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Gérard Cousin Prod présente
Demain saigne nos Larmes

L'atmosphère qui régnait sur Whitechapel était à la hauteur de son sanglant passé. La brume avait assailli les rues. Les fenêtres et les lampadaires transperçaient à peine la pénombre. Un homme entra dans un bordel ce soir-là. Il n'en ressorti jamais. Au matin, la tenancière le trouva mort dans une succursale dédiée à la consommation d'opium, forme de nostalgie morbide. Mais à en juger par l'entaille qu'il avait au cou, peu de chance qu'il s'agisse d'une overdose. La maquerelle enrageait, elle allait devoir faire venir les forces de l'ordre, ce qui ne manquerait pas de nuire à ses affaires.  

Pendant ce temps, Londres se réveillait doucement, avec l'innocence que l'on connait au début de matinée. Pourtant, un homme était mort; et tout ne faisait que commencer.  

 

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Londres, cabinet du premier ministre  

 

_ Il ne peut pas être mort, lança le premier ministre britannique.  

_ Il n'y a pas d'erreur possible, monsieur le ministre, répliqua l'agent de liaison américain.  

_ C'est une véritable catastrophe ! Qu'en disent les autres nations, demanda le chef d'Etat.  

_ Comme vous, répondit calmement l'agent.  

_ De combien de temps disposons-nous ?  

_ Difficile à dire, quelques jours tout au plus.  

_ Ce n'est pas suffisant, constata le ministre effondré. Nous sommes perdus.  

_ La Maison Blanche a demandé qu'on face appelle à W.  

_ Évidemment... Que Dieu nous protège.  

 

Vienne, hôtel Lelac  

 

L'homme qui portait de multiples tatouages et une cicatrice sur le visage prit place. En face de lui se tenait son parfait opposé. Un individu racé, bien peigné, au costume sur mesure impeccable. Il émanait de lui un charisme indéniable. Ce dernier demanda si le travail avait bien était effectué. La réponse affirmative de son interlocuteur le fit sourire. Il leva sa coupe en l'air et trinqua : « À la fin du monde ».  

 

Maison Blanche, sous-sol  

 

L'inquiétude pouvait se lire sur le visage du président : W était introuvable. D'ailleurs, cela faisait bien longtemps qu'il avait disparu; depuis le fameux incident.  

 

***  

 

Le pardon. Le pardon est l'ultime forme de reconnaissance. Être pardonné ne suffit malheureusement pas. Il faut se pardonner à soi, mais toutes les blessures ne cicatrisent pas. Je prie pour vous Catherine, chaque jour; j'implore toute la miséricorde du Seigneur. Je me suis installé à Rome près du Vatican, cette proximité me rassure. Je n'avais jamais pleuré auparavant. Mes larmes sont autant de prières, Catherine. Je regarde le Christ crucifié dans le froid de l'église et je comprends mieux le sens de son sacrifice. On peut aimer de compassion. C'est un feu qui vous brûle sans que vous souffriez. Catherine, je vous dois tout et pourtant je vous ai tout pris. Je ne reculerai pas, pour vous, pour ce que vous êtes.  

 

W  

 

Érythrée, quelque part  

 

L'hélicoptère se posa. Les deux hommes qui discutaient à Vienne en sortirent. Celui qui portait une chemise s'appelait Keston Lesterfield. Il était connu des agences de renseignement du monde entier.  

On racontait qu'il avait fortune dans le pétrole, mais il était suspecté de tremper dans de nombreux trafics. Comme toujours, c'était impossible à prouver. « Ils arrivent » s'écria le tatoué -un tueur à gages répondant au nom de Raptor-. Au loin, une vaste colonne de fumée montait jusqu'au ciel. On pu bientôt distinguer un convoi de camions.  

 

Russie, transsibérien  

 

Deux hommes se battaient sur le toit du train en marche. L'un portait un costume cravate noir et l'autre un treillis. Ce dernier tenta d'asséner un coup de poing latéral à son adversaire, qui le para avec son avant-bras. L'homme au costume répliqua en percutant violemment son genou contre celui de son adversaire qui chuta. Sa rotule avait cédé sous le choc. Il leva les yeux en l'air et regarda l'homme au costume prendre l'arme dissimulée sous sa veste.  

_ Qui êtes vous, demanda le « militaire ».  

_ On m'appelle W, répondit l'homme avant de lui loger une balle en pleine tête.  

 

Djibouti, frontière Érythréenne  

 

W glissa sur quelques mètres pour tacler son adversaire. Bien qu'à terre, il frappa violemment la tête de l'individu contre le sol à l'aide de son talon. L'homme gisait inanimé. W démarra la jeep qui appartenait au malheureux et s'enfonça dans la plaine aride.  

 

Washington, Maison Blanche  

 

_ Il a été retrouvé dans un fossé en Russie, probablement jeté d'un train, dit l'agent de liaison en tendant une photo au Président.  

_ W, demanda ce dernier.  

_ Je l'espère en tout cas, cela voudrait dire qu'il est sur leurs traces.  

_ Maintenant monsieur le Président, certaines nations attendent des réponses.  

_ Bien. L'homme retrouvé à Whitechapel se nomme Derrick Loo. C'était un scientifique qui travaillait pour nous. Il y a dix ans nous avons retrouvé un local désaffecté, avec à l'intérieur des milliers de porcs morts. Nos experts ont conclu qu'il s'agissait d'une expérimentation pour une attaque bactériologique : un virus mortel doublé d'une vitesse de propagation jamais vu jusqu'alors. Derrick Loo était tout proche de trouver un antidote.  

_ Ca n'a pas de sens, pourquoi le tuer seulement maintenant ?  

_ Sûrement parce qu'il compte passer à l'action. Déclencher une pandémie mondiale demande plus de préparation que de tuer des porcs dans un hangar.  

_ Derrick Loo n'était pas protégé ?  

_ Cela faisait plus de dix, nous pensions qu'ils avaient renoncés pour des raisons techniques ou que d'ici là Loo aurait trouvé un remède. Les Etats-Unis ont de nombreux ennemis, il est difficile d'assurer la sécurité de tous nos employés.  

_ Il ne travaillait pas seul tout de même ?  

_ Non, mais son équipe est loin de l'égaler et peine à comprendre ses recherches.  

_ Autrement dit, nous sommes perdus...  

 

Les autorités avaient conclu que les terroristes tenteraient de contaminer d'abord une population isolée et pauvre, et que la propagation suivrait son cours. L'Afrique, l'Amérique latine, la péninsule Arabique et l'Asie Orientale étaient des cibles de luxes, mais tellement vastes...  

 

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Notre père qui êtes au cieux  

que Ton Nom soit sanctifié  

que Ton règne vienne  

que Ta volonté soit faite  

sur la terre comme au Ciel....  

 

*  

 

Idriss n'avait jamais connu la neige, les grands boulevards aux arbres en fleurs, la douceur de l'herbe sur sa peau lors d'un pique-nique entre ami. Même si l'Érythrée offrait de nombreux trésors, merveilles de nature et de panoramas, Idriss aurait aimé connaître les grattes-ciel new-yorkais, les taxis londoniens, les Champs Elysées... Il ne se faisait guère d'illusion, ça n'arriverait jamais, mais la vision de ces gens marchant au milieu des ces lieux fabuleux, le réconfortait. Il saisit un peu de terre dans sa main et la jeta dans l'air, comme une offrande à la vie.  

Il ne vit pas les camions arrivaient à son village. Pas plus qu'il ne vit les habitants être regroupés sur la petite place principale par des hommes armés. Ces derniers commencèrent à installer des tentes. Bien sûr lorsqu'ils prétendirent être des soldats venus procéder à des vaccinations contre le choléra, les locaux ne les crurent pas; mais que pouvaient-ils faire ? Ils n'avaient aucunes armes.  

 

Catherine, pardonnez-moi. J'aurais tant aimé être à vos côtés, traverser avec vous cette terrible épreuve. Mon coeur se déchire et mes larmes semblent nourrir la terre de ce pays lointain. Je ne vous abandonnerai jamais, mes prières vous accompagnent.  

 

W  

 

Keston Lesterfield sourit lorsqu'on vint lui annoncer que tout était en place. Les injections allaient pourvoir commencer. Il sortit de son abris de fortune et se dirigea vers une femme. Il l'attrapa par les cheveux et la tira jusqu'à une tente. Mais il ne put l'atteindre car Idriss surgit, armé d'un bâton en hurlant dans sa langue « laissez ma mère tranquille ». Il frappa Keston qui se protégea comme il pouvait à l'aide de ses bras. Raptor intervint, et ce géant n'eut aucun mal à désarmer le garçon et le projeter au sol d'un violent coup de poing. Keston jeta un regard emplit de haine sur le garçon. « Tue-le ». À ces mots, les villageois frémirent.  

Raptor allait tirer lorsque W le plaqua au sol. Les gardes armés voulurent ouvrir le feu mais les locaux se révoltèrent créant la confusion générale. Keston attrapa Idriss et se dirigea vers un camion. Pendant ce temps, les villageois tentaient de maitriser la milice tandis que W et Raptor continuaient leur terrible affrontement...  

 

 

Cast:  

W: Charles L. Brown  

Catherine: Zoé Mears  

Keston Lesterfield: Kyle Arroyo  

Raptor: Malcolm Easdale  

Le président des USA: Nolan Andrews  

 

Générique de début:  

http://www.youtube.com/watch?v=Ej8rdi-cwdw  

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Gérard Cousin Prod vous propose un tout nouveau film d'action se nommant "Demain saigne nos Larmes", premier scénario écrit par Ralphaez pour le compte de GCP! Réalisé par Frank Armitage, on trouve au générique de ce film Charles L. Brown, Zoé Mears, Kyle Arroyo, Malcolm Easdale, Alona Cannon et Nolan Andrews dans le rôle du président! La musique est l'oeuvre de Stephanie Hannigan! Film à suspense à la fois spectaculaire et bourré d'action, c'est "Demain saigne nos Larmes", le nouveau film d'action de Gérard Cousin Prod!

Scénario :
une série A d'action de Frank Armitage

Charles L. Brown

Zoé Mears

Kyle Arroyo

Alona Cannon
Avec la participation exceptionnelle de Nolan Andrews, Malcolm Easdale
Musique par Stephanie Hannigan
Sorti le 30 mai 2026 (Semaine 1117)
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