Il n'est pas fait pour moi. Il ne me va pas. Il n'est pas à ma taille. Il est trop grand pour moi. Pas mon costume, le Monde. Je suis bien peu de chose. Je suis petit, comme un gosse. Mais je ne suis pas un gosse, c'est ça le problème... Ma foutue croissance ne s'est arrêtée alors que je n'était qu'un gosse. Un monstre, un handicapé, une attraction de foire, tant de mots qui pourraient me qualifier aux yeux de certains.  

Dès ma plus tendre enfance, j'étais la proie des moqueries. J'étais le "nains" des ces mesieurs et le "nabot" de ces dames. Malgré ma taille semblable à un enfant de primaire, chacun de mes passages était remarqué comme si j'étais un géant de deux mètres. Je sentais cette multitude de regard portée sur moi. Ma vie fut un long fleuve de rage jusqu'à ces jours sombres ou je reste cloîtrer chez moi tel un vulgaire ermite. N'allez pas croire que le monde me terrifie mais je préfère rester éloigner de ces âmes sans vie, emprisonnées dans ces corps frêle, faible et risible.  

Ce soir je me livre à toi, j'ai envie de te raconter ma vie, mes pensées les plus secrètes, mes idées de génie. Ma tête me fait mal. Cette boîte carrée pour psychopathes, qui diffuse sans cesse ces images du passé. Je peux paraître ordinaire, mais je suis loin d'être un simple pantin sans cervelle. Loin des moutons, le loup. Je ne suis pas un prédateur, un fou, un détraqué, comme certains aiment à le clamer. Je ne suis que ta main droite, celle qui fera régner ta parole et la justice de ce monde. Je suis la finalité de la vie. Je suis ton Ange de miséricorde...  

*  

La ruelle est sombre. Michaël fait un dernier signe à ses amis avant de s'enfoncer dans la ruelle. Un racourcis qui lui fait gagner quelques minutes à son parcour jusqu'à chez lui ou il pourra enfin retrouver son lit le bide et les pensées emplie de breuvages ethyliques.  

Sa marche se retrouva stoppé lorsqu'il entendit un sifflement. Il observa les recoins autour de lui mais il ne vit rien jusqu'à ce qu'il ressente cette douleur... Il toucha sa poitrine et vit le sang coulait sur ses mains. Sentant ses forces l'abandonner, il se mit à genoux et c'est là qu'il pu voir son agresseur qui le contempla tel la Joconde. Son agresseur le contempla avec la plus grande admiration comme si sa douce et longue agonie suffisait à lui injecter une dose de bonheur.  

Face à ce crime, cet artiste du mal se sentait grand. Du haut de son un mètre vingt, il surplombait la ville et la dominait dans un seul et unique but, achever son oeuvre et faire entendre son message.  

Sa nuit n'était cependant pas terminée, elle ne faisait que commencer. Sa deuxième victime devrait sortir du cinéma d'ici une dizaine de minutes. Quelle chance tout de même, imaginez un peu, deux proies dans la même vie, celà représente un gain de temps incroyable.  

La jeune femme porte le doux de nom de Mia, bien représentatif de ses origines. Elle habite à la sortie de ce parc dont les bourgeons peinent à se développer.  

Mia est à l'heure, elle traverse gaiement dans le parc avec cette démarche toujours aussi féminine jusqu'à ce moment noir ou ce sourire laissera sa place à la douce mélodie de lma mort. Quand il offrait sont sang à la Terre, ses cris étouffés et son manque manifeste de volonté de vivre l'ont confirmé dans son idée initiale. Cette jeune femme, cette âme sans vie voulait partir. Tel un guide, ses mains encore couvertes de sang, il se persevait comme un prophète qui lui avait simplement montré le chemin.  

Face à ce cadavres sans vie, il esquissa un dernier sourire avant de disparaître dans la nuit. Demain, il retournera arpenter les rues à la recherche d'autres âmes emprisonnées.  

*  

L'agent Carter arrive sur les lieux du crime. Cette jeune femme a été retrouvé ce matin par une mère de famille qui traverssait ce parc pour emmener ses enfants à l'école. Alors que la femme gie sans vie dans ce bac à sable, Carter reçoit un appel de son partenaire Tommy. Ce dernier lui affirme qu'un corp a également été retrouvé dans une ruelle à dix minutes du premier crime. A l'heure actuelle, rien ne peut affirmer que ces deux affaires soient liées mais au fond de lui, Carter espère sincèrement que ce soit le cas. C'est déjà compliqué de coffrer un tuer alors si deux déséquilibrés se baladent en ville avec une soif de sang à assouvir, il n'est pas prêt de passer une bonne semaine. De ce fait, Carter demande aux experts sur place de récolter le plus d'élément possible avant de rejoindre son partenaire.  

La ruelle délabrée est à elle seule un symbole du macabre. Cette odeur nauséabonde, un passage peu éclairé, ce lieu est digne d'un thriller à l'américaine. L'agent Tommy explique à Carter que le meurtrier n'a laissé aucun indice sur place. Le cadavre se place sous l'identité de Michaël Miles, père d'une petite fille né le moi dernier et marié à une dénommée Sabine. Comme le veux la tradition, Carter et Tommy se rendent au poste avant d'aller annoncer la triste nouvelle et interroger cette Sabine Miles...  

La jeune femme est en pleur. Son époux s'était seulement absenté afin de regarder un match de football dans un pub avec ses collègues de bureaux. Tout deux s'étaient rencontrés au lycée et avaient même finie roi et reine de leur promo. Alors qu'elle déballait leur intimité entre quelques pleurs, Tommy reçu un appel du central. Il y avait du nouveau dans leur affaire de meurtre. La jeune femme du nom de Mia est originaire de la même petite ville que Michaël et selon les sources, auraient fréquenté le même établissement scolaire. Sur ces simples mots il intérrogea la jeune veuve. Elle affirma connaître cette Mia mais les deux femmes s'étaient perdues de vue à la suite de leur diplôme. Peut être une simple coïncidence, mais pour Carter et Tommy, ce double meurtre était lié. Le coupable est probablement un ancien étudiant de cet établissement. Un jeune homme qui a soif de vengeance, un jeune homme dont la vie fut plombé par ces deux cadavres...  

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Gregory Mallet : Lui / Il  

Ken Barby : Agent Tommy  

Alec Lederman : Agent Carter  

Alice Theron : Sabine  

Chao Hanh : Mia  

Sonny Drake : Michaël