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Oz Films présente
Eden has Fallen

 

Chapitre 1  

 

 

Dans les profondeurs du cosmos naissant, au milieu des nuages nébuleux et des astres en expansion, s’éleva un écho. Une voix grave et portante, qui résonnait maintenant aux confins de l’univers. Et qui serait entendue par tous, et répétées à l’infini, jusqu’à la fin des temps.  

Que la lumière soit !  

Et la lumière fût.  

La voix disait. Et ainsi les choses se passaient. Et se faisaient.  

La voix ordonnait, et les étoiles obéissaient. La matière se formait telle qu’elle le devait, telle que la voix le demandait. Puis elle tournait, quand on le lui suggérait.  

Ainsi prirent forme les planètes, les systèmes, les galaxies. Puis la voix tendit la main et poussa la bascule du temps. Et le temps démarra sa longue marche à travers les âges, précis, imperturbable, immuable. L’Horloger venait d’achever sa première œuvre. Avant sa pièce maîtresse.  

La main glissa entre les astres et glissa encore et encore, jusqu’à trouver un paradis perdu. Définition toute personnelle et ironique de ce qu’était cette sphère rocailleuse couverte de magma et de lave en fusion. Mais c’était ce que la main sentait, ce que la voix dirait, et ce que les yeux pendus hauts dans les cieux y voyaient. Ce que tout cela projetait. C’était le dessein, et lui seul qui importait. Ce qui pouvait être et non ce qui était.  

Les membres de l’Horloger se mirent au travail. Six jours durant, ils créèrent un monde, y insufflèrent la vie, et bientôt convergèrent vers ce qui devait devenir son chef d’œuvre : de la glaise modelée, façonnée à son image. Sur cette sculpture, un souffle chaud et animé par la vie. Et ainsi, le chef d’œuvre fût. Tel que l’Horloger l’avait imaginé, tel qu’en avait été sa volonté. L’Homme.  

Il lui fût donné à gouverner sur le paradis que son créateur lui avait fabriqué. Ce serait son jardin. Sa bulle d’insouciance, de sagesse, de savoir et de prospérité. Eden.  

Et ainsi s’acheva le prologue de l’Humanité.  

 

 

La plaine d’idylle était tristement désertée. Il y avait tout ce dont on pouvait rêver, mais rien, ni personne, ou presque, pour en profiter. L’Homme, création divine mais fragile, ne pouvait que errer dans ce paradis, sans jamais ne serait-ce qu’effleurer la magnificence qui se dressait devant lui. Pourquoi créer ce monde, s’il devait demeurer inhabité ? Pourquoi se donner ce mal si c’était pour ne jamais faire confiance ? Pourquoi ? Si nul n’en était digne ?  

Alors, l’Horloger offrit à l’Homme des Hommes. Des hommes, et des femmes. En quantité. Tel serait le destin d’Eden. Voué à dériver, dans la luxure, vers l’entropie. Il espérait se tromper. Sans pour autant y croire.  

 

Scénario : (2 commentaires)
une série A fantastique (Drame) de Lawrence Hendrickx

Bernhard Burwell

Laurence D.

Alex Kruger

Kaylee Cobb
Musique par Joan Jodorowsky
Sorti le 18 mars 2034 (Semaine 1524)
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