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BlackBird Studios (G-U) présente
The Last Guardians

 

 

Si l'on devait retenir qu'une vertu de la technologie, ce serai d'offrir à chacun un espace de liberté d'expression, de savoir et de confort. Au cours du siècle, elle s'est universalisé et généralisée, cette dernière à changé notre mode de vie bien plus que nos institutions. Mais l'imprudence aveugle de tous s'est joint à sa puissance et provoqué des effets dévastateurs...  

 

Un programme informatique secret du nom de "ZEUS" vu le jour et s’empara du monopole de toutes plateformes électroniques existantes. Tout y passa : radios, télévisions, internet, réseaux téléphoniques, réseaux sociaux, données GPS... Ainsi, les états du monde avaient l'assurance de contrôler 90% de la population mondiale grâce à sont activité quotidienne. Chaque individus devînt traqué, espionné, par quelque chose dont ils ne connaissaient pas l’existence. Ceux qui allaient à l'encontre des intérêts de l'état étaient enlevé, puis emprisonnés.  

 

Afin de faire face à ce fléau, un groupe de Hackers forma la confrérie dites "des gardiens" pour tenter de pirater le programme le plus protégé au monde. Ceux qui l'intégraient, faisaient serment de se battre pour leurs seuls et uniques intérêts.  

 

Je m'appelle Connor Reed et je suis l'un des leurs...  

 

 

 

~~~~~ * THE LAST GUARDIANS * ~~~~~  

 

 

 

New-York, 2033  

 

Assis sur un banc d'une station de métro, le visage baissé et caché sous une capuche, Connor attendait le signal dans son oreillette. "Connor tu me reçois? Je te donne le feux vert, action!", c'était Tania, son accolite. Le jeune homme se leva et sortit de la station, en se fondant dans la foule agacée par la pluie battante et assombrissante qui croulait sur la ville. Assisté par Tania qui le guidait depuis le toit d'un bâtiment, il devait trouver un homme en costume portant une mallette et accompagné de ses gardes du corps, qui se dirigeait vers le building du Business Tower. Lorsqu'il le localisa, il se rapprocha de lui en toute discrétion avant de lui dérober violemment sa mallette et de s’enfuir à toute vitesse. Les gardes du coprs se lancèrent à sa poursuite. Connor était doué d'une aisance athlétique qui lui permettait d'évoluer avec efficacité dans l'environnement urbain et d'atteindre des endroits facilement et avec une rapidité incroyable. "Tyler, tu me reçois? J'ai la mallette!" Dit-il. Le dénommé Tyler, lui aussi caché sous son sweat à capuche croisa son compagnon et se saisis à son tour de la mallette pour faire diversion. Les garde du corps perdirent leur traces mais ce fût la police qui repris la chasse à l'homme. Connor, Tania et Tyler parvinrent à leur échappé. Ce dernier, du haut d'un mur inatteignable par les policiers, ne pût s'empêcher de faire une danse de la victoire provocatrice à leur encontre.  

 

La mallette contenait une base de donnée importante sur le programme ZEUS. Pour Connor qui recherchait son père depuis son enlèvement par les autorités quand il était enfant, c'était l'occasion d'être fixé sur le sort que la justice lui avait réservé. Le passé avait fait de lui un homme antipathique, irascible et égoïste. Endoctriné par la confrérie durant son adolescence, il avait appris le sens de l'honneur et jurer de lui être fidèle et de servir ses valeurs jusqu'à la mort. Il ne laissait filtrer aucun sentiments, aucune affection, ni aucune douleur. Les Gardiens étaient sa vie et toutes choses ou personnes extérieures à eux étaient une menace potentielle dont il fallait se méfier.  

 

Rentrant chez lui en métro, il contemplait par la vitre d'un regard vide et d'un air pensif le triste spectacle des bidonvilles, là où il vivait. New-York avait bien changé depuis que "ZEUS" espionnait les moindres faits et geste de ses citoyens. C'était devenu une ville entièrement à la merci de la technologie. Tout ou presque fonctionnait à l'aide de systèmes électroniques. L'état avait le contrôle total sur les classes populaires et elles vivaient à présent coupées du monde développé, sans grands moyens informatiques. C'était donc le meilleur endroit pour se cacher des autorités. Une fois arrivé dans sa planque, il se dépêcha d'explorer la base de donnée volée. Il tapa "Richard Reed". L'ordinateur trouva sa fiche et après quelque secondes d’analyse le message "MORT" s'afficha. ZEUS était formel, Connor n'avait donc plus aucun espoir de retrouver son père vivant. Il se saisit de la base de donnée sous forme de disque dur et le lança avec rage contre le mur.  

 

Tania se connecta à la webcam et informa Connor que le sage de la confrérie désirait le rencontrer à l'opéra ce soir. Énervé, il la remercia tout de même. Avant de partir, le jeune femme lui adressa un mot affectueux : "Connor, je suis désolé..." Connor se voilà la face, mais il était évident qu'elle avait des sentiments pour lui, mais égal à lui même, il ne désirait pas d'affection.  

 

Dans le métro qui menait à l'opéra, deux jeunes filles assises à coté, lui adressaient des regards intéressés et des signes aguichants. Connor les regarda d'un air méprisant et désintéressé avant de sortir à sa station. Dans l'opéra, il repéra le sage et s'assis à coté de lui. Ils commencèrent alors leur discussion.  

 

Le sage : "La technologie est un outil magnifique Connor, elle a changé notre manière de vivre. Mais sa fonction première a été détournée, nous n'avons pu en choisir ses éléments qui amélioraient nôtre qualité de vie et évité ceux qui la détériorent aujourd'hui. Elle peut être utilisée pour le meilleur et pour le pire par celui qui en a le contrôle. Qui qu'il soit, il en a fait un outil de soumission redoutable et son évolution n'a pas encore atteint sont paroxysme. Ce qu'il veut c'est mettre le monde à ses pieds, si ce n'est déjà le cas.  

 

Connor: "Mais de qui parlez vous?"  

 

Le sage: "Du mal. Je sais aujourd'hui qu'il a un visage. Il va falloir être fort, prend les bonnes décisions, ne te fie à personne, car tôt ou tard, tu vas devoir faire face à une menace d'une force encore inégalée...  

 

Dans l'opéra, un groupe d'invention de la police fît soudain irruption en lançant des grenades fumigènes aux quatre coins de la salle de spectacle et tira sur leur cible, semant alors la panique générale. Dans la cohue, le sage fût touché d'une balle à la poitrine, son sort était cellé. Le vieillard mourût dans les bras de Connor, avant que ce dernier ne s'enfuie en grimpant sur les balcons latéraux. Tout en courant et en se cachant dans la foule en panique dans les couloirs de l'opéra, il réussit à joindre Tania par radio. "Ils nous ont retrouvés! Mets-toi à l'abr...". Il n'eut pas le temps de finir sa phrase qu'une charge de tazer l'immobilisa et lui fît perdre connaissance.  

 

Il se réveilla, ligoté sur une chaise, au beau milieu d'une pièce éclairée d'une seule ampoule qui ne laissant apparaître qu'un faible faisceau lumineux. A coté de lui, il parvenait à distinguer une jeune femme inconsciente, ligotée comme lui à une chaise, les yeux bandés d'un foulard. C'était Tania!  

 

Il entendit le bruit de claquement d'une canne sur le sol, puis un homme en costume cravate fît alors son entrée dans la pièce, sa canne au paumeau or et brillant, laissant apparaître sa silhouette hors de la pénombre et adressant à Connor un regard à la fois de haine et de satisfaction. La cinquantaine, l'allure svelte, le menton relevé, le visage grave et marqué de cicatrices, les yeux sombres, les cheveux mi-longs et grisonnants plaqués en brosse sur l'arrière, cet homme visiblement important, dégageait un sentiment de puissance et d'autorité qui rendait mal à l'aise n'importe qui. Il s'approcha à quelques centimètres de son visage et souffla la fumée de son cigare. "Depuis le temps que j’attends ça," dit-il. Il s'exprimait d'une façon si flegmatique et arrogante. Cet homme se nommait Johnny Falco, mais on le surnommait le prophète. Il a hérité trente ans auparavant de l'entreprise de son défunt père, pourtant méconnus, mais qui était le créateur secret de "ZEUS". Sans le savoir, c'est donc contre lui que les gardiens menaient une guerre sans merci depuis toutes ces années.  

 

Il ouvrit les stores mécaniques qui entouraient la pièce. Ils se trouvaient dans l'espace VIP d'un hôtel luxueux à la hauteur surplombant toute la ville. Le maire de New York, George Beasley, apparût à son tour. "Mes forces de police vous ont livré les gardiens comme convenu, qu'attendez-vous de plus de moi?" dit-il d'un ton désespéré.  

 

Falco : "La question n'est pas ce que j’attends de vous, mais plutôt ce que vous attendez de moi. Il n'y a qu'une chose que l'homme désire plus que tout au monde Monsieur Beasley, la suprématie. Sa nature est complexe mais évidente. L'homme est avide de pouvoir et de domination et vous savez très bien de quoi je parle..."  

 

Le maire : "Nous n'avons plus d'argent. ZEUS nous coûte trop cher, nôtre économie est au plus mal."  

 

Falco: "On dit que les relations entre la démocratie et la société de consommation ne sont pas réciproques monsieur le président, les relations entre la technologie et l'économie le sont : chacune renforce l'autre, elles sont indissociables. Afin de se maintenir, l'économie est en permanence obligée de créer et de répandre davantage de technologie. C'est comme si l'enfant à naître dévorait sa mère de l'intérieur. L'économie est une science. La science, c'est ce que le père enseigne à son fils. La technologie, c'est ce que le fils enseigne à son papa. J'ai beaucoup à apprendre de vous, mais vous en avez tout autant à apprendre de moi.  

 

Le maire: "Dois-je voir cela comme une menace?"  

 

Falco: "Ce que je veux dire, c'est qu'un jour ou l'autre, la technologie arrivera à un niveau de puissance tel, qu'il dépassera notre entendement et il sera trop tard quand nous nous en rendrons compte. Plus personne ne pourra l'arrêter, pas même moi. Mais en attendant, je suis la technologie, vous êtes les moutons et moi le berger.  

 

Le maire: "Il est hélas devenu évident que votre technologie a dépassé vôtre humanité. Vous êtes en train de créer un monstre, d'entretenir une bombe à retardement, vous allez détruire le monde! Que voulez vous de plus? Vous ne pourrez pas mettre le peuple à vos pied!  

 

Falco : Le maître de la technologie ne vainc que le peuple sous-développé qui manque de ruse et de courage. Pour les autres, il faut faire couler le sang".  

 

Tout en disant cette phrase, Falco s’avança d'un air menaçant vers Tania et d'un coup vif et franc, la poignarda violemment en plein cœur. Il la laissa gésir dans sont sang, le couteau planté dans sa poitrine et elle mourût en poussant des cris de douleur insupportables. Il provoqua la fureur de Connor qui réussit à se lever avec sa chaise et à se jeter sur son ennemi "je vais te tuer!". Mais ce dernier se retourna et gifla le garçon qui retomba au sol, toujours ligoté à sa chaise, le visage ensanglanté.  

 

Le maire ordonna à ses gardes du corps d'abattre l'homme, mais leurs berretas électroniques furent inefficaces contre Falco qui avait réussit à les mettre hors d'usage. Il sortit alors son magnum et tua les deux colosses. Il tira ensuite dans la jambe du maire pour l'immobiliser et s'approcha de lui avec le détonateur d'une bombe dans sa main. "Que dira le peuple, quand il verra dans les décombres, leur cher maire terrassé par l'explosion de son hôtel privé, en compagnie du cadavres des tant détestés gardiens? Jamais il ne pensera que c'est celui qui est désormais leur souverain qui aurait pût accomplir un acte aussi indigne de sa bonté". Il sortit alors de la pièce et actionna le détonateur qui déclencha un compte à rebours. Il rejoignit ses hommes de main et dit à son bras droit "on passe à la phase 2..."  

 

Connor réussit à se détacher de sa chaise et courût en direction d'une fenêtre avant de se jeter dans le vide. Il échappa de peu à l'explosion dont le souffle brûla son dos pendant le saut. Il termina sa chute quelques étages plus bas, dans l'une des fenêtres du building d'en face. Gravement blessé, il parvînt à sortir de ce dernier par l'ascenseur sans se faire repérer. Mais arrivé en bas, se mettant à l’abri de la panique que venait de provoquer l'explosion, dans une petite ruelle sombre, la douleur était trop forte pour continuer sa fuite. C'est alors qu'un des hommes de Falco, en patrouille, le repéra. Il était sur le point d'abattre Connor, impuissant, que le rugissement de moteur d'une moto se fît entendre dans la ruelle. Le motard casqué et vêtu d'un sombre blouson de cuir sortit une batte de baseball et frappa ce dernier dans sa course. Il tomba au sol, le visage fracassé. Le motard prit ensuite Connor, alors inconscient, sur sa moto avant de s'enfuir sur la grande avenue plongée en quelques instants dans le chaos.  

 

Le motard était en fait une jeune femme brune aux courbes généreuses qui répondait au nom de Phoenix. Elle emmena Connor entre les murs d'une chapelle pour que le père Figgis lui donne des soins. Une fois remis sur pied, il pu enfin faire la connaissance de la jeune femme. Elle se présenta comme étant membre d'un groupuscule secret né d'un mouvement anti-gouvernemental, "l'Étoile Rouge". Ce cartel composés de groupes para-militaires est connu pour ses frasques, ses actions coups de poing et ses séditions contre l'état. Il a été créé en 2014 et a rallié la plupart de ses sympathisants grâce à des vidéos sur internet, arborant fièrement ses principes radicaux et son symbole, un poing levé ensanglanté tenant une arme. A l'opposé des fondements que revendiquaient les Gardiens, ils furent longtemps ennemis. Mais pour Phoenix, les temps avaient changé, et ils devaient s'allier s'ils voulaient avoir une chance d'éliminer Falco. "Désolé mais je fais cavalier seul", lui répondit Connor. Pour lui, une coalition avec des ex-rivaux allait à l'encontre des valeur que lui avait inculqué la confrérie, les Gardiens n'avaient besoin de personne.  

 

Il s'en alla, sans même un "merci". La jeune femme lui rappela alors qu'il ne serait pas en vie si elle n'avait pas été là. Connor s'ennerva soudain : "Vous auriez dût me laisser mourir! Je déshonneur la mémoire de ceux qui son mort pour la gloire de la confrérie!". Phoenix rétorqua : "Tu es le dernier Gardien! Tu as le devoir de servir la cause de tes camarades. Nous avons peut-être une vision différente du monde idéal, mais je connaît le sens de l'honneur. En t'enfuyant tu ne fais que baisser les bras face à l'adversité. Elle s'avança vers lui : "Alors es-tu prêts à prendre les armes avec nous? Soudain, Connor cria "basse toi!. Un drone volant de la police venait de faire son apparition dans la chapelle. Ils se cachèrent derrière les bancs, mais ils étaient sur le point d'être repéré. Connor se saisit du revolver de Phoenix et surgit de sa cachette pour tirer sur le drone. Mais au moment d'appuyer sur la détente, le drone se désactiva soudain et tomba au sol. Que venait-il de se passer?  

 

Dehors, la ville était plongée dans le chaos. Toutes les structures électroniques venaient se désactiver d'un coup et de créer le désordre total. Des gens criaient de terreurs en voyant leur proches en sang et inanimés. Les voitures, les trains, les systèmes de trafic, les ordinateurs, les téléphones portables et toutes les autres choses contrôlées par système informatique y étaient passées. Le portail qui permettait d'entrer et de sortir de la ville venait également de se fermer, la coupant totalement de l'extérieur. Après l'explosion de l'hôtel qui s'était produite quelques heures plus tôt, New-York connaissait de nouveau la peur.  

 

Falco s'était emparé de la ville. Les armes des forces de l'ordre, étaient également hors d'usage et ils n'avaient plus aucun moyens de défense. Le mécontentement des citoyens s'accentua alors et ils se révoltèrent, nous étions à l'aube d'une guerre civile interne sans précédant...  

 

Connor allait de plus en plus mal. Il avait des visions, des flashs où il voyait Tania mourir par sa faute. Il culpabilisait, pour lui c'était un signe. Il devait faire honneur à sa fratrie et libérer la ville de ce tirant avant que sa suprématie son idéologie ne s’étende hors de ces frontières. Il refusait toujours de s'allier a quiconque, mais il devait se rendre à l'évidence, l'étoile rouge était son seul espoir d'atteindre son salut...  

 

Le combat contre Falco allait bien au-delà d'une quête pour la liberté. A défaut de suivre un libre arbitre et de se fier à une ligne de conduite imposée à chacun, les hommes étaient devenu de simples robots, des pantins contrôlables par n'importe-qui qui détenait le pouvoir. Mais cela allait-il changer? La nature humaine pouvait-elle être modifiée au même titre que celle de la technologie?  

 

 

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Réalisé par : Howard Figgis (Rouge Sang, Le Diable dans les Détails, Sirènes  

Musique de : Nicholas Ellman  

 

Casting  

 

Connor Reed : Andreas Martinez (La Bataille des Plaines du Pillier, Auteur in Love)  

Falco : Alan Pover (GW : Barrel of a Gun, La Pierre Sculptée, Infinity 4)  

Phoenix : Jessica Cowens (Western Union XIV, The Messenger, Brothers)  

Tania : Tara Kubota (Le Relai de la Cigogne, Chroniques de Tulsa)  

Leader de l'étoile rouge/sœur de Phoenix : Gillian Geesin (Ignitus, Intrusion, James Dean est Mort)  

 

Avec la participation de Jack Goodman dans le rôle du Maire  

 

 

Durée : 1h45 environ  

Déconseillé aux moins de 12 ans  

 

 

 

Scénario : (2 commentaires)
une série A dramatique (Science-Fiction) de Howard Figgis

Andreas Martinez

Jessica Cowens

Alan Pover

Tara Kubota
Avec la participation exceptionnelle de Gillian Geesin, Jack Goodman
Musique par Nicholas Ellman
Sorti le 13 mai 2028 (Semaine 1219)
Entrées : 14 123 228
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