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Baker Films Production présente
Buck Satan & the 666 shooters

« Ce Buck Satan, on dit de cet homme qu’il faisait respecter la loi d’une façon immorale … »  

« Tu causes proprement petit, mais qui t’a rapporté ce ramasserie de conneries ? »  

« Vous Monsieur … Je vous ai écoutez pas plus tard qu’hier soir dans le saloon avant que vous ne vomissiez votre whisky et la bagarre »  

… « Viens-là petit, faut qu’on parle … Les shérifs ne sont plus ce qu’ils étaient tu sais … »  

 

Sur ses paroles, King Cameron l’un des adjoints du shérif de la bourgade de Pleasepoint épaula le jeune vaquero tout en lui frottant les cheveux sèchement, un rire sardonique venant de l’homme partit de la même manière puis il l’emmena derrière le baraquement de l’hôtel de la ville. Une détonation retentit et l’homme réapparut éclaboussé de sang et continua son chemin droit devant lui. Le canon de son flingue encore fumant, il s’arrêta près du seul chemin principal de la ville, des badauds de passage le fixa, quelques chevaux s’arrêtèrent de s’abreuver … l’homme inspirait la peur alors que lui-même savait d’ores et déjà qu’il aurait à payer beaucoup plus cher que ce simple coup de feu. Sur les murs, partout était affichée une nouvelle, qui ne réjouissait personne, surtout pas les adjoints du shérif : il était tout simplement mort, tué par ses propres adjoints et l’enterrement aurait lieu dans quelques jours. Sûr que King Cameron et son acolyte allaient dérouiller : Buck Satan était increvable, il l’avait dit lui-même mais il avait fallu une fois de plus que des hurluberlus en viennent à se prouver qu’ils en avaient dans le froc.  

Car il s’agissait maintenant de reprendre les rennes et le droit chemin en ce qui concernait le règlement des lois de cette ville.  

Au nombre de 2, les adjoints du shérif avaient vu lentement mais sûrement la déchéance et la folie qui émanait de Buck Fitzgerald, shérif de Pleasepoint et homme respecté depuis toujours … jusqu’au jour de l’assassinat, du massacre devrait-on dire de sa famille par des hors-la-loi.  

L’acte laissait derrière lui 4 corps exécutés froidement alors que Buck était en dehors de la ville pour affaire … Buck allait y laisser également sa conscience, au grand damne des citoyens de cette ville.  

 

- Avant l’enterrement -  

 

Les agissements étaient donc restés dans l’expectative, et tandis que Buck sombrait dans une folie qui le dépassait (aucun(s) coupable(s) n’avaient été appréhendés), d’autres individus voyaient là le moyen de faire valoir leurs grades et leurs lois. A vrai dire, Buck avait réussi jusque-là à juguler l’excès de zèle de ses compatriotes, ses 2 adjoints qui s’étaient administrés eux-mêmes ce rôle. Les 2 hommes détenaient néanmoins une popularité relative et dès lors que Buck s’était pris de pleine face la tuerie, tous sans exception s’étaient à cet instant rapprochés pour combattre et trouvé sans relâche, en apparence, le ou les enfoirés qui avaient osé bafouer la tranquillité de cette bourgade qu’était Pleasepoint. King Crimson et Pat Bigelow pouvaient s’enorgueillir d’avoir une porte ouverte pour laisser libre court à une traque des plus barbares au sein même de la ville. Cette fameuse nuit de « réprimande » où les deux adjoints avaient enrôlés les pires crapules pour débusquer en pleine nuit, chacune des maisonnées pour faire parler/avouer le meurtre dégénéra … Une nuit sanglante où résonnait encore l’échos des balles se logeant dans les têtes de ses pères, mères ou enfants chez eux, la plupart encore dans leurs lits, raides morts. Buck Fitzgerald, lui, avait disparu cette même-nuit sans laisser la moindre trace de sa présence. Une aubaine pour certains, un cauchemar pour d’autres.  

 

Pleasepoint devînt une ville sinistrée durant l’année qui suivit. Crimson et Bigelow érigeaient une loi martiale et beaucoup vivaient dans une terreur relative. La disparition de Buck Fitzgerald demeurait dans tous les esprits et une incompréhension, une colère sous-jacente planait. Pourquoi le shérif était-il parti ? L’avait-on forcé à quitter Pleasepoint ?  

Crimson & Bigelow profitaient de la situation et ils n’étaient clairement pas dans le cœur des habitants de cette ville. Une tension permanente régnait et tous se souvenaient dans leurs chairs et mémoires de cette nuit « sauvage » … Pleasepoint était devenu un véritable purgatoire et une curiosité malsaine pour beaucoup de personnes. La façade Pleasepoint avait changé du tout au tout et ce n’est qu’un an plus tard, jour pour jour, qu’un homme venu de nulle part arriva. Pleasepoint était devenu une ville crainte déjà de jour mais cette nuit-là des chaînes cliquetèrent dans la rue et un chiffre fut taillé au couteau sur la porte du bureau de l’ex-shérif, maintenant occupé par les deux hommes : … 666 …  

 

Pat Bigelow se réveilla le lendemain d’un sommeil de plomb et comme à son habitude, il sentit avant même qu’il n’ouvre ses paupières le contact humide de son oreiller contre sa joue. Cette fameuse manie de dormir la bouche ouverte le faisait baver chaque nuit que dieu faisait et agacé, il s’apprêta à brailler comme un veau … c’est ce qu’il fit mais pas pour les mêmes raisons. Cette humidité venait du sang imprégné sur une bonne partie du lit conjugal. Le corps sans tête de sa propre femme, débité de manière violente siégeait à côté de lui, inerte mais à sa place. Un bordel sans nom eut lieu alors et les cris de l’homme se firent entendre depuis sa baraque miteuse un peu partout à Pleasepoint.  

Dans le même temps, la vie reprenait ses droits dans la bourgade et un attroupement se fit rapidement : le bureau des adjoints Crimson & Bigelow devenus shérifs par la force des choses avait été investi cette nuit. Et pire que tout : une chaîne fixée sur la porte, taillée par ce « 666 », au bout duquel se trouvait une espèce de « cage » où était posée une tête de femme à la vu de tous. Cette femme, c’était bien entendu Helen Bigelow.  

Branle-bas de combat. Et alors que Crimson arriva en trombe chez son compatriote pour constater les faits, la porte du bureau du shérif s’ouvrit.  

Une peur panique pris place devant l’assemblée se tenant devant et une femme nue sortit de l’endroit. Elle était portée des chaînes aux poignets et chevilles. Le regard vide et les lèvres maculées de sang, elle fit quelques pas puis trébucha. Devant ce spectacle, les badauds apeurés déguerpirent pour la plupart mais ce ne fut pas le cas de Katerine Peagul … abasourdie. Elle accourra instinctivement pour rejoindre et relever la jeune femme alors que nombre de personnes la supplia de ne pas s’approcher. En vain.  

Des larmes coulèrent sur les joues de Katerine, un sourire discret apparut. Cette femme, Katerine Peagul, était une amie, la meillleure amie d’Amy Fitzgerald, l’épouse de Buck … mais celle-ci avait pour le moins changé, rajeunie … et surtout, elle était sensée être morte …  

- « Amy ? … C’est bien toi ? » fit Katerine  

 

La jeune femme, releva lentement son visage, froid, inexpressif, et fixa Katerine … Il n’y eut à ce moment précis qu’une phrase, lourde de sens :  

- « Buck … Satan … est venu … me chercher … pour savoir. Vous allez payer »  

Les pupilles dilatées, elle se jeta à la gorge de Katerine ! Une gerbe de sang gicla dans un cri étouffé.  

Des cris d’horreur. Des pas de course à l’encontre de cette scène de barbarie sauvage. Une détonation. Une balle, qui fraya son chemin au travers des personnes figées. Une cible, qui s’écroula dans tout son long en arrière sous l’impact de cette dernière. Une moitié de visage complètement ravagée. Katerine Peagul gesticula à terre, implorant de l’aide et baignant dans son propre sang.  

L’auteur du coup de feu se trouvait à une vingtaine de mètre derrière l’attroupement. Il s’agissait de King Crimson. Le canon du colt fumant, le regard prostré sur cette femme qu’il croyait bel et bien morte … car pour lui c’était clair. Il s’agissait indéniablement d’Helen Fitzgerald. Il n’était pas loin de midi et le soleil écrasait de sa chaleur Pleasepoint. King cligna des yeux, comme pour revenir d’un cauchemar.  

« Tout le monde chez soi ! Y’a plus rien à voir ! » Éructa-il soudain en avançant vers le porche maculé de sang. Sur ses paroles, il tira en l’air trois fois ce qui fit déguerpir l’attroupement.  

King Crimson posa son stetson sur le sol tout en s’essuyant du revers de son bras la sueur qui perlait sur son front.  

« Bon sang … ». Il ne fallait pas s’y tromper. Le scrupule rongeait cet homme et en observant le corps décharné, il se dit qu’il devait à tout prix mettre à l’abri sa famille. Avant que Buck ne revienne véritablement … avant que Pat Bigelow ne soit au courant des paroles prononcées par Helen, messagère funèbre d’une vengeance annoncée. Son compatriote ferait un nouveau massacre, c’était garanti.  

 

PleasePoint n’était plus que l’ombre d’elle-même et King Crimson n’eut d’autres choix que de devoir remédier au problème :  

1. En finir une bonne fois pour toute et officialiser les funérailles de Buck Fitzgerald, sa disparition, sa mort. Enterrer ce qu’il avait initié et tourner la page.  

2. En finir une bonne fois pour toute et garantir la sécurité de Pleasepoint, et la sienne par la même occasion, surtout la sienne.  

3. En finir une bonne fois pour toute.  

 

Il jeta un œil sur la porte gravée du chiffre démoniaque avant de partir sans demander son reste. Il se jura de remédier au plus vite à ce merdier. Et ce serait son compatriote qui serait le seul responsable. Lui, King Crimson avait dorénavant les foi, et une fois la cérémonie factice terminée il partirait, en catimini, si tentait que cela soit possible.  

Bon nombre d’individus avaient cru en eux, lorsqu’ils avaient purement liquidés les pro « Fitzgerald » lors de la nuit « sauvage ». Car c’était cela le plan depuis le départ, outre anéantir Buck afin de prendre le pouvoir sur la ville.  

 

Ce fût donc à la lisière de la ville que se tînt l’enterrement symbolique de Buck « Fitzgerald », sous un soleil de plomb. Tous savaient qu’une page se tournerait, et tout un chacun se rappellait la façon dont Buck appliquait la loi à PleasePoint durant toutes ses années : durement et sans regrets. Pour certains, les gens de souche à PleasePoint et les plus anciens, il était l’homme charismatique, un leader certes peu adepte du dialogue mais qui laisser à penser qu’il défendait son territoire, cette ville avec ardeur. Pour d’autres, ce type était l’enfer incarné. Laissant ses deux acolytes s’occuper des tâches les plus ingrates et divisant une bonne partie de la population plus encline, plus jeune et plus vile, à adhérer au discours fourbe que distiller Crimson & Bigelow contre leur supérieur.  

De part et d’autre, les citoyens sortaient de chez eux en silence pour se rendre sur le lieu de recueillement. Pas un regard. Pas un échange pour apaiser l’atmosphère n’eut lieu alors qu’aux 4 coins de la ville émergeaient des individus armés.  

La mine renforgnée et l’esprit embrumé, Pat Bigelow referma le dernier bouton de sa chemise pour ensuite sortir. Il n’était plus sorti de chez lui depuis des jours, il n’aurait donc aucun mal à porter le deuil puisque son épouse avait disparu dans des circonstances affreuses. Il se gardait néanmoins de devoir péter un cable : Buck était revenu. Et il avait de sérieuses raisons de penser qu’il avait déjà payé le prix fort. Et tout en repensait aux préparatifs prochains de l’inhumation de son épouse, il n’entendit pas la présence de l’homme qui s’était introduit chez lui. Mais il sentit clairement la ceinture qui le serra autour du cou par surprise ! il sentit aussi la chair froide de son agresseur, sa force puisqu’il ne manifestait aucune peine à serrer inexorablement sa prise.  

Les joues flasques de Pat Bigelow se mire à violasser et tout en gesticulant comme un vers, il réussit à visualiser l’homme. Entre surprise et incompréhension, il articula dans le vide « Buck … Satan » et il comprit qu’il s’agissait là que d’un début.  

Et si le contact physique demeurait glacial et le visage impassible, Buck Satan brulait de l’intérieur. Oui, il était revenu et il savait.  

Au loin retentit une cloche, funèbre. La cérémonie symbolique venait de débuter. La sienne.  

 

Buck Fitzgerald n’était plus. Mais il était revenu, accompagné. Et alors que la quasi-totalité de la population de Pleasepoint était acculée dans la paroisse, Buck Satan appela ses sbires enchaînés et armés venus de nulle part, de l’enfer … ceux et celles qui moururent de la main-même de Crimson et Bigelow et des hommes acquis à leur folie lors de la nuit « sauvage ».  

 

Buck Satan tira une fois en l’air et dans le silence ambiant, Pleasepoint et King Crimson sortit de sa torpeur. Une nouvelle sauvagerie aurait lieu, ici et maintenant.  

 

 

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Boost Films Production  

vous a présenté  

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BUCK SATAN & THE 666 SHOOTERS  

 

Film produit et écrit par Sam Thomson  

 

Réalisation : Babar  

Musique composée par Quentin Courage  

 

Casting :  

Stjepan Boksic dans le rôle de Buck Fitzgerald (avant le massacre)  

Joan Hodge dans le rôle de Amy Fitzgerald (revenue d’entre les morts)  

Michael Post dans le rôle de Buck Fitzgerald / Stan (revenu d’entre les morts)  

Ruth Chambers dans le rôle de Amy Fitzgerald (avant le massacre)  

 

Guest-Star  

Ken Barby dans le rôle de Pat Bigelow  

Kenneth Spike dans le rôle de King Crimson  

 

 

 

Scénario :
une série A d'action de Babar

Stjepan Boksic

Joan Hodge

Michael Post

Ruth Chambers
Avec la participation exceptionnelle de Ken Barby, Kenneth Spike
Musique par Quentin Courage
Sorti le 16 juin 2029 (Semaine 1276)
Entrées : 16 691 599
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