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Baker Films Production présente
Galactic Western : Barrel of a Gun

Les bourrasques chaudes de New-Nevada n’arrivaient guère à réchauffer l’homme qui se tenait debout sous le porche d’une vieille bicoque grinçante en bois, sous les 3 soleils écrasants de cette planète lointaine des Galaxies-Unies. Scrutant le ciel et l’horizon brûlant, il se fit à l’idée qu’ « il » ne reviendrait jamais. Nerveusement, il écrasa d’une main tremblante les gouttes de sueurs qui ruisselaient sur son front puis se mit à dégainer son Colt à Barillet Interne, un flingue antique de nos jours mais c’était histoire de ne pas être pris au dépourvu. Il remit son stetson en place, jeta un œil dans l’habitation délabrée puis alla de nouveau rejoindre les poteaux qui servaient de poses-cibles à une cinquantaine de mètres de là où il se trouvait. Il prit des carcasses de tête rouillées provenant d’êtres synthétiques, hors d’usage depuis des lustres, puis les posa nerveusement tout en marmonnant cette foutue prière qu’il ne cessait de répéter.  

Il revint enfin sur ses pas puis enclencha le chien et enfin visa … tant bien que mal. Tremblant comme un malade, il expira profondément en fermant les yeux, se calma, puis visa de nouveau l’objectif en ligne de mire. Un semblant de sourire revint enfin au coin de ses lèvres puis il appuya sur la gâchette ! Une déflagration monumentale eut lieu à cet instant précis, réduisant le cartilage qui lui servait d’oreille gauche en effusion de sang ainsi qu’un long et douloureux larsen au fin fond de son crâne. En face de lui, il ne restait plus rien de la carcasse de crâne synthétique et encore moins du haut du poteau pulvérisé par le tir émis de derrière cet homme appelé Franco Dobbart et qui serait dorénavant surnommé « Le mutilé ». Les yeux écarquillés, il resta planté là sans se retourner, une oreille en moins. Machinalement, il appliqua sa main gauche sur l’endroit ensanglanté, déglutit et en pissa dans son froc, déjà loin d’être clean …  

 

- « J’ignore la façon dont j’ai atterri ici exactement … » fit la voix de stentor derrière Franco Dobbart « … mais je connais celle qui vous fera regretter de ne pas m’avoir liquidé définitivement. Les mains en l’air Shérif Dobbart et jetez moi votre arme immédiatement » fit le marshall fédéral tout en avançant vers l’homme.  

- « Je … j’entends rien, je peux pas vous voir, je pisse le sang » fit Franco Dobbart. Sa main droite, dans la poche de son pantalon, tâtait depuis cet instant la forme distinctive d’une balle d’arme à feu.  

Cet ancien shérif démis de ses fonctions pouvait se targuer d’avoir eu une sacrée veine jusqu’à aujourd’hui avec l’arrivée des autorités fédérales. Franco Dobbart était de ceux qui vécurent « L’interstella War » de plein fouet et s’en prirent plein la gueule psychologiquement. Tout comme son meilleur ami Alek Casus d’ailleurs qui s’en était moins bien sorti que lui malheureusement. Tous deux étaient devenus Shérif de leur ville respective mais étaient également revenus changés de cette guerre. Outre un massacre organisé à l’encontre des néo-indiens, le but ultime de ces conquêtes diplomatiques étaient de pouvoir obtenir la mainmise sur une substance alliant métal et éléments organiques des terres saintes et inexplorées d’Iberrostar, dans le Far-Space.  

Contrairement à ce que pensaient les pontes siégeant dans les hautes sphères des Galaxies-Unies, les néo-indiens savaient manier cette ressource, et s’en servir pour en extraire les éléments organiques seuls pour en faire une drogue puissante. Les militaires revinrent avec cette dernière, ainsi qu’avec la certitude de ne plus pouvoir en réchapper. Franco Dobbart en avait subis les frais physiquement. Il sombra rapidement et ne put faire face à sa fonction de shérif et devînt une loque humaine mise au placard, drogué et bon à rien selon les rumeurs.  

 

Cette unique et dernière balle qu’il gardait en poche, était une de celle faite de cet alliage et il savait qu’il s’en servirait d’une manière ou d’une autre, selon la tournure des événements.  

Manifestement, sa vision commençait à se troubler sérieusement, il perdait beaucoup de sang et il lâcha son arme.  

 

Brodney Pickle, le marshall fédéral, massa son crâne douloureux tant en observant cet homme qu’il avait certainement mis hors d’état de nuire et laissé inconscient dans la cahute délabrée. Il avait peine à croire que cet individu était un des derniers survivants de la dernière guerre coloniale.  

-« Bien, nous allons pouvoir passer aux choses sérieuses » entonna le marshall fédéral. « La prime vous concernant est conséquente et je ne tiens pas à ce qu’on me coupe l’herbe sous le pied. Vous êtes le dernier à être encore en possession de l’Andro-44. » Brusquement, le marshall fédéral braqua son arme derrière l’oreille droite de Franco Dobbart. La prime pour la capture ne suffisait pas, ne suffisait plus. Il était clair que dorénavant, pour dénicher cette saloperie de came il fallait user de moyens fallacieux et Franco Dobbart était maintenant activement recherché. L’homme chancelait mais restait debout.  

-« Parle maintenant ou tu pisseras dorénavant par les deux oreilles, enfoiré de camé … »  

 

Sans crier gare, le contact métallique d’un canon s’immisça dans le monologue du marshall, qui fit totalement abstraction de l’environnement jusque-là et se trouva avec une arme contre sa nuque soudain. Brodney Pickle se figea net et ne bronchait plus.  

-« Le problème avec l’Andro-44 c’est qu’elle altère d’abord l’audition, n’est-ce pas ? Enfoiré de camé ? » fit l’individu tout en écartant son compagnon qui se mit à sourire soudain « Putain Franco, je t’ai attendu si longtemps, t’étais-où … » puis s’évanouit en tombant lamentablement sur le sable.  

-« Depuis quand est-ce qu’un marshall se prend pour un putain de chasseur de prime maintenant ? Hein ? Tu bosses pour qui en réalité ? »  

« Le gouverneur des …. » et en une fraction de secondes, un tir partit dans un fracas sonore. Pas la nuque non, mais au même endroit que l’acolyte du véritable Franco Dobbart  

- « Mauvaise réponse … » fit Franco  

 

L’homme hurla comme un porcin tout en se tenant le côté gauche de la tête. Brodney Pickle devait se rendre à l’évidence, il s’était planté lamentablement de personne et l’insigne épinglé du shérif sur le tas de viande saignante qu’il avait blessé tout à l’heure était un leur, pitoyable quand il y repensait. Une deuxième évidence était que Franco Dobbart était bel et bien un camé de première, la rapidité de ses mouvements en était clairement le signe. L’Andro-44 accentuait considérablement le toucher et la précision des mouvements des personnes se l’injectant, au détriment de la perte progressive des 4 autres sens dans cet ordre bien précis : L’ouïe, le goût, l’odorat et la vue.  

Aussi, Franco Dobbart siffla trois coups et deux femmes, deux néo-indiennes arrivèrent sur le champ, un peu effrayées. Il leur demanda de prendre soin de son ami appelé Barn Sydney, le faux Franco Dobbart, inconscient, sous les yeux médusés du marshall fédéral. Mais avant toute chose, Franco prit la peine de fouiller la poche du pantalon de son ami. Il en sortit une balle de gros calibre, singulière, qu’il enfila dans le barillet de son deuxième colt, visiblement taillé pour ne pas faire dans la dentelle.  

La rumeur était donc vrai … le froc de Brodney Pickle s’assombrit soudain, lorsqu’il vit en face de lui le colt braqué sur sa personne.  

 

-« Il est temps de parler Marshall … » fit Franco Dobbart, le pied sur les parties intimes de l’homme couché sur le sable. La mire centrée sur le front de celui qui devint livide.  

 

Brodney Pickle n’était plus que l’ombre d’un marshall fédéral en définitive, même si c’était sa véritable fonction. Travaillant pour le Général Stevens de l’Etat-Major, ce dernier mit la tête de Franco Dobbart à prix pour une somme astronomique. C’était clair, l’Andro-44 manquait et le filon commençait à s’épuiser sérieusement … comme le rapportait les divers lieux tels Laredo XII où la came jouait un rôle économique prépondérant dans le bon équilibre d’une société gérée au profit des plus riches.  

L’extraction du métal, des éléments constituant cette drogue était terminée alors une palanquée de marshalls virent là un moyen de jouer sur plusieurs tableaux, et donc marcher sur les plates bandes des chasseurs de primes et des pistoleros sous la casquette officielle de l’Etat Major. Au nombre de sept, les marshall écumaient actuellement le système pour rechercher Franco Dobbart  

 

… Un coup, définitif.  

 

… Nul doute que le trou béant dans le crâne du marshall signifiait qu’ils pouvaient tous aller se faire foutre et que l’ex-shérif Franco Dobbart allait devoir trouver le moyen de réchapper à une traque qui s’annonçait mortelle car il ne fallait pas se leurrer, tous se rencontreront à Iberrostar un jour ou l’autre  

 

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Galactic Western, seizième du nom est signé Boost Films Production.  

 

Galactic Western – Barrel of a Gun plus exactement, le film empreinte plusieurs pistes se déroulant sur les films antérieurs de la saga (Evanescent Future entre autre …)  

 

Scénario : Baker Stoecklin & Edward Bradford  

 

Réalisation : Edward & Maynard Bradford  

 

Casting :  

 

Miles Baccarin dans le rôle de Franco Dobbart  

 

Shannon Tasz dans le rôle d’une Néo-indienne  

 

Alan Pover dans le rôle de Brodney Pickle, Marshall Fédéral  

 

Enya Gold dans le rôle d’une Néo-indienne  

 

Guest-star :  

Nathan Kondor dans le rôle de Barn Sydney  

 

Musique par Adria Klimek  

 

 

Scénario : (3 commentaires)
une série A de science-fiction de Edward & Maynard Bradford

Miles Baccarin

Shannon Tasz

Alan Pover

Enya Gold
Avec la participation exceptionnelle de Nathan Kondor
Musique par Adria Klimek
Sorti le 03 septembre 2027 (Semaine 1183)
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