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Baker Films Production présente
World's on Fire

Certains parlaient d’intervention divine, d’autres de fin du monde … Ce fameux jour où le ciel s’embrasa sous le feu divin du soleil se transformant en supernova. Le monde avait définitivement tourné une page laissant une terre stérile et fumante. Le cataclysme avait décimé la majeure partie des populations, totalement prises au dépourvu. Et quelques décennies plus tard, le peuple survivant devait de nouveau reconquérir ses terres et exploiter de nouveau le peu de récoltes encore cultivable.  

Il n’y avait eu, à vrai dire, aucunes raisons immédiates à ce déchaînement naturel de l’environnement … si ce n’était un juste retour des choses. La bêtise humaine pointée du doigt avait engendré la colère des éléments et depuis ce jour, la voute stellaire était entourée d’un feu ardent du à la supernova. Mais l’homme, comme toujours, s’était adapté et avait dû cette fois-ci s’approprier ce nouvel élément maintenant maître de ce monde : le feu.  

La chaleur était dorénavant omniprésente et le ciel rougeoyant avait des allures de terre martienne. Cela dit, les misérables humains se battaient encore pour récupérer le peu d’eau liquide avant évaporation pour se terrer dans des bâtiments conçus pour résister à ces températures extrême. La couche d’ozone altérée gravement, ne subsistait plus que par endroit et il était maintenant risqué de sortir à l’extérieur des infrastructures humaines climatisées.  

 

Ken Folleth était de ceux ayant survécu par miracle au cataclysme et il logeait, avec sa femme, dans une de ses fabriques humaines, boîte imperméable et réfrigérée pour tout de même vivre dans cet enfer devenu sa vie. La clim’ ne faisait pas tout et il avait passé une nuit exécrable bien que fraîche par rapport au jour étouffant et intenable au dehors. Il se leva et mit immédiatement ses lunettes protectrices. Dès les premières lueurs du jour, les rayons solaires étaient puissants et pouvaient engendrer des dommages irréversibles sur la rétine des yeux. Il appuya sur un interrupteur qui fit disparaître l’obscurité factice d’une nuit pour laisser place au jour véritable, lourd et pesant. Sa femme dormait toujours, Ken s’installa dans son fauteuil et ouvrit le journal du jour, arrivé par des réseaux interne sous-terrestre. Les transports et la circulation en général avaient été enfouis sous terre. La une présentait ce large titre terrifiant « Le 3ème tumulte est en marche ! » … le 3ème tumulte. Ce nouveau monde dominé par la supernova avait vécu jusqu’à présent 2 tumultes. Un tumulte était un ouragan, immense et puissant, provoqué par une forte éruption solaire, atteignant la Terre. La conséquence en est simple puisque l’atmosphère y était chamboulé, amenant généralement à un ouragan de feu se déplaçant sur des milliers de kilomètres. Le premier tumulte fut désastreux. La force de l’impact de l’ouragan fut si important qu’il fut seulement décidé après, d’enterrer toutes les infrastructures pour palier à ce phénomène.  

Ken déglutit nerveusement ; ces tumultes étaient de sacrés chambardements météorologiques mais la fabrique avait tenu bon … Dieu soit loué.  

 

Il enfila sa combinaison car contrairement à tous ces trouillards de compatriotes humains travaillant sous terre ; lui avait choisi de ne rien changer à sa vie ou presque : il travaillait à l’extérieur pour y puiser et récolter les ressources encore présentes dans la nature. Beaucoup comme lui avait choisi ce job quelque peu spécial mais sécurisé tout de même, il portait cette combinaison imperméable et malléable pour travailler sans être trop gêné par la chaleur insoutenable sans protection adéquate.  

Il s’alimenta et avant de fermer complètement sa combinaison il appliqua sur son torse une membrane humidifiante lui permettant de travailler sans boire régulièrement.  

Ken ouvrit le sas de sortie et contempla la vaste étendue désertique de couleur rouge, souvenir des dégâts provoqués par la mutation du soleil en supernova. Le vent soufflait fort, son courant chaud, bouillant soulevait la poussière rouge du sol. Un véritable spectacle de désolation s’offrait à lui. La vie subsistait difficilement mais elle subsister il en était certain, il était là pour cela. Répertorier les organismes vivants.  

 

Il marcha jusqu’au point de rassemblement. Ici et là le sol était parsemé de cadavre de bêtes carbonisés, souhaitant sans doute sortir courageusement la nuit dernière pour tenter de se nourrir. Comment avons-nous pu en arriver là ? Jeff se le demandait mais il s’y était fait à cette nouvelle vie malgré tout, je vous l’ai déjà dit les hommes s’adaptent à tout.  

L’équipe de chercheurs était composée de 5 hommes et 3 femmes, discutant de la tentative de communication établie récemment vers GérardMerveille. La catastrophe avait coupé court à toutes formes de communication au dehors du sol terrestre. Il subsistait donc pour l’instant un énorme point d’interrogation quant à l’existence même d’une vie humaine ailleurs qu’ici. GérardMerveille avait pris de plus, de plein fouet le 2ème tumulte. Il faut être clair, Ken Folleth et les San-Franciscains vivaient pour l’instant reclus dans cet endroit. C’était l’avis de Ken donné à ses collègues.  

 

Bien évidemment les discussions allaient bon train concernant l’annonce du 3ème tumulte … Où ? Quand ? Personne n’en savait rien mais les scientifiques restés sous terre dans leurs laboratoire avait vu des tâches solaires annonciatrices d’une éruption solaire prochaine.  

L’équipe se sépara et Ken entreprit ses recherches. Il ne ressentait guère les effets du climat étouffant à l’extérieur et il commença à se déplacer doucement à la recherche d’un signe de vie. Il circula entre les gravas des bâtiments de « l’ancien San-Francisco », s’arrêté quelques temps pour y dégager quelques os … humains étant donné la taille. Il les déposa à terre et continua. Ken fit attention à sa jauge d’eau vapeur qui alimentait son corps en eau constamment ainsi qu’à la recharge d’air purifié lui permettant de respirer normalement. Tout allait bien.  

Sans le savoir il venait de franchir une zone encore non reconnue.  

Ken montait sur les hauteurs et s’évertuait à chercher, passionné par les fouilles et découvrit à plusieurs reprises qu’il marchait sensiblement sur une surface un peu plus dur sous ses pas et sous la poussière rouge.  

Intrigué, il se pencha et prit son racloir pour dégager l’épaisseur de poussière rouge sur la surface plane où il se trouvait. Dessous, il vit une trace blanche, de peinture. Elle commença immédiatement à se liquéfier sous l’effet de la chaleur … cette trace continuait visiblement et Ken était absorbé par ce qu’il faisait … au bout de son effort il dégagea seul la poussière sur environ 2 mètre de large. La peinture blanche formait une lettre H ??!! Ken contemplait ce qu’il venait de découvrir et ne vit pas au loin, là-haut l’immense langue de feu jaillir de la Supernova, au loin, et qui descendait à quelques centaines de kilomètres de sa position. C’est à ce moment que les signaux internes se mirent à s’enclencher en même temps ! Il n’avait plus du tout fait attention à ses réserves et tout était dans le rouge ! En y repensant, il commençait effectivement à ressentir la chaleur durant ses recherches mais pas au point de s’en inquiéter… Légèrement paniqué, il souffla tranquillement tout en levant son visage … il n’avait jamais vu cela de sa vie : une flamme immense se projetait vers le sol, à une certaine distance certes mais il comprenait pourquoi maintenant ses réserves s’étaient amenuis à une vitesse folle. La chaleur qui se dégageait était énorme, le 3ème tumulte venait d’apparaître et il raserait tout sur son passage … A y regarder de plus près également, il vit que la poussière à ses pieds descendaient de là où il était … oui visiblement la poussière s’effondrait sur elle-même autour de lui ! Le H était maintenant bien dégagé, Ken regarda la lettre … Bon sang ! mais il était sur une piste d’atterrissage d’un hélico mais alors le sol actuel était à une hauteur pas possible ! Il était plus que temps de partir … il courut et quitta le macadam bouillonnant du toit de l’ancien immeuble, de « l’ancien San-Francisco ». Et au moment où il foula la poussière hors de la surface dure, il n’en fallu pas plus pour que celle-ci s’effondre et ensevelisse Ken, perdu et paniqué de ne pouvoir s’en sortir…. La poussière le recouvrit totalement et Ken disparut ...  

…  

 

-« Les constantes sont normales … »  

-« Il montre des signes évidents d’altération physique mais il semble vouloir revenir à lui »  

-« Oui les globes oculaires sous les paupières bougent, il est en phase de réveil prolongé »  

-« Et oui c’est un succès mes chers compatriotes, nous avons retrouvé un homme du passé encore bien conservé … » dirent les individus de l’autre côté de la vitre du caisson.  

 

Revenu du néant, Ken, dans son son sub-conscient, entendait et comprenait. Et au prix d’un effort immense, il ouvrit ses paupières, lourdes. Trop faible pour faire quoi que ce soit, il venait de se réveiller d’un coma d’un peu plus de 15 années terrestre sauf … que de son caisson réfrigéré d’où il se réveillé doucement, il s’aperçut que tout ou presque avait changé ; y compris les personnes ou quoique ce fut devant lui. Il s’agissait d’hommes et de femmes à priori faits toujours de peau teintée d’un rouge vif, des brûlures ??? Et d’autres personnes à sa grande surprise flambaient sur place dans leurs propres flammes, sans douleur visiblement …  

Dans un dernier coup d’œil qui le fit sourire en voyant ces individus en flamme qu’il ne connaissait pas, il replongea dans un néant qu’il espérait provisoire … ou pas, au vu du monde dans lequel il venait d’émerger.  

 

Je vous l’avais dit, les hommes s’adaptent à tout …  

 

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Pickaboost films  

vous a présenté  

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WORLD’S ON FIRE  

 

Un film écrit par Baker Stoecklin & Harry Steiner  

 

Réalisation : Elias Epstein  

Musique composée par Nichoals Ellman  

 

Casting :  

Lenny Slepers dans le rôle de Ken Folleth  

Rebecca Hess dans le rôle de l’épouse de Ken Folleth  

Leonard Berger dans le rôle d’un scientifique  

Laura Lee Band dans le rôle d’une scientifique  

 

Scénario : (1 commentaire)
une série B de science-fiction de Elias Epstein

Lenny Slepers

Rebecca Hess

Leonard Berger

Laura Lee Land
Musique par Nicholas Ellman
Sorti le 18 mars 2028 (Semaine 1211)
Entrées : 18 300 095
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