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MiklProd présente
For the Queen

Les cloches de l'Église de Saint-Alfège de Greenwich à Londres sonnent la fin de la cérémonie. Harry ne fait définitivement plus parti des nôtres, sous le regard de son fils Erwan (Alexander Cooper). Les causes de son décès sont des plus étonnantes puisque selon les légistes, il serait mort d'une crise cardiaque mais la présence d'une plaie laissant apparaître du sang reste inexpliquée. Un mystère dont on n'aura jamais la résolution. Le cortège s'avance vers l'extérieur du lieu sacré, Erwan en tête. Pour ce jeune homme de 17 ans, c'est un monde qui s'écroule. Il perd la dernière personne d'une famille maudite depuis une décennie. Après la perte de sa mère alors qu'il n'avait que huit ans, c'est son père qui le laisse définitivement comme un orphelin, seul face à ce monde qu'il connait à peine, dont il ne sait pas les secrets. Le cortège se dirige vers le cimetière pour un unique adieu. Pour Erwan, s'en est trop! Il décide de partir discrètement lors de la marche vers le cimetière pour rejoindre cet appartement où il se trouve désormais seul. Il ne sait pas quoi y faire. Il tourne en rond, encore et encore, cherchant une solution pour se sortir de ce mauvais pas, de ce cauchemar dont il ne voit la fin. Mais rien n'y fait, le temps continue à passer à un rythme étonnement long. Il décide de commencer le tri des affaires de son père, comme pour occuper le temps, comme pour s'occuper l'esprit qui se torture de minute en minute. Il n'y a rien de bien important, des babioles, des photos, des gribouillages… Toutes ses choses, Erwan les a déjà vu et les connait. Il continue malgré tout, voulant faire ce tri si nécessaire pour lui. Pourtant, après avoir passé deux heures à trier toutes les affaires de son défunt père, il tombe sur quelque chose l'interpellant. Un document peu habituel, une lettre pour être précis d'un seigneur. La lettre remonte à l'an de grâce 1199. C'est un ordre de mission pour tuer le Roi Richard Ier dit Cœur de Lion. Erwan se demande ce que peut bien faire une lettre pareille dans les affaires de son père. Il est dit dans l'ordre qu'en cas de non-exécution de cette dernière, il sera tué d'un coup d'épée dans le cœur. Erwan croit alors à une coïncidence, ce n'est pas possible qu'une lettre comme celle-ci soit la cause d'un décès plus de mille ans après. Erwan la range, ne voulant plus penser à ça.  

 

Pourtant, cette histoire de lettre travaille le jeune homme des jours durant. Il cherche à savoir comment ce bout de papier aurait un effet sur l'ère moderne. Il imagine plusieurs hypothèses, aussi farfelues les unes que les autres selon lui parlant d'un voyageur spatio-temporel ou d'on ne sait quoi. Erwan a l'impression de devenir fou avec cette histoire, croyant que la mort de son père lui fait perdre la raison, l'esprit. Il cherche sur Internet l'identité du destinataire de la lettre, un certain Harry Keen. Mais il ne trouve rien… Le nom du seigneur est illisible, ce qui l'empêche de savoir qui en est l'auteur. Il cherche encore et encore et tombe sur un certain Pierre Basile, qui aurait été l'assassin du Roi. Mais aucun lien avec cet Harry. Erwan décide de tout stopper et de reprendre une vie des plus normales. Peu à peu que le temps passe, il reprend une vie normale, restant dans l'appartement de son père, qui lui a assuré de quoi vivre pendant quelques années à l'abri de tout besoin. Il retrouve le chemin de l'école, après deux semaines d'absences, retrouvant par la même occasion ses amis. La vie normale recommence pour le jeune homme.  

 

L'été approche à grand pas dans la capitale anglaise. Erwan continue sa vie, seul. Depuis quelques temps, le jeune homme faisait des rêves de plus en plus étranges, se plongeant dans une époque qu'il ne connaissait pas, avec des gens inconnus pour lui. Il arrivait qu'à se souvenir de quelques morceaux précis, allant d'un regard à un combat à l'épée. Les quelques flashs qu'il avait en tête ne lui permettait pas de savoir avec exactitude le pourquoi du comment. Le jeune homme a l'impression de repartir dans une nouvelle folie, après ce qu'il avait découvert dans les affaires de son père. Un samedi, il reçoit une lettre sans émetteur. Cette lettre est des plus étranges d'autant qu'elle est calligraphiée à l'ancienne. Erwan ne comprend plus rien. Cette lettre date de l'an de grâce 1535. C'est une femme qui lui écrit tout son amour, son dévouement et sa peine. Son amour pour cet homme, ce roi qu'elle aime plus que tout que ce que le monde peut lui donner; son dévouement pour la cour d'Angleterre et sa peine de ne pouvoir lui offrir un héritier. Erwan ne comprend pas bien. A la fin de la lettre, il y a un message qui est effacé. On ne peut y lire que deux ou trois lettres, pas plus. Erwan croit alors à une blague. Il pose la lettre sur la table, s'allonge sur le sofa et se laisse transporter dans un sommeil contre lequel il ne peut se battre…  

 

Les flambeaux sont allumés de par en par dans la pièce. La réception se veut digne de l'arrivée d'un grand notable de notre bonne vieille Angleterre. On peut y voir à manger, à boire, des musiciens prêts à jouer les plus beau airs de notre époque, des danseuses présentes pour animer notre bon festin mais surtout, on peut y voir les plus grandes têtes du pays, les gens importants comme on les appelle vulgairement. Lord Keen s'avance avec délicatesse dans cette ambiance si nouvelle pour lui. Pourtant, ce n'est pas la première fois qu'il participe à ce genre de réception. Mais tout lui semble nouveau, tout lui semble être différent de ce qu'il a l'habitude de voir. En face de lui, il entrevoit le roi Henri VIII (Nathan Kondor), maître de cette cérémonie aux milles honneurs. A sa gauche, il entrevoit Lady Anne Boleyn (Lily Ellman), toujours aussi radieuse, souriante, belle. Le Lord Keen continue à s'avancer vers le banquet, en prenant soin de se placer à cette place digne de grands notables anglais. Son regard se porte sur la Reine. Il n'arrive point à s'en détacher, comme envoûté, aspiré par la douceur noisette de son regard. A chaque instant où le Roi dévie son regard, Lord Keen plonge son regard dans celui de la Reine. Il se décide à se lever pour prendre congé auprès de son Altesse et quitte le banquet…  

 

Erwan se réveille. Il est encore plongé dans le regard de cette femme dont il ne connait pas le nom, cette femme qui l'envoûte, qui lui donne une raison de vivre suffisante pour vivre encore de longues années. Pourtant, cette femme, il n'en sait ni son nom, ni son visage. Il ne se souvient que de son regard profond, pénétrant. Il cherche à savoir qui elle est, d'où elle vient. Il veut savoir qui est cette femme idéale à ses yeux, la femme avec qui il pourrait vivre le restant de sa vie. Il saute sur son ordinateur, fouillant l'époque de fond en comble. Il cherche encore et encore sans retrouver ce regard. On peut sentir la déception sur le visage du jeune homme. Il décide de regarder à travers la fenêtre, admirant la bruine londonienne et ses passants si habitués à ce temps maussade. Chaque femme passant, il espère voir ce regard qui l'empêche de faire toute autre chose…  

 

Lord Keen rejoint ses quartiers. Il sent une présence au loin, comme une personne l'espionnant pour connaître son itinéraire. Il parcourt les couloirs de l'immense château, n'hésitant pas à faire les coins et recoins dans le but d'attraper la personne derrière lui. Alors qu'il tourna vers un long couloir, il s'arrêta dans le renfoncement, laissant l'espion se faire avoir comme un débutant. Il lui attrape la main et découvre avec surprise que c'est la Reine. Que peut-elle bien vouloir à un Lord de sa classe? Ils n'en parlent point. Ils continuent son chemin, laissant sa Majesté sur place. Il rejoint ses appartements dans l'immense tour. Un tapement à la porte se fait entendre la minute qui suit. Il ouvre et voit de nouveau la Reine. Lord Keen sait qu'elle brave tous les interdits et tous les dangers en étant là. Mais qu'importe, la Reine est décidée à être là et à entrer dans les appartements de l'homme. Ils ne se disent point de mot, laissant le regard faire tout le travail de la conversation. Elle laisse entrevoir son épaule, puis son sein avant de paraître dans une nudité digne d'un tableau de grand peintre…  

 

Erwan revient à la raison. Il est suintant, son cœur battant à la chamade comme s'il venait de faire un sprint, ses habits mal positionnés. Il ne comprend pas ce qui lui arrive. Pourquoi est-il ainsi? Qu'a-t-il pu faire pour se retrouver dans cet état second? Nul ne sait et pas même lui… On toque soudainement à la porte. Il reprend ses esprits avec certitude, se rhabillant. Il ouvre la porte où l'homme lui tend une lettre. Il l'ouvre et comprend très vite que ce que son père Harry a vécu n'est pas une simple folie mais belle et bien une réalité à laquelle il doit échapper…  

 

merci à Gégé de m'avoir aidé à finir l'affiche  

Scénario : (3 commentaires)
une série A de science-fiction de Anastasia Gislason

Alexander Cooper

Lily Ellman

Nathan Kondor
Musique par Pavel Rye
Sorti le 26 mai 2029 (Semaine 1273)
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