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- Pulsa Pulp's Production - présente
Sang Secret

"Dans la chambre d'un hôtel miteux, une jeune femme se réveille, un peu vaseuse. Elle tente de se mettre debout mais rien à faire, elle est trop épuisée pour fournir cet effort. Elle se détend alors et retombe dans les bras de Morphée."  

 

Les heures passent et la chambre se retrouve baignée d'une lueur bleutée, assimilée à la nuit. La jeune femme ouvre lentement les yeux. Elle reprend peu à peu ses esprits. Soudain, un horrible sentiment s'empare d'elle. La peur. Elle se retrouve devant un gouffre et à ses pieds, le néant. La femme ignore tout de son identité et de ce qu'elle fait ici. Dans un coin de la pièce, une veste pend négligemment au dossier d'une chaise. Elle s'y précipite et fouille les poches. Elle en tire un petit portefeuille bon marché et à l'intérieur, il n'y a qu'une carte de travail. Elle entre alors dans la salle de bain et se regarde dans le miroir. Sur la photo, elle se reconnait, seulement, dans la réalité, elle est un peu plus pâle, elle a perdu son teint hâlé et ses yeux noirs jais semblent plus ternes. Au dos de la carte, il y a une signature : Caïa Vibha son nom veut dire "nuit" en indien, journaliste au "New Delhi"". Le journal porte le même nom que la capitale indienne où il est situé.  

 

Caïa glisse un œil entre les stores vénitiens. Dans la rue, tout est calme. Sur une publicité accrochée sur le motel d'en face, une femme à moitié nu fait la promotion d'un magasin à New Delhi. Elle comprend alors qu'elle y est, dans la capitale. Au moins maintenant, elle n'a plus qu'à trouver son lieu de travail. Enfilant sa veste en simili cuir, la jeune femme sort dans l'air tiède de la nuit.  

 

Des passants la dévisagent, mais Caïa n'y prête pas attention. Elle préfère se glisser parmi la foule, essayant de repérer les lieux. Tout à coup, son ventre grogne. Elle doit manger, pour reprendre des forces et calmer cet excité d'estomac, mais elle n'a pas d'argent. Elle s'arrête quand même dans un snack et commande un menu triple X. Au moment de régler, elle essaye de faire du charme au vendeur et bizarrement, ça marche et il prend sur sa note son repas. Toute heureuse, elle s'installe à une table. Elle meurt littéralement de faim et avale son repas. La panse pleine, elle s'en va, reprenant ses recherches. Un peu plus loin, une forte nausée l'assaille. Elle tombe par terre et régurgite son repas. Peut-être a-t-elle mangé trop mangé ou trop vite. Mais à peine son estomac de nouveau vide, qu'il se remet à grogner. Son corps crie famine mais pourtant il n'accepte pas la nourriture que Caïa lui donne.  

 

Tant bien que mal, elle se remet debout et avance à tâtons, patraque. Un homme s'avance alors, en bon samaritain il est prêt à l'aider. Caïa s'affale sur lui et son odeur est si agréable, alléchante, qu’elle hésite à le mordre, pour le goûter. Se reprenant, paniquée par son étrange réaction, elle s’enfuit à toutes jambes.  

 

Caïa s’arrête devant une immense tour. Son cœur bat la chamade, et comme elle ne savait pas où aller, ses jambes l’ont guidé pour elle. L’immeuble arbore fièrement le logo du journal du New Delhi. D’un pas mal assuré, la jeune femme pousse la porte et entre. Dans le hall, elle présente son badge pour pouvoir monter aux étages supérieurs. L’ascenseur bondé de monde rappel son effrayante faim. Caïa se force à rester concentrée sur les étages qui défilent sur le compteur de l’engin. Ne tenant plus, elle descend au cinquième et explore les bureaux. Son nom n’est écrit nulle part. Elle erre alors un instant, jusqu’à ce qu’une voix l’apostrophe. Elle se retourne et se retrouve nez à nez avec une jeune femme chic, svelte et l’air légèrement supérieur. Cette femme la connait et dit s’être inquiétée de son absence. Voilà deux semaines que Caïa n’a pas mis les pieds au travail. Elle s’excuse, prétextant une affaire familiale urgente à régler.  

 

«- C’est à propos de ton frère ? » demande sa collègue.  

Evasive, Caïa répond que oui.  

« - C’est bizarre, il te cherchait justement la semaine dernière. »  

« - Qui ça ? » s’étonne-t-elle.  

« - Bah ton frère. Il disait que tu risquais d’avoir des ennuis si tu ne rappelais pas très rapidement. »  

La piste s’éclaircissait. Elle avait un frère qui était inquiet pour elle. Caïa demanda s’il avait laissé un numéro. Sa collègue lui tendit une carte. Elle ajouta qu’elle l’aurait bien appelée, elle, tellement il était craquant. Caïa sourit, gênée, elle ne se souvenait même pas de lui.  

 

La carte en main, la jeune femme sortit du bâtiment, épuisée de devoir lutter contre son atroce faim. L’air libre la requinqua un instant. Elle trouva une cabine téléphonique, mais sans pièces, elle ne pourrait pas passer de coup de fil. Elle intercepta un passant dans la rue et lui demanda de la monnaie. Celui-ci refusa, mais Caïa insista et finalement, il lui tendit trente roupies. Elle composa le numéro. Une voix jeune lui répondit. La jeune femme n’osa rien dire, ne sachant pas par où commencer.  

« - Allô ? Caïa, c’est toi ? »  

A l’autre bout du fil, elle pouvait entendre qu’on pianotait sur un clavier d’ordinateur. Quelque chose clochait, elle sentait un certain malaise trahit par la voix, ou plutôt une excitation particulière. Il n’était as inquiet comme un frère aurait pu l’être, ni affectueux. La voix l’exhorta à ne pas bouger, il viendrait la chercher, puis il raccrocha précipitamment. Comment pouvait-il savoir où elle était ? Tout ça sentait mauvais. Mais la jeune femme était curieuse et n’avait rien à perdre à attendre. Néanmoins, par prudence, elle se cacha dans l’ombre d’un immeuble, surveillant l’arrivée de « son frère ».  

 

A peine vingt minutes plus tard, un 4X4 noir s’arrêta brusquement, dans un crissement de pneus, sur la chaussée. Apeurée, Caïa se retrancha de plus belle dans sa cachète, ne quittant pas des yeux l’homme sortit du véhicule. Un téléphone à l’oreille, il fit sonner la cabine téléphonique, vérifiant qu’il était au bon endroit. La jeune femme tressaillit. A la ceinture, l’homme portait un révolver. Elle ignorait qui il tait, mais surement pas son frère. Son assurance mécanique lui faisait froid dans le dos. Elle attendit qu’ils repartent bredouille avant de sortir de sa cachète.  

 

Marchant dans la rue sombre, Caïa s’arrête devant une vitrine, regardant son reflet dans la glace. Elle était vraiment pâle. Ses muscles tendus, en alerte, lui faisait mal et son estomac était toujours aussi grincheux, mais elle avait peur de réitéré l’expérience avec la nourriture et surtout, elle ne voulait plus s’approcher des humains, elle avait trop peur de sauter sur l’un d’eux, trop effrayée par ce qu’elle pouvait faire.  

 

Des bruits de pas la firent se retourner. Une ombre la suivait. Caïa reprit sa route, accélérant le pas malgré les protestions de son corps endolori. A un croisement, elle s’enfonça dans une ruelle et se cacha derrière une benne. L’ombre s’arrêta à deux pas de sa cachète, la cherchant du regard. Soudain, des phares inondèrent de leur lueur blafarde la ruelle sombre et l’homme s’enfuit en courant. Tétanisée, Caïa n’osa bouger. « Son frère » s’approcha alors, la pointant de son pistolet. La jeune femme se crut morte, mais une silhouette déboula de nulle part et engagea le combat avec les hommes en costumes. Un à un, ils tombèrent. Une fois tous au sol, l’ombre s’approcha de Caïa et lui tendit la main. Méfiante, elle lui saisit quand même le poignet. Elle sentait qu’il était là pour l’aider. Il se présenta : Vibhishan Oramesh "Terrifiant" en Indien , il était comme elle, un vampire et était là pour l’aider. Elle avait besoins d’apprendre à contrôler son don noir pour échapper aux hommes d’Emadou, un homme sectaire élevant des vampires dans son antre et qui volait récupérer ses captifs en cavale…"  

 

 

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Emadou : Lukas Hart - "Son frère"  

Vibhishan Oramesh : Simon Mayer  

Caïa Vibha : Lisa Andrews  

Abhilasha (Désir) : Lisa Andrews

Scénario : (2 commentaires)
une série B fantastique de Stuart O'Gridy

Simon Mayer

Lily Ellman

Lukas Hart

Lisa Andrews
Musique par Rebecca Goldenberg
Sorti le 20 juillet 2030 (Semaine 1333)
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