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Asimov Line Production présente
Rue des Souvenirs

Marc André quittait Montréal avec sa femme Catherine, il venait de charger la voiture pour aller sur la route de leurs vacances, direction la localité de Baie-Comeau. Sur la route ils passèrent par la ville de trois rivières, ville d’enfance de Marc-André. Marc-André avait envie de revoir son ancien quartier, celui où il passa de nombreuses années de sa vie avec ses parents avant de déménager à l’âge de 17 ans pour la ville de Québec.  

 

Ils arrivèrent dans la rue que Marc-André cherchait et s’arrêta devant une maison. Il annonça à sa femme que c’était là où il avait vécu. Ils descendirent de la voiture, Marc-André regarda autour de lui, tout avait changé. Les arbres avaient poussés cachant le devant de certaines maisons et beaucoup de bâtisse étaient défraichies par le temps. Quelques larmes coulèrent sur sa joue, il saisit Catherine par la main et avança dans la rue. Un adolescent passa à côté d’eux et les salua, c’était certainement un des derniers vestiges de la jeunesse car à présent ce quartier âgé de 35 ans était peuplé de retraités soit venant passer une retraite paisible soit était d’ancien habitants voulant rester dans la demeure de leur vie. La rue était calme, plus d’enfant jouant ou rigolant à gorge déployée.  

 

Marc-André entendit un enfant compté, il se retourna pour chercher cet enfant. Tout devint noir et blanc autour de lui et il se vit en train de courir pour se cacher avec de nombreux autres enfants. Il se revoyait enfant jouant à cache-cache avec les autres, un sourire se dessina sur son visage. Il venait de se cacher derrière un petit buisson, Marc-André fit le tour pour chercher son spectre infantile. Il tourna plusieurs fois mais ne le trouva pas. Un autre enfant vint en courant et criant « j’arrive », l’enfant arrivait au niveau de chaque cachette criant « vue, vue, vue » mais il ne trouva pas le petit Marc-André qui était trop bien caché. Marc-André regardait la scène depuis le buisson, l’enfant arriva vers lui et leva la tête en criant « Vue Marc-André, tu étais le dernier ». Avant que Marc-André pu répondre il se retrouva de nouveau à son époque, dans un monde de couleur et tenant sa femme par la main. Il regarda sa femme qui lui souriait. Ils firent trois pas puis tout recommença mais cette fois il se voyait à l’adolescence en train de jouer au hockey dans la rue. Il était doué à cette époque, personne ne pouvait l’arrêter mais il savait qu’il n’était pas bon dans quelque chose. Il réfléchissait sans trouver puis d’un seul coup le palet s’envola et éclata le carreau du voisin. Tous les ados partirent comme une envolée de moineau, maintenant il se souvenait et il se mit à rire. Tout redevint normal de nouveau, sa femme se moquait de lui car il riait tout seul.  

 

Marc-André et sa femme continuèrent le voyage dans la rue. Il pensa à tous ses camarades de jeu qui était tous devenu grand et avait eu surement des enfants mais dont il n’avait plus de nouvelle malgré le pacte qu’ils avaient fait de toujours rester en contact. Marc-André voulut amener sa femme au restaurant du quartier qui était juste à côté de l’épicerie, ce restaurant était l’endroit où on mangeait les meilleures frites de la ville et peut-être même du Québec mais à la place il trouva une grande surface. Il interrogea un passant qui lui apprit que l’épicerie et le restaurant avant été rasés pour céder leurs places à la grande surface. L’épicier c’était suicidé peu de temps après avoir perdu son bien. Marc-André était triste d’apprendre la nouvelle. Tout redevint de nouveau noir et blanc, il se revoyait à l’âge de 10 ans aidé l’épicier en échange de bonbon. Qu’est-ce qu’il avait pu nettoyer la devanture et les sols de ce magasin sans parler du temps qu’il mettait à la mise en rayon. Puis tout redevint normal autour de lui, cette fois une petite larme coulait car il comprit que ce temps était bien finit et qu’il ne reverra jamais ce pauvre homme. Marc-André et sa femme n’eurent pas d’autre choix que de continuer le chemin dans cette immense rue. Marc-André vit un visage familier, il alla à sa rencontre. C’était monsieur Petit Pierre qui tondait sa pelouse. Le vieil homme fût heureux de voir Marc-André et versa même quelques larmes. Monsieur Petit Pierre le fit entrer dans sa maison, une belle est grande maison où il avait passé du temps à jouer avec les petits enfants de ce gentil monsieur. Il fit étonné de ne pas voir madame Petit Pierre. Le vieil homme lui apporta du café, il lui expliqua qu’il venait de mettre la maison à vendre car elle était trop grande lui seul après le décès de sa femme. Tout redevint noir et blanc autour de lui, il se voyait gamin courir dans la maison avec les 4 petits enfants de monsieur Petit Pierre. L’homme les regardaient courir et riait alors que sa femme le regardait sévèrement mais elle ne pouvait jamais se retenir longtemps avant de rire également. Il se rappela également des petites madeleines que lui faisait Madame Petit Pierre pour goûter, quel délice ces gâteaux. Lorsqu’il revint à lui il avait fini son café. Il discuta encore longuement avec le vieil homme puis partit vers sa voiture afin de reprendre la route. Marc-André regarda sa femme et lui dit « les habitations, les commerces et les gens ne son finalement que de passage mais je ne suis pas pressé d’être séparé de toi ». On pouvait lire la tristesse sur le visage de Marc-André.  

 

En se déplaçant il entendit les cris des mères qui appelaient leurs enfants pour manger ou encore pour râler parce que les parterres de fleurs étaient piétinés. Arriver à la voiture il ferma les yeux, se rappelant ses voisines, son bâton qui lui servait d’épée ou de fusil et des jours de piscine où tout les enfants du quartier venait manger avec lui dans le jardin de ses parents. Il revit également la rue comme elle était avant avec ses petits buissons et ses belles et grandes maisons. Il regarda sa femme et lui dit « un jour ce sera à notre tour d’avoir des enfants, les voir grandir et s’éloigner dans un quartier qu’on aura vue se construire, grandir puis vieillir ». Catherine acquiesça de la tête et lui sourit. Ils montèrent dans la voiture, Marc-André avait les larmes aux yeux lorsqu’il démarra la voiture il vit apparaître les enfants, les parents et toutes les personnes qu’il avait connu en noir et blanc lui faire un signe de la main. Marc-André se mit à sourire et fit un signe de la tête aux différentes âmes présentes puis partit de la ville de son enfance.  

 

2 ans plus tard, Marc-André et Catherine arrivèrent de nouveau dans le quartier avec un bébé dans les bras. Ils étaient suivit d’un camion de déménagement. Le camion s’arrêta devant la maison de Monsieur Petit Pierre, le chef déménageur arriva vers Marc-André « c’est cette maison », « Oui parfaitement » répondit Marc-André. Lui et sa femme se regardèrent et se mirent à sourire. Marc-André était venu s’installer dans le quartier de son enfance afin de faire revivre son quartier et remplir de nouveau son sac à souvenir.  

Scénario :
une série Z dramatique de Gillian Cmiral

Rick Burman

Elizabeth Gunning
Musique par Raphael Hemmings
Sorti le 14 octobre 2028 (Semaine 1241)
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