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Les Films du Cyborg présente
La Ville, Les Ordures et la Mort

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LA VILLE, LES ORDURES ET LA MORT  

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Nous sommes dans une Ville. Sur la Lune. Lieu particulier soumis à la fin des temps. La Lune parce qu'elle est tout aussi inhabitable que la Terre.  

 

**Janvier 2029**  

Marie est donnée en sacrifice par la plèbe. Jean vient la sauver.  

 

Marie (Miranda Seyfried) se tenait droit malgré la honte qui lui monta à la gorgée. Elle se demandait ce qu'elle faisait au milieu d'une ville en perdition où la pauvreté a gangrené le reste des rues, des quartiers et des buildings. Le chaos avançait à pas de loup, il rampait tel un supplice, jouant avec l'attente de la fin et l'impossible espoir d'échapper au jugement dernier. Il fallait donc prendre part à la décadence et jouer un rôle dans l'émiettement de cette ville, il fallait choisir entre devenir une ordure ou être mort. Marie a choisi celle de la mort.  

Ligoté sur la place publique, plus personne ne faisait attention à elle. Chacun avait déjà envoyé son couteau dans sa chair. Elle pissait le sang et des femmes se prenant pour des sorcières récupérait ce liquide divin avec des seau. Marie pleurait de douleur, elle attendait le dénouement, qui tardait, qui se léchait les lèvres de la voir d'abord souffrir. Au milieu de l'ivresse générale et au soleil couchant, Jean (Peer Strätz) était venu pour la sauver, sauver cette putain qu'il avait rencontré quelques jours plus tôt.  

 

**Décembre 2028**  

Jean va jouir dans un bordel. Rencontre avec Marie. Révélation.  

 

Un mois plus tôt, Jean marchait avec assurance dans les ruelles sombres et moites de la Ville. Il était du côté des Ordures et avait fait son beurre en vendant des jeunes femmes à d'anciens politiciens déchus reconvertis en maquereau. Il passait ses journées à enlever des fillettes, à les refiler à sa femme Madeleine (Lisa Batt) pour qu'elle les éduque à l'art de la prostitution. Puis elles était revendue à la fin de leur apprentissage dans des bordels de luxe. Le but de cet acte était de chasser la pauvreté vers le commerce de la chair.  

Il marchait ainsi avec sa redingote, sa canne et son chapeau haut de forme. Ce soir, il va pouvoir assouvir ses fantasmes au "Gomorrhe", le bordel le plus fréquenté de la Ville. Il est tenu par une ancienne flic, Hélène (Finn N. Howard). Puisque Jean est un homme respecté, il peut allègrement choisir les filles qu'il veut et il ne leur doit rien. Lui choisit, elles acceptent, il part.  

Mais l'ennui se visse dans son crâne, l'embarras du choix ne l'excite pas. Il veut mieux que ça, il veut une fille qui s'impose à lui et cela tombe bien, Marie est sagement assise derrière le piano-bar. Elle lui joue quelques note des Nocturnes de Chopin. Jean est séduit, il s'assoit dans un des fauteuils et l'écoute pendant des heures. Jean ressent quelque chose de nouveau, ça lui broie le coeur, comme si la vie entrer en lui tel un viol, par déchirement et avec rage. Il n'a pas le choix, cette fille sera Sa fille de joie.  

Dans la chambre à coucher, Marie prend les choses en main. Elle déshabille Jean en premier, l'allonge sur le lit, l'attache avec des liens solides et lui donne une gifle. Avec une lame qu'elle sort de son chevet, elle inscrit sur le corps dénudé de Jean, les mots suivants : La Ville, Les Ordures et La Mort. "Protège-moi" lui souffle t-elle à l'oreille...  

 

**Décembre 2028**  

Un nazi-travesti se donne à un vieux type. Le Vieux type subit le charme. Révélation.  

 

Le bordel d'en face accueille une toute autre clientèle. C'est le "Sodome", il fait la joie des désirs enfouis des hommes, entre hommes, cinglés entre la violence et la cruauté du refoulement. Gabriel (Dennis Stone) est un beau travesti portant une croix-gammée tatouée sur son épaule droite. En bas résille et en corset, il danse sur des notes du Paranoid Android de Brad Mehldau. Les hommes qui le regardent sont assez vieux et tous silencieux. Il fallait les voir en train de cacher leur érection en voyant cette croix-gammée porté par un homme volant, virevoltant, faisant tressaillir muscles et volupté.  

Gabriel cessa sa danse pour choisir l'un d'eux.  

Son regarde se fixa sur : ----------> Daniel (Jeff Collins) un homme assis au regard chaud et murmurant un "je te veux..."  

Gabriel emmena Daniel dans le Donjon : la pièce aux plus belles tortures. Gabriel se positionnait à quatre pattes au milieu de la pièce, installé sur un autel, il découvrit ses bas résilles et fit étinceler son anus, grand ouvert. Par charme et envoûtement, Daniel senti qu'il devait le faire, qu'il devait y mettre le poings, avec méthode et délicatesse.  

Un sentiment de vie parcoura la bras de Danial, tel un courant électrique remontant ses nerfs, son coude, ses poumons et faisant exploser les parois de son corps. La Vérité était présente comme un écran clair et limpide devant les yeux de Daniel.  

Il quittera le destin vers la Mort, pour enfiler la combinaison de l'Ordure.  

 

**Premier Jour du Monde**  

Le Sacrifice s'enfuit à travers la Ville ! La Lune tremble car elle est envahi par la Colère de son Créateur. Jean, Marie, Gabriel et Daniel ont un même dessein, ils donnent leur puissance et leur autorité à la bête. Eux, Ordures prenant formes dans la physiologie d'une Ville putréfiante, agonisante, prête à se regénérer sur les cendres de ses Morts. Ils courent, tous. Mais ils ne fuiront pas longtemps. La dure réalité de ce Monde, écrite dans le Livre, nous explique sur la Mort est à leur trousse. De chaumières en cachettes, ils baiseront, ils boufferont, ils se rencontreront : ils iront au Jugement. Mais que peuvent bien faire des maquereaux, des nazis, des prostituées et des travesti ensemble ? Quelle est ce lien miséricordieux qui les lie par lierres tenaces ?  

Ils sont les enfants de la Fin du Monde... Comme nous tous.  

 

Jean tient Marie fermement par une main, la plèbe ne remarque rien, ils fuient sans que personne ne les reconnaissent. Le feu des flambeaux manquent de brûler leurs vêtements ou leur chevelure. Dans une baraque isolée, Jean panse les blessures de Marie. Il sanglote en lui demandant pardon, en lui promettant que désormais il la protègera de la Mort.  

Dans la cave de cette même baraque, Gabriel console Daniel qui a honte de leur passé. Il gratte le tatouage de la croix-gammée du bout de son ongle et il pleure pour évacuer le jugement. C'est ainsi, ils l'ont fait, ils ont usé du crime suprême. La question qu'ils se posent : peuvent-ils être sujets au pardon ?  

 

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LA VILLE, LES ORDURES ET LA MORT  

un film de Vivien Guards  

écrit par Marcus Burroughs  

avec Peer Strätz, Miranda Seyfried, Jeff Collins, Dennis Stone, Lisa Batt et Finn N. Howard.  

 

**Film librement inspiré de la pièce du même nom de R.W. Fassbinder**  

 

Bande Originale  

Chopin - Nocturnes : http://www.youtube.com/watch?v=V60USaluxGA  

Brad Melhdau - Paranoid Android : http://www.youtube.com/watch?v=Fw-X5GTiYGw

Scénario : (1 commentaire)
une série A thriller de Vivien Guards

Peer Strätz

Miranda Seyfried

Jeff Collins

Lisa Batt
Avec la participation exceptionnelle de Dennis Stone, Finn N. Howard
Musique par Kerrilyn Harris
Sorti le 13 octobre 2029 (Semaine 1293)
Entrées : 27 645 298
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