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Baker Films Production présente
Une implacable vengeance

Jack Ardan conduisait son véhicule lorsque la sonnerie de son téléphone retentit dans l’habitacle. Il décrocha machinalement, écouta brièvement puis fit rapidement demi-tour en enclenchant la sirène. Quelques minutes plus tard, il gara sa voiture à l’entrée d’une ruelle étroite. Il éteignit le moteur, sortit et regarda autour de lui.  

Etrange se dit-il. On venait de l’informer qu’un crime avait été signalé, qu’une équipe se rendait sur les lieux mais rien ne semblait indiquer un crime aux alentours. Jack s’engagea prudemment dans la ruelle, composant rapidement le numéro du central sur son mobile.  

« C’est Jack. Je suis sur la scène de crime qu’on m’a indiqué mais il n’y a personne. Que l’équipe qui est en route se dépêche bordel » et il raccrocha sèchement.  

Jack continua d’avancer dans la ruelle, passant à côté de containers, lorsqu’il aperçut à quelques mètres devant lui un corps étendu, face contre terre. Il sortit son arme de l’étui et s’avança lentement. Le corps était immobile, nul mouvement dans les environs. Il s’agenouilla à proximité du corps et le retourna lentement. Il ne put s’empêcher de lâcher un juron. Ce qu’il venait de retourner n’était pas un corps, mais un mannequin. Il se redressa d’un bond, le doigt sur la gâchette, prêt à faire feu, regardant tout autour de lui, tous les sens en alerte.  

Soudain, un bruit, une détonation, une douleur. Jack s’écroula….  

Une ombre apparut alors, une arme au poing, et se dirigea vers le corps du flic. Sa main gantée leva l’arme vers le corps inanimé lorsque soudain le policier se retourna et fit feu. L’ombre riposta en tirant deux balles qui atteignirent Jack en pleine poitrine mais elle ne fut pas assez rapide. Une douleur irradia son bas ventre. Elle y porta sa main gauche. Le gant se tâcha d’une substance rouge. Au loin, le bruit de sirènes commençait à approcher. L’ombre, blessée, disparut derrière un container métallique.  

 

Evelyne pianotait sur son clavier le compte rendu de sa dernière enquête lorsqu’on vint l’interrompre. Jack était tombé sous les balles, il était entre la vie et la mort. Le temps s’arrêta quelques instants pour la jeune enquêtrice. Pour la jeune femme d’une trentaine d’années, Jack était un mentor, un modèle à suivre. C’est lui qui l’avait fait entré à la criminelle, c’est lui qui lui avait tout appris, c’était comme un second père. Evelyne bondit de son fauteuil, attrapa sa veste pendue au porte manteau et fonça hors du commissariat. Il lui fallut peu de temps pour arriver sur la scène du crime. Plusieurs véhicules de service étaient stationnés sur les trottoirs, les rubans avaient été tirés en travers de la ruelle, des badauds s’étaient déjà agglutinés devant, espérant apercevoir on ne sait quoi. Exhibant sa carte, elle franchit le cordon de sécurité et pénétra dans la ruelle. L’équipe scientifique venait tout juste d’arriver, les premiers prélèvements allaient pouvoir commencer. Elle reconnut au loin le médecin légiste, elle s’en approcha pour le questionner.  

Le médecin l’informa rapidement que Jack avait reçu trois balles dont deux tirées à bout portant mais il s’était défendu en faisant feu lui aussi. Il avait été envoyé vers l’hôpital de la ville mais son pronostic vital était engagé. Le médecin pointa alors son doigt vers le mannequin placé au milieu de la rue.  

« C’était un putain de piège » lâcha le toubib avant de quitter les lieux.  

Evelyne s’approcha alors du mannequin. Elle remarqua rapidement la grosse tâche de sang présente au sol. C’était là que Jack s’était écroulé. Elle s’agenouilla alors pour mieux inspecter la zone. Son regard fut attiré par des petites gouttes de sang qui semblaient s’éloigner de la zone. Elle se rappela les dires du Doc. Jack s’était défendu. Avait-il touché son agresseur. Elle suivit les gouttes des yeux. Elles disparaissaient derrière une poubelle métallique. Elle dégaina son arme et s’en approcha lentement. Derrière cette poubelle, une porte à moitié rouillée. Elle se saisit de la poignée et la fit tourner sans bruit et ouvrit la porte lentement. Elle eut à peine le temps de jeter un coup d’œil à l’intérieur que des coups de feu retentirent. Elle referma rapidement la porte, appelant de toute sa voix des renforts ; l’agresseur était toujours là.  

Rapidement par rejointe par deux policiers, Evelyne ouvrit d’un geste brusque la porte et s’engouffra à l’intérieur, tirant à l’aveugle pour se couvrir. Elle distingua au loin une ombre qui s’enfuyait. Elle lui emboita le pas, suivie de près par les autres policiers. Elle vit cette ombre parvenir à sortir de ce bâtiment, elle n’avait pas réussi à gagner le moindre mètre dans sa poursuite effrénée. Quand Evelyne déboula enfin dans la rue, ce fut pour apercevoir cette ombre pénétrer dans une voiture de policier et partir en trombe. Ni une ni deux, Evelyne rejoignit son véhicule et prit en chasse la fugitive, alertant par radio les patrouilleurs en service.  

La voiture devant elle prenait tous les risques, grillant les feux rouges, prenant des voies à contre sens, mais Evelyne, cramponnée à son volant, ne lâchait pas. Le chemin que suivait Evelyne lui paraissait familier, elle reconnaissait les rues, les devantures de certaines boutiques. Le doute n’était maintenant plus permis, elle se dirigeait tout droit vers le central, la fugitive voulait-elle se jeter dans la gueule du loup ? Ces derniers doutes s’évaporèrent quand la voiture obliqua dans l’avenue du central puis s’engouffra dans un crissement de pneus dans le parking souterrain. Evelyne frappa violemment sur son volant quand, à son tour, elle pénétra dans le parking après avoir ralenti son allure. Comment retrouver une voiture de flics parmi des dizaines d’autres. L’agresseur était loin d’être bête se dit-elle.  

Elle finit par atteindre le dernier sous sol sans avoir retrouvé trace de sa proie. Elle sortit de sa voiture prudemment, bientôt suivie par plusieurs autres flics. Elle avait alerté le central, la fugitive devait maintenant se trouver à l’intérieur du bâtiment. Elle se lança alors dans l’exploration du bâtiment, guettant le moindre coin, le moindre bruit de porte qui se ferme, elle croisa des flics, des civils mais aucune trace de cette ombre encapuchée. Soudain, une lueur d’espoir s’alluma en elle quand elle aperçut une jeune femme, un genou à terre dans une allée du dernier sous sol, l’air légèrement groggy. Elle courut vers elle et lui demanda s’il elle n’avait pas vu quelqu’un en train de fuir. La jeune femme répondit que oui, que cette personne l’avait frappée avant de poursuivre sa course. Elle indiqua alors à Evelyne la direction prise par son agresseur.  

Evelyne poursuivit alors sa courte poursuite. L’étau se resserrait maintenant ; à sa connaissance, cette allée se terminait en une impasse. Après quelques minutes, alors qu’elle continuait de fouiller, son téléphone sonna. Elle décrocha et entendit à l’autre bout du fil le médecin qu’elle avait croisé plus tôt sur la scène de crime. Il lui apprit que Jack, dans un effort surhumain, avait réussi à rouvrir les yeux et avait balbutié quelques mots. Ce qu’elle entendit alors la rendit folle de rage. Comment avait-elle pu se faire avoir aussi facilement. L’agresseur de Jack serait une femme et non un homme. Evelyne pensa aussitôt à la jeune femme croisée il y a quelques minutes. Elle allait faire demi-tour quand une drôle d’odeur parvint à ses narines. Guidée par son odorat, elle parvint lentement dans un des pièces de ce sous sol. Elle remarqua aussitôt le tuyau dévissé, elle reconnut alors ce que comportait cette pièce ; l’arrivée générale de l’alimentation en gaz du bâtiment. Elle prit ses jambes à son cou, hurlant à tout le monde de fuir, que tout allait sauter. L’explosion retentit alors qu’Evelyne parvenait à sortir du bâtiment ; le souffle de l’explosion la propulsa au sol, les vitres volèrent en éclat. Lorsqu’elle se redressa et s’assis à même le sol, elle ne put que contempler les dégâts. Des flammes sortaient du bâtiment, la plupart des vitres avaient été soufflé, de nombreux policiers étaient blessés, peut être certains étaient morts et la salope à l’origine de tout cela avait réussi à s’enfuir.  

 

Edward Price regardait l’écran de sa télé avec une légère satisfaction. Elle aurait été totale si ce flic Ardan avait été tué. Malheureusement, Irina avait foiré sur ce coup. Heureusement que la suite du plan s’était parfaitement déroulée avec l’explosion du central. Les images qui passaient en boucle aux informations l’emplissaient de joie mais il ne fallait pas se disperser, ce n’était qu’un début. Il regarda rapidement sa montre. Irina était en retard, cela ne présageait rien de bon. Il quitta la pièce et sortit de la maison. Il rejoignit 4 autres individus, habillés de combinaison qui se tenaient devant un fourgon, un plan étalé sur le capot. Edward, s’en approcha et pointa du doigt un point particulier du plan.  

« Notre objectif est celui-ci. La salle des saisies du central. Il s’y trouve actuellement plusieurs dizaines de millions de dollars de cocaïne ainsi que du cash. De quoi vivre de jours heureux sur une île paradisiaque. Ajuster tous vos combinaisons, l’équipe de nettoyage va entrer en action » dit Edward, un sourire aux coins des lèvres.  

Alors qu’ils s’apprêtaient tous à entrer dans le fourgon, une voiture s’arrêta à leur côté. Irina en sortit, Elle lui décrivit la situation à Edward, expliquant qu’elle avait été touchée. Elle lui montra rapidement un pansement fait dans l’urgence. Edward l’écouta attentivement puis répliqua que Jack Ardan devait mourir, elle devait impérativement finir le boulot d’autant qu’il savait à quel hôpital il avait été emmené. Elle acquiesça. Les deux complices montèrent dans leur véhicule respectif, déterminés à accomplir la tâche qu’ils s’étaient fixés.  

 

Evelyne s’était rendu en tout vitesse au centre technique de la police. Le central HS, elle s’était retournée vers ces « experts » qui sauraient lui filer un coup de main. Ce centre recevait les images de toutes les caméras de surveillance du central, on y lançait les reconnaissances faciales, les recherches d’empreintes génétiques etc…  

Depuis maintenant plusieurs minutes, elle un écran sur lequel défilaient des visages. Les vidéos de surveillance du central avait permis d’isoler le visage de l’ombre qu’elle avait poursuivi et une recherche d’identification avait été lancée dans la foulée. Evelyne trépignait d’impatience, espérant voir apparaître un nom. Son souhait fut rapidement exaucé. Une correspondance apparut, Irina Kracova. Son CV parlait de lui-même mais ce qui interpella Evelyne fut l’apparition d’un autre nom, un nom lié à cette Irina ; Edward Price. Ce nom était familier à Evelyne. Il ne lui fallut que quelques secondes pour que la mémoire lui revienne. Edward Price fut l’équipier pendant de nombreuses années de Jack Ardan, seulement Edward glissa lentement du côté des Ripoux. Jack s’en rendit compte. Toutes ses tentatives pour le remettre dans le droit chemin ayant échoué, Jack s’était résolu à coffrer son équipier et il l’avait envoyé en prison.  

Les éléments du puzzle se mettaient maintenant en place. Edward avait élaboré sa vengeance mais l’attaque du central devait également indiquer quelque chose de bien plus important qu’un simple meurtre. Elle pensa alors à Jack qui luttait contre la mort. Si ce Edward avait voulu se venger de Jack, elle, était maintenant décider à venger son mentor….  

 

 

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V.B. Productions & Boost Films Production  

vous ont présenté  

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UNE IMPLACABLE VENGEANCE  

 

Un film écrit par Jeff C.  

 

Réalisation : Kim Birdnam  

Musique composée par Wayne Kirkhope  

 

Casting :  

Vyacheslav Ginkoz dans le rôle de Jack Ardan  

Lorna Hayek dans le rôle d’Evelyne  

Peer Strätz dans le rôle d’Edward Price  

Beverly Torkidsen dans le rôle d’Irina Kracova  

 

 

Scénario : (4 commentaires)
une série A thriller (Policier) de Kim Birdnam

Vyacheslav Grinkoz

Lorna Hayek

Peer Strätz

Beverly Torkildsen
Musique par Wayne Kirkhope
Sorti le 17 juin 2028 (Semaine 1224)
Entrées : 25 042 766
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