Dans la banlieue de Gerardmerveille, vivait une douce femme du nom de Mélanie. Elle avait les cheveux blonds lui descendant au milieu du dos à l’arrière et pendant joyeusement jusqu'aux épaules à l'avant. Ses yeux marrons vifs et lumineux, la comparant un peu à une étoile, mais une étoile attirant l'attention dans le ciel composait une des parties de son regard si séduisant, ce charme irrésistible. La peau douce et blanche comme la neige, ses traits et son nez fin, ses petites lèvres rouges et son magnifique sourire éblouissant lui allait à merveilles. Elle était tendre, gentille. Il ne lui manquait qu'un amant, quelqu’un qui veuille bien d'elle, une personne ayant bon fond qu'elle aimerait. Quelques jours plus tard, après 1 mois d'attente suite à une annonce sur internet, elle prit le premier rendez-vous : un certain Kurt Melston , milliardaire et champion national de gymnastique, la date du rendez-vous fût fixée pour le mardi 17 mai 2000, le lendemain de la journée actuelle. Cette nuit là, elle ne dormit pas, elle attendit dix minutes, les yeux grands ouverts, en train de regarder sa vaste chambre, ses stores à peine repeints, la fenêtre grande ouverte, le cadre où elle avait dessiné sa famille beaucoup plus longtemps auparavant, à l'âge de six ans. Ce tableau lui évoque à chaque regard de douces pensées et de tendres moments vécus avec sa mère Mathi. Le visage ridé par le temps, la peau aussi grise que ses cheveux très courts, elle avait tout pour être la mère d'une telle beauté qu'est Mélanie. Pour éviter trop de texte inutile, abrégeons ces émouvants souvenirs, soit mais aussi très longs. Donc, à l'aube, Mélanie s'habilla avec la meilleure tenue qu'elle avait : pour commencer, une robe blanche ne laissant aucun contraste avec sa peau, une belle chemise de la même couleur que le reste de son équipement quoi que plus foncé que ses <<collègues de couleur.>> Pour finir, un collier avec dessus un papillon rouge et jaune, pour elle, c'est l'élément essentiel, car elle dit toujours << sans cette couleur, mon aspect pâle paraitrait morose.>> elle ne prit même pas de petit déjeuner tant elle était pressée d'arriver au rendez-vous. La personne parût n'avoir centimes, il avait de longs cheveux noirs et sales, une barbe assez courte, et des habits bruns un peu déchirés, Mélanie ne parut pas choquée, et engagea la conversation :  

<<- bonjour dit-elle  

- bonjour dit gentiment Kurt  

- j'ai cherché sur internet, mais je n'ai pas trouvé une seule compétition nationale de gymnastique emportée par vous dit-elle tendrement  

- c'est normal, je n'en ai pas gagné dit l'homme calmement  

- pourquoi m'avez-vous menti alors ? interrogea la jeune fille  

- parce que sinon, vous n'auriez pas accepté le rendez-vous expliqua le jeune homme  

Mélanie poussa un long soupir et marcha très rapidement vers la porte  

- vous vous en allez déjà ? demanda Kurt  

- Oui dit Mélanie, je déteste les gens qui me trompent  

c'est dommage pensa-t-elle sur le chemin du retour car je l'aurais aimé s'il n'avait pas menti.  

Quelques jours plus tard, elle eut une nouvelle réponse, un David Johnson, sans abris, ne pratiquant aucun sport et payé 1200 $ chaque mois, elle se dit qu'au moins il ne mentait pas et qu'il faut persévérer dans la vie. Cette nuit, elle eut facilité à s'endormir car elle vient de comprendre qu'il ne faut pas se réjouir trop pour quelque chose qu’on ne peut pas avoir à coup sûr. Quand elle arriva, elle vit une personne avec de bons yeux bleus, des cheveux longs noirs et une peau foncée, Mélanie n'accrochait pas, mais elle dit quand même :  

<<- bonjour  

- bonjour dit David  

- êtes vous bien payée ? demanda David  

cela ne plut pas à Mélanie mais elle ne l'a pas montré et a laissé la conversation  

- oui dit Mélanie et vous ?  

- non dit David, c'est pourquoi vous devrez travailler plus>>  

Cela ne plus vraiment pas à Mélanie qui quitta rapidement les lieux.  

Une semaine plus tard, elle eut encore une réponse de Kurt, qui disait que sa passion c'était elle, elle comprit enfin que même si cet homme lui avait menti une fois, c'était lui son amant et ça ne pourra être nul autre personne. elle a donc accepté un deuxième rendez-vous  

Celui-ci se passa comme sur des roulettes, ils ont longtemps discuté, de leur signe astrologique, Kurt a beaucoup blagué avant de comprendre que Mélanie n'avait pas le sens de l'humour et vers vingt-deux heures du soir, Mélanie demanda Kurt en mariage. Celui-ci accepta sans hésiter. au moment même où j'ai écrit ces quelques mots, il avoue même qu'il n'attendait que cette question mais qu'il n'aurait jamais osé le demander.  

un an après, Mélanie a accouché, une toute petite fille très légère avec beaucoup de taches de rousseurs. Elle était brune avec des yeux verts, le diable en personne aurait été attendri par cet ange. Une enfant aussi mignonne ne pouvait porter point d'autres noms que Tiphanie se mirent d'accord Kurt et Mélanie. Ils lui donnèrent donc ce nom. Comme ces temps-ci, le couple était très occupé, ils confièrent la plupart du temps la petite à sa grand mère Mathi. Sa maison était en bois, donnant un aspect chaleureux,c'était une petite maison rustique, avec un canapé avec au dessus une couverture brune, il y avait devant une grande table en bois noir avec deux chaises majestueuses dont un rehausseur sur une. La vieille dame commença à jouer avec Tiphanie :  

<<- bah, je ne te vois plus ! dit Mathi en cachant ses yeux  

- Ssssa répondit le bébé  

- ah, te revoilà ! continue la vieille dame en remontrant ses yeux  

- Pesssa répondit la jeune fille>>  

Après quelques jours, Mathi lui jouait de la mandoline avant de la coucher, c'était sa passion. Le temps passait, et dès ses deux ans, elle était énormément timide, elle ne parlait même pas à ses parents, la seule personne à qui elle tenait vraiment, c'est sa grand-mère, cela désola notre couple qui se dit que le temps arrangerait ce <<petit problème>>, mais ils se trompaient, à l'âge de huit ans, elle entendit sa mamie dire : <<Si tu veux apprendre la mandoline, demande moi>>. Sa grand-mère avait bien compris qu'il fallait une <<passion>>, quelque chose où la gamine y mettrait du temps, du cœur, ça l'aiderait surement à grandir. Tiphanie a souvent hésité avant de faire de la musique, elle pensait que ce serait encore plus dur d'expliquer à ses parents qu'elle veut jouer de la mandoline.  

A l'âge de dix ans, elle se décida, elle alla voir Mathi pour lui demander de lui apprendre de la musique. A sa grande surprise, quand elle arriva, elle ne vit pas sa mamie, mais, sur la chaise où elle était assise, il y avait une mandoline, avec dessus un mot : <<L'instrument que tu as devant toi n'est pas une simple mandoline, c'était la mienne,je l'ai depuis mon enfance, il y a dans son âme, mes tristesses, mes moments de joie et mes énormes fou-rires, c'est pour ça que tu dois en prendre soin>>.  

Tiphanie comprit qu'elle devait faire le plus gros effort pour jouer de la mandoline.  

Depuis ce jour, quand elle fait de la musique, elle ressent à la fois tristesse et fierté.