient, là, sur la route. Le temps semblait s'être arreté dans cet endroit précis. La couleur grise-argentée de l'acier se réflétait dans l'onde du fleuve. Il se plaisait à contempler, pendant des heures, le paysage qu'offrait la ville délabrée. Au loin, on apercevait la banlieue, sans doute la zone la plus dangereuse, plus dangereuse que la ville en elle même. De longs tapis de mousse couraient sur les trottoirs situés en dessous de la masse métallique. On entendait rien, juste le son de l'eau qui descendait à vive allure. Il traversa le pont et se retrouvit dans une autre partie de la cité. Elle dégageait une atmosphère plus noire, dramatique et quelque peu effrayante. Les hauts gratte-ciels percaient les nuages. Leur surface, entièrement constituée en verre et en acier, les rendait un peu triste. Là autrefois, des personnes travaillaient, tout n'était pas aussi vide que maintenant. Dans les rues, il faisait sombre, car les bâtiments couvraient une partie du soleil. De nombreuses boutiques et supermachés constituaient un ensemble hétéroclite. Peter ne s'intéressait jamais à ces joyeusetés venus d'un autre monde. Il ne s'était jamais amusé, il avait un caractère dur et sérieux, c'est grâce à cela qu'il avait gardé son sang-froid dans les situations tendues. Mais il s'était endurci également à cause de la mort de sa femme et de sa fille. Il s'était demandé alors pourquoi vivait-il, sans eux, vivre serais une torture. Une torture morale irrémédiable, qui vous ronge au plus profond de vous. Il avait enfoui ce souvenir, pour éviter de souffrir. Le soleil commençait à décliner, l'horizon prenait des nuances orange-rouge. Il n'y eu guère de nuages ce jour. Juste le ciel, s'étendant tel une toile autour du monde. Un petit air remontait. Il était agréablement chaud. Peter se laissa distraire quelques minutes par ce paysage magnifique. Pour la première fois après l'épidémie, il divagua. Il laissa flotter son esprit entre deux souffles. Mais il fut vite ramené à la réalité, les cieux changeaient de tonalité et commencaient à s'assombrir, déjà...

Scénario : (1 commentaire)
une série Z d'action de Enya Colombier

Rick Burman

Diane Bew
Sorti le 25 juillet 2031 (Semaine 1386)
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