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Les Films du Corbeau présente
Celle que je mérite...

- Miracle ! Miracle ! Miracle !  

Une foule scande ce mot en chœur, regroupée autour du temple, le regard levé vers l’objet de leur admiration. Une fillette tient la toge de sa mère auprès d’elle, qui serre sa fille d’émotion. Un centurion laisse pendre son glaive, tout à sa contemplation. Un vieillard en haillon est à genou sur le sol. Tous ont dans le regard une émotion, plus ou moins forte, plus ou moins convaincante. Une femme surtout, Lucinda (Drew ALEXANDER), semble habitée plus que les autres et laisse éclater ses sentiments plus forts, les yeux embués, les bras tendus vers l’apparition, comme si elle voulait l’étreindre. Mais l’homme qui se tient derrière elle, voulant suivre son exemple, tend les bras à son tour et, emporté par son élan, la bouscule quelque peu.  

- Coupez !  

Lucinda se retourne vers l’homme, furieuse. Le réalisateur a interrompu la scène, posé sur sa chaise face à cette fausse foule. Il dit un mot à l’oreille de son assistant, qui s’approche ensuite du figurant maladroit et le rouspète, lui dit de faire attention. Le plan doit être refait par sa faute, et tout le monde est pressé d’en finir.  

En effet, ce soir, c’est le réveillon du Nouvel An, et tous les figurants, tous les techniciens n’attendent qu’une chose : que la journée de travail se termine pour pouvoir rejoindre leurs soirées de fête respectives. Lucinda est comme les autres ici, une simple figurante. Pourtant, elle est actrice dans l’âme, et n’attend que l’opportunité de le montrer au monde. Ce tournage de péplum chrétien est cheap et promet un joli navet, mais elle s’en fiche : toutes les occasions de capter l’attention de la caméra sont bonnes à prendre. Et le plan se termine sur son visage. Si cet abruti derrière elle calme ses ardeurs, elle pourra embraser la pellicule, elle le sait, elle le sent.  

La machinerie se remet en place, le moteur tourne, les figurant s’égosillent, et Lucinda livre son âme à l’objectif. Enfin, le sésame retentit : Elle est bonne, fin de la journée !  

Alors, c’est le pugilat : la horde de figurant se précipite au bas du décor et rejoint le vestiaire en jouant des coudes. Dans les couloirs, les autres figurants des autres plateaux de tournage entrent en collision avec eux. Tous ont terminé leur journée, tous veulent rentrer chez eux dès que possible. Ici, on voit une religieuse relever ses jupons. Là, un soldat prussien bouscule un pirate, qui bouscule une vieille sorcière. Lucinda se dévêt de sa toge et de sa perruque. Aux côtés de Martha, la vague copine qui lui a filé le tuyau de ce tournage, elle se recoiffe dans le ridicule miroir mis à leur disposition. Martha lance la discussion :  

- Alors, quoi de prévu ce soir ?  

- Oh, on m’a invité par-ci, par-là, je ne me suis pas encore décidée.  

Lucinda parle toujours fort, avec de grands gestes. On l’a dit, elle est « actrice dans l’âme ». Une grande tragédienne du quotidien. Elle revêt son corsage jaune canari, un régal pour les yeux.  

- Pourquoi tu me demandes ? Tu n’as rien, toi ?  

- Juste pour savoir. Si tu n’avais rien eu, je t’aurais proposé de nous accompagner.  

- Qui ça, « nous » ?  

- Moi et quelques amis. Adrian, Sonia, Michael, Carlton…  

Le peigne enfoncé dans sa lourde crinière, Lucinda s’interrompt et se tourne vers elle.  

- Carlton qui ?  

- Carlton Wallace, évidemment !  

Carlton Wallace ! Le scénariste ! Lucinda lui court après depuis des semaines, mais impossible de le tenir. Si seulement elle pouvait lui mettre le grappin dessus, il verrait quelle artiste elle est… Trop précipitée pour cacher son intérêt piqué à vif, elle rebondit avec avidité :  

- Où allez-vous ? Que faites-vous ? Cela fait une éteeeernité que je ne les ai pas vu !  

- Tu veux venir ? Mais tes projets ?  

- Quels proj… Ah oui, mes projets ! Oublie-les. J’ai tellement envie de revoir toute cette petite bande, je les adoooore !  

 

 

Le soir commence à tomber sur la ville. Jessie (Thor DEGAST) et ses amis zonent en regardant déambuler les bourgeois de GérardMerveille dans cette avenue où se succèdent les boutiques de luxe. Les uns sortent du teinturier où ils récupèrent leur tenue de soirée, les autres sont chargés du champagne du vendeur de spiritueux. D’autres encore sortent du fleuriste les bras encombrés de compositions florales. Jessie regarde avec amusement, avec un certain mépris aussi le beau monde se presser comme un troupeau de moutons affolés par le loup. Avec leurs sweats à capuche, leurs jeans troués ou leurs leggings, lui et ses amis se sentent comme devant la vitrine d’un aquarium où sillonnent des poissons dorés. Jessie aime se payer « une tranche de trouffions », comme il les appelle, de temps en temps. Alors en bande, ils quittent leur banlieue et viennent se frotter à la haute.  

Assis sur un muret, ils regardent déambuler les piétons avec autant de moquerie que d’envie, même s’ils ne l’avoueraient jamais. Soudain, le regard de Jessie est attiré par une paire de jambe plus fine et plus gracieuse que les autres. Une jeune fille vient de sortir d’une boutique de vêtements, les bras chargés de sacs désignant les grandes marques de ses nouveaux achats. Elle passe devant le groupe de garçons, qui ne manque pas de siffler leur admiration avec une subtilité toute particulière… Mais elle ne leur prête pas attention, elle tient son téléphone à l’oreille, et s’arrête quelques mètres plus loin, à une borne de taxi.  

Elle doit avoir plus ou moins son âge, alors Jessie se décide. Encouragé par ses amis, il la rejoint et se tient à côté d’elle. Du haut de son petit mètre 65, il est obligé de lever le regard vers cette grande sauterelle perchée sur ses talons aiguilles. La partie est mal lancée, mais il en a vu d’autres. Elle est toujours au téléphone et semble de mauvaise humeur. Avec un sourire en coin, digne des plus grands charmeurs de sa banlieue, il s’adresse à elle :  

- Mademoiselle, c’est pas prudent de rester comme ça, toute seule dans la rue. J’peux te raccompagner si tu veux ?  

La demoiselle en question lui jette un rapide regard dédaigneux. Sa conversation téléphonique semble désagréable, mais toujours plus intéressante que celle de Jessie… Il se sent intimidé, sa phrase d’accroche vient de tomber à l’eau. Mais ses copains le regardent en rigolant. Il n’a plus trop le choix. Il écoute la conversation de la jeune femme :  

- Non je ne peux pas, j’ai ma soirée qui m’attend ! ... Et puis quoi, j’y suis pour rien ! Je ne vais pas m’occuper de ta bande de vieux croûtons ! … J’ai dit non ! … Tu ne ferais pas ça ? … Tu n’as pas le droit ! Arrrgh, je te déteste !  

Elle raccroche avec le rugissement de la colère d’une petite fille capricieuse. Jessie rebondit illico.  

- C’est pas bien de traiter une jolie demoiselle comme ça. Si c’était moi que tu appelais, je…  

La jeune fille se retourne vers lui, furibonde.  

- Eh le nabot, tu vois quelqu’un ici qui a envie d’écouter tes conneries ? Non ? Alors bouge de là !  

Sans plus s’occuper de lui, elle compose un nouveau numéro. Jessie en a vu d’autres et reste là où il est. Tant qu’elle ne fuie pas, qu’elle ne le gifle pas ou qu’elle n’appelle pas au secours, c’est qu’il a encore des cartes à jouer. Mais elle repart dans une autre discussion.  

- Mel, c’est moi. Chuis trop dègue, mon père m’oblige à rester à la maison, je peux pas vous rejoindre. Il est coincé à Lestrade, son hélico peut pas s’envoler parce qu’il pleut ou une connerie comme ça. Alors il veut que je reste pour accueillir ses invités le temps qu’il arrive… Ouais, chuis verte… Je lui ai dit ! Mais il m’a dit que si je le faisais, il me coupait ma carte de crédit…  

A ce moment, elle lève le bras pour attirer l’attention d’un taxi. Le chauffeur s’arrête devant elle. Jessie voit sa chance tourner alors qu’elle commence à ouvrir la portière.  

- Ouais, j’le déteste ! J’ai envie de me venger, tu peux pas savoir. J’aurais envie de… de…  

Son regard se pose alors sur Jessie.  

- Attends, j’te rappelle Mel.  

Elle raccroche. Avant de fermer la portière, elle lance au jeune homme :  

- Toi, là. Tu fais quoi ce soir ?  

- Ce soir ? Ben euh, rien de spécial…  

- Tiens, prends ma carte. C’est chez moi. Sois là à neuf heures, j’ai besoin d’un ‘date’. Mais j’ai dit toi, pas tes potes, là-bas. Et habille-toi !  

Le taxi démarre, Jessie reste pantois, la carte de visite au creux de la main. Alors qu’il se retourne, il croise le regard stupéfait de ses amis. Alors il lève les bras en l’air.  

- C’est qui le boooooss !  

 

 

Lucinda entre la dernière dans le hall luxueuxe. Pour l’occasion, elle a revêtu sa plus belle robe, la rose bonbon, celle qui mettra le mieux ses formes en valeur pour taper dans l’œil de Carlton Wallace. Mais elle ne s’attendait vraiment pas à passer la soirée dans une maison de ce standing. Pour le coup, elle a la chique coupée. Ce qui n’est pas pour déranger ses amis d’un soir, eux qui sur le trajet avaient déjà commencé à regretter sérieusement l’initiative de Martha d’inviter la bruyante et extravagante Lucinda…  

- Martha, on est chez qui, là ?  

- Chez Luke Gallagher, voyons !  

- Luke Gallagher !!!  

- Ferme la bouche, Lucinda. Ne joue pas la pécore !  

Ca alors, elle qui espère lever un sacré poisson ce soir, le scénariste le plus en vue de GérardMerveille, pénètre maintenant dans la demeure d’un des plus célèbres acteurs de la ville. Elle commence à se dire qu’elle ferait mieux de viser plus haut que Wallace… Alors qu’un majordome lui propose, d’un regard relativement interloqué, de la débarrasser de sa fausse fourrure vert pomme, elle referme enfin la bouche, relève le menton et se prépare à entrer dans la peau de la grande actrice Lucinda Cookie. D’un pas chaloupé et sensuel, elle fait son entrée dans la grande salle de réception…  

 

 

Jessie est sur le trottoir depuis près d’une demi-heure lorsque sonnent neuf heures, mais il n’ose toujours pas tirer la corde du carillon de la porte d’entrée. Il ne s’attendait vraiment pas à ça. Dans l’une des rues les plus riches de la ville, il fait face à une magnifique maison blanche, sur plusieurs étages. Il sentait bien que la petite demoiselle devait être fournie, mais à ce point-là… Une légère pluie commence à lui tomber dessus et le pousse à se décider. Un majordome ouvre la porte et le regarde de haut.  

- … C’est pour la fête…. J’suis invité…  

Il tend la carte de la jeune femme. Le majordome lève les yeux au ciel et se recule pour le laisser entrer.  

- Entrez monsieur. Mademoiselle m’a prévenu.  

Jessie entre timidement. Il a mis son plus beau jean et son sweat le plus neuf, mais quand il se voit, dans l’énorme miroir de l’entrée, marcher aux côtés du majordome, il ne peut s’empêcher de penser que l’un des deux fait tâche… Le majordome l’entraîne au fond d’un hall en marbre blanc et pousse une lourde porte de bois, qui s’ouvre sur une grande salle de réception, remplie de personnes aux tenues les plus resplendissantes les unes que les autres.  

Jessie n’est vraiment pas à l’aise, et il se demande bien ce qu’il fait là. Il avance néanmoins, cherche du regard. Il l’aperçoit. La demoiselle lui tourne le dos, elle discute avec un couple de bourgeois âgés. Il s’approche d’elle et lui tapote l’épaule. Elle se retourne.  

- Salut, c’est moi.  

Il se demande si ses yeux s’arrondissent devant la bêtise de sa première réplique, mais étant donné qu’elle promène son regard sur lui, des pieds à la tête, il devine qu’il s’agit d’autre chose. Il a le désagréable pressentiment qu’on va bientôt le foutre à la porte. Pourtant, la jeune fille éclate de rire.  

- C’est par-fait ! Bon, j’ai pas besoin de toi avant que mon père arrive. Va prendre un verre, fais-toi des amis, j’sais pas. Profite, quoi ! A tout à l’heure.  

Sur ce, elle se détourne et reprend sa conversation avec le couple âgé. Jessie ne comprend pas bien : c’est quoi ce rencard ? Il se promène dans la salle : des vieux, dans une salle de vieux, une musique de vieux, même le serveur lui propose une boisson de vieux. Du champagne. Il n’en avait jamais bu. C’est pas mal, quand même.  

Des regards étonnés se posent sur lui de temps en temps, mais il n’y prête pas trop attention. Il s’intéresse davantage aux bibelots, aux vases, aux cendriers. Un seul de ces trucs pourrait lui rapporter pas mal…  

Son attention est perturbée par un rire fort et gras. Il promène son regard et repère rapidement la source : au milieu de ces tenues noires, blanches, ivoires, une grosse tâche rose lui fait presque mal aux yeux. Une femme se tient face à un attroupement de bourgeois qui la regardent avec un air amusé pour certains, ennuyé et presque dégoûté pour d’autres… Elle fait des grands gestes, il l’entend parler de cinéma, du dur métier d’actrice… Cette voix, cette silhouette… Il s’approche, et à ce moment la femme se retourne pour attraper une nouvelle coupe de champagne sur le plateau d’un serveur qui passe. Leurs regards se croisent… et l’un et l’autre ouvre la bouche comme un poisson dans un bocal. Lucinda est la première à reprendre possession de ses moyens : elle agrippe Jessie par la manche et l’entraîne dans le couloir qui mène aux toilettes. Elle se penche vers lui et plonge ses yeux furibonds dans les siens.  

- Qu’est-ce que tu fais-là, toi ???  

- Ben je te retourne la question, maman…  

Lucinda plisse les yeux et serre la mâchoire.  

- Ne m’appelle pas comme ça ici ! J’ai 26 ans, je ne peux pas être ta mère…  

Jessie ricane.  

- A chaque fois que je te vois, t’as un an de moins. Je sais pas comment tu fais !  

- Ne fais pas le mariolle et réponds à ma question ! Ton père m’a dit que tu étais dans une école à Jollywood.  

- Pas pu y rester. Trop de monde, pas la même façon de voir les choses…  

- Ouais, je vois le genre... En tout cas, tu ne peux pas rester ici !  

- Tu rigoles ou quoi ? J’ai un rencard !  

- Il se passe des choses pour moi, ici ! Tu vas tout foutre en l’air. Tu sais chez qui on est ? Chez Luke Gallagher !  

- Vous parlez de mon père ?  

La jeune fille vient de faire son apparition et s’immisce dans la conversation. Elle les regarde tour à tour, de haut en bas. Certes, le tableau de ces deux énergumènes côte à côte ne peut pas manquer d’attirer l’attention ! Elle s’adresse à Jessie :  

- Vous vous connaissez ?  

- Oui, c’est ma…  

- Copine ! Enchantée, Lucinda Cookie. Jessie et moi, on se connaît depuis des lustres !  

Le visage de Jessie a viré au blanc. La jeune fille le regarde avec curiosité. Lucinda renchérit :  

- Je suis actrice, comme votre père ! Oh on se connaît un peu tous les deux, on a failli travailler ensemble bien des fois ! D’ailleurs je ne l’ai pas encore vu ce soir, où se cache-t-il ?  

- Son hélico est en train d’atterrir. Il ne va pas tarder.  

- Oh ! Alors il faut que j’aille à sa rencontre ! Ca lui fera tellement plaisir…  

Dans un tourbillon rose, elle disparaît, laissant les deux jeunes gens face-à-face. Après un court silence :  

- C’est ta… copine ?  

- Euh… Oui, enfin mon EX-copine. Tu sais ce que c’est…  

Elle le regarde avec un profond étonnement. Il ne sait pas où poser son regard, tellement le mensonge lui paraît invraisemblable… sans compter le léger haut-le-cœur qu’il ressent à l’idée de parler de sa mère en ces termes…  

- Mon père arrive, je vais bientôt avoir besoin de toi. Je viendrai te chercher.  

Au moment de disparaître, elle se retourne et le regarde avec un sourire malicieux :  

- Tu es plein de surprise, Jessie. Exactement ce qu’il me fallait ce soir…  

Qu’est-ce qu’elle a bien voulu dire par là ? Jessie ne sait pas sur quel pied danser avec elle, mais son dernier regard ne peut être qu’une promesse heureuse. Dans la grande salle, il aperçoit sa mère : elle tente de passer la porte du jardin, mais un majordome s’efforce de lui en interdire l’accès. « Si elle continue, elle va se faire jeter à la rue», se dit son fils. Il se dirige vers elle et tente d’attirer son attention.  

- Mam… Lucinda, calme-toi et viens prendre un verre !  

Lucinda capitule, mais elle est furieuse. A nouveau, ils se parlent à demi-voix :  

- Qu’est-ce qui te prends ? Tu ne vois pas que j’étais…  

- Sur le point de te faire foutre dehors ? C’est ça que tu veux ?  

Il lui colle une nouvelle coupe de champagne dans les mains et l’attire à nouveau dans l’angle du couloir.  

- Ecoute-moi deux minutes. C’est ce type, Gallagher, que tu cherches à choper, c’est ça ?  

- Mais comment parles-tu à ta mère ???  

- Oh écrase tu veux, c’est un peu tard pour ça. Bon écoute, toi tu veux le père, moi je veux la fille. Ton petit coup de la « copine » tout à l’heure a pas mal fonctionné. Alors qu’on soit clair : j’avais pas prévu de te voir ici, t’avais pas prévu de me voir non plus. Mais on est là tous les deux. Et figure-toi que finalement, je crois que c’est une aubaine…  

Lucinda regarde son fils. Elle ne l’avait pas vu depuis plusieurs mois. Il a bien grandi. Partagée entre son offense de mère et son intérêt personnel, grâce auquel son fils a su piquer sa curiosité, elle hésite une demi-seconde.  

- Tu mériterais une taloche… Vas-y, dis-moi à quoi tu penses…  

Elle le regarde avec un soupçon de sourire dans les yeux. Il a réussi, elle va adorer son plan, il le sait. Cela faisait un bon moment qu’il ne l’avait pas vu. Sa mère, il en a eu souvent honte, elle l’a souvent déçu. Mais ce soir, parmi tous ces trouffions plein aux as, il se sent comme un chien dans un jeu de quille. Et ce regard, c’est celui d’une femme qui est comme lui. C’est sa famille. Pas l’idéal, c’est sûr, mais bon… On a la famille qu’on mérite !  

 

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Un film réalisé par Fano TOENGA TE POKI  

Sur un scénario original du Corbeau  

 

Avec  

Drew ALEXANDER - Lucinda  

Thor DEGAST - Jessie  

 

Sur une musique de Pavel RYE  

 

(Note du scénariste : la toute première scène a été affreusement pompée sur le film « LARMES DE JOIE » de Mario Monicelli. Le reste est inventé.)  

(Note du scénariste 2 : pour ne pas compliquer les choses avec les rp créés sur ce jeu, j’ai préféré utiliser des faux scénariste et acteur célèbres plutôt que d’emprunter des artistes existant à GérardMerveille)  

Scénario : (1 commentaire)
une série Z comique de Fano Toenga Te Poki

Thor Degast

Drew Alexander
Musique par Pavel Rye
Sorti le 10 octobre 2031 (Semaine 1397)
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