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Oz Films présente
Vers Infinity et au-delà

Quand j'ai décidé de sauver la WARNER INTERACTION de la faillite, je n'avais pas vraiment songé au futur. J'ai eu cette opportunité, ou quoi que ça puisse s'appeller, et je l'ai saisie. C'était surtout par "dikkenek" en fait. Sauver la WARNER. Sauver. À mes yeux, ça en jetait assez que pour y perdre 50 millions. Simplement pour le plaisir de cette émotion très brève de tenir Dimitri Bay par les couilles. Même si ce n'était pas vraiment ça, au final, j'ai toujours gardé cette impression de puissance à son égard, ne serait-ce que de la puissance spirituelle.  

 

Mais un jour, avec mes frères, on a assisté à une projection de Rise of the Machine 2.0. C'était quelque part comme 2020, peut-être 2021. Ce n'est pas réellement important. Ce qui l'est par contre, c'est la qualité de ce film, en général. Bien sûr, je l'avais déjà vu, pour avoir travaillé dessus et produit par le bias de WARNER INTERACTION, à l'époque. Un temps où, c'était encore cette histoire de tenir par les coeuilles qui me trottait le plus en tête, et pas vraiment le potentiel du catalogue de la boîte qui m'appartenait désormais. Enfin, "RotM 2.0", on en connaît l'histoire. C'est Alain Blakstad qui était là derrière et c'est à lui que reviennent les fleurs. Mais ce n'est justement qu'en regardant ce film pour la deuxième fois, que j'ai pris conscience de l'énormité de la chose.  

 

Il était non seulement très supérieur aux autres films, mais il m'inspirait aussi beaucoup. A ce moment-là, on était encore et toujours - et c'est encore et toujours le cas à l'heure qu'il est - en pleine recherche d'un scénario valable pour MetaMonsters 2. On avait une histoire de trou noir et d'univers parallèle, mais rien de clairement défini. Alors, Infinity m'a donné la clé dont j'avais besoin, et tout est arrivé comme par magie. L'intrigue, non seulement pour un scénario, mais carrément pour une trilogie, s'est imposée à moi. J'ai immédiatement commencé le travail d'écriture. On a rapidement vu naître une ébauche, uen trilogie, basée sur le Temps et le Voyage dans le Temps. Je me suis inspiré d'Asimov, et j'ai assemblé les morceaux. Et voilà, quelques années plus tard, après moultes améliorations et perfeionements, la Trilogie de l'Eternité débarquait sur les écrans. Maintenant, c'est au deuxième épisode d'arriver.  

Avant le final... épique !  

 

Florent Hendrickx, fondateur de Hendrickx Pictures, scénariste de la grand emajorité des films de sa production, qui a aussi été réalisateur et même acteur, ne peut plus cacher son enthousiasme à l'énnoncé de ce simple mot : Infinity. Il aime tirer la couverture à lui, et sait faire preuve d'une grande vanité au besoin, mais c'est aussi quelqu'un qui ne manque jamais de rendre à César ce qui appartient à César. Il est fier de ses oeuvres, certaines plus que d'autres, mais ne s'attribuera jamais un mérite qui ne lui revient pas de droit.  

Et pourtant, Infinity, c'est devenu son succès. Et par là, je signifie non seulement le premier film de la nouvelle trilogie, bientôt, on l'espère, le deuxième, mais aussi tout ce qui entoure cette franchise. Il faut dire, elle revient de loin, et ce n'était certainement pas la voie de la facilité que de se l'approprier. Surtout quand on voit qui est passé par-là. Alain Blakstad, c'est une sommité en matière de SF. En témoigne son impressionant palmarès, que ce soit à Gérardmerveille ou à Fundanse. Bien sûr, Infinity était presque oubliée de tous, et Blakstad l'avait surtout faite perdurer à Fundanse, mais quand même...  

Ce n'était pas non plus la première fois que Florent allait s'attaquer à un monstre sacré des temps passé, mais ces expériences "casse-gueule" avaient justement été peu concluantes. Un James Bond, mais surtout Blade Runners, qui reste encore le plus gros échec de la boîte. Tout ces éléments pour dire que le projet était tout sauf gagné d'avance.  

 

Mais les leçons ont été bien apprises. Les précédents échecs étaient dûs à trop de précipitation. L'envie de tenir des délais, de tenir ses promesses. Et c'est un autre film "casse-gueule" qui aura finalement permis Infinity: le Hendrickx Annual Show I ! Avec celui-là, les frères Hendrickx ont appris à mentir, ou plutôt à attendre, à traîner. Et Dieu sait si le retard de cette seule (super)production aura - et largement - compensé la frénésie d'autrefois. Enfin, grâce à ce qui fût longtemps considéré comme une Arlésienne, Infinity a dû attendre son tour, et a ainsi pu mûrir à l'abri du tourbillon médiatique. Quand Selena est enfin arrivé, une voie royale s'est alors déployée pour Infinity. L'attente a été fructueuse: moins de six mois après la dernière coupe sur l'Annual Show, Infinity faisait son grand retour !  

 

Six mois qui cachent plus de cinq années de lentes réflexions. Parmi elles, quelle direction donner à la future trilogie ? D'ailleurs, le concept sur trois films a-il toujours été à l'ordre du jour ? Non. L'idée première, c'était Infinity 4. Un one-shot, sans penser au futur, mais en laissant assez de place pour des suites éventuelles. D'ailleurs, ce n'est que dans les derniers mois de pré-production qu'est née la Trilogie de l'Eternité, une idée de... Alain Blakstad ! En effet, dans ces mêmes derniers mois, quand les choses se sont accélérées, il fût souvent sollicité en qualité de consultant. Il est d'ailleurs crédité comme co-producteur et co-scénariste, bien que sur ce dernier point les apports furent minimes et plutôt d'ordre pratique, pour assurer une transition en douceur, malgré le changement de ton très marqué.  

 

Revenons quelques années en arrière, quand il n'y avait qu'Infinity 4.  

Déjà là, Blakstad Films était dans la danse. Mais c'éait encore une fois en tant que consultant et pour diverses raisons de licence. Au cas où il y aurait des suites, pourquoi ne pas s'inspirer de ce qui a été fait à Fundanse ? Mais cette idée a très vite été écartée et jetée aux oubliettes, autre élément qui met en relief la détermination de Hendrickx Pictures de se construire une vitrine flambant neuve avec Infinity. Faut dire que ça "en jette" sur une carte de visite. Et imaginez les têtes d'affiches des prochains projets SF ? "par les producteurs d'Infinity"... autant repousser les limites jusqu'au bout...  

 

 

Scénario : (3 commentaires)
une série Z documentaire de Bradley Lester

Nicolas Jurmann
Sorti le 15 juillet 2028 (Semaine 1228)
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