Cinejeu.net : devenez producteur de cinéma ! (jeu en ligne gratuit de simulation économique)

AH Films présente
Normal Man

« De grands pouvoirs impliquent de grandes responsabilités »… Cette phrase a été la ligne de conduite de Peter Parker, alias Spider-Man, le super héros des comics Marvel. Moi je n’ai jamais demandé de telles responsabilités. Je n’ai pas été piqué par une bestiole quelconque, ou été irradié par des rayons machins choses qui me transformeraient en bête de foire. Je suis quelqu’un de tout à fait normal, avec des capacités tout à fait normal. Je vais au lycée avec des personnes normales… Et pourtant, je me retrouve sur le toit d’un immeuble de cinq étages, habillé d’un costume assez cheap de super-héros à trois francs six sous, face à deux des plus dangereux criminels de la ville. Non loin de moi, assommés par terre, trois de mes amis, eux aussi accoutrés d’un costume que je qualifierai à l’instant présent de ridicule.  

 

Tout a commencé, il y a trois semaines, dans le garage de Dylan. Avec lui, Stephen, Carry et moi-même, nous faisions une partie de jeu de rôle basé sur un monde inspiré des comics books. Mes amis et moi étions considérés par nos contemporains comme des geeks. Pour les non-initiés, un geek est une personne perçue de trop intellectuelle, fan de SF, d’informatique, jeux de rôles… En gros, pour les gens du lycée, on était des losers à lunettes. Nous faisions donc une petite pause dans notre partie en mangeant une pizza et buvant du panaché, et discutions que ce serai cool de se confectionner des costumes et d’aller traîner la nuit comme la Ligue de Justice ou les Vengeurs. Bien sur, aucun de nous n’a dit « Cette idée est foireuse. On est déjà rejeté par les élèves du lycée, si en plus on doit se ridiculiser aux yeux de toute la ville, on ne peut pas faire mieux… » Non, personne n’y a pensé.  

 

Carry, bonne couturière, nous a confectionnés de parfaits costumes. Dylan dont le père était policier avait « emprunté » la radio portative de police de son père, et l’on pouvait entendre tous les appels du central. On ne sortait que la nuit, et par jeu, et par défi, on a décidé au bout de deux jours d’intervenir sur de petits délits, genre vols de sacs à main. La nuit, nos costumes étaient si convaincants que les malfrats prenaient peur, surement à cause du nombre, et s’enfuyaient sans demander leur reste. Nous n’avions jamais eu à nous battre, fort heureusement, car on n’avait que de simples bâtons peints ou des épées en latex sur nous. Moi j’avais un simple pistolet à bille, et encore, il ne fonctionnait pas. C’était plus pour l’aspect décoratif du costume.  

 

Mais c’est ce soir que tout à commencé à foirer. Nous sommes tombés sur un voleur récalcitrant qui a commencé à nous mettre une sacrée volée, avant de partir, nous laissant à terre tous les quatre, bien amochés et costumes déchirés… C’est alors que l’explosion a retentit. De la ruelle où nous étions, nous pûmes voir un camion de transfert de prisonniers voler dans les airs sur une boule de flammes. Quelques instants après, nous vîmes un homme courir vers nous, habillé de orange, un numéro d’immatriculation sur le torse. J’ai tout de suite compris que nous avions affaire à un évadé. Il nous regarda droit dans les yeux, eu un petit rictus moqueur, et se prépara à monter sur le toit de l’immeuble, par les vieux escaliers rouillés extérieurs. Dylan, toujours avec ses idées de génie décida, malgré la rouste qu’il venait de se prendre, s’est mis en tête de courir après le détenu. Nous autres n’avions pas d’autres choix que de le suivre… Et c’est là que tout à commencer à aller mal. Sur le toit, l’homme n’eu aucun mal à neutraliser mes amis.  

 

J’étais le dernier debout. Je n’avais aucune notion du combat, que ce soit armé ou à main nu. Je ne pouvais fuir, en laissant là mes camarades. Mais j’avais franchement peur. Que faire dans ces cas là d’essayer de négocier sa peau. Mais le détenu n’avait pas l’air de vouloir être clément, se moquant ouvertement de mon allure ridicule. Il s’approcha vers moi, pour essayer de me frapper. En reculant, je me pris les pieds dans un câble qui me fit perdre l’équilibre, évitant le poing du vilain.  

Je me saisis de mon pistolet le pointant vers lui, l’air faussement menaçant. Le détenu eu un petit mouvement de recul. Mais de courte durée, car il savait surement reconnaitre un faux pistolet à bille d’un vrai. Il s’approcha à nouveau vers moi. Par reflexe, j’appuyais sur la détente de mon arme et par chance un projectile en sorti, allant se ficher droit prêt de l’œil droit de mon assaillant. Celui-ci se mit malgré tout à hurler de douleur, compressant sa main sur son œil. C’est alors que j’entendis les autorités arriver sur le toit. Le temps de relever mes amis, nous réussîmes à nous échappé en sautant sur le toit de l’immeuble voisin. Les premiers policiers ne virent que nos ombres capés s’enfuir dans la nuit avant de menotter le détenu.  

 

Tous les journaux du lendemain parlèrent de nous. De ces étranges héros de la nuit qui étaient apparus depuis quelques jours dans la ville et qui avaient réussi à appréhender un dangereux criminel qui tentait de s’échapper. Pour ma part, j’avais des ecchymoses partout, et cette histoire m’avait bien calmée. J’avais eu de la chance. Beaucoup de chance… Alors que sa bonne conscience devait lui dire « Il faut arrêter les conneries, c’est trop dangereux pour des jeunes comme toi, et tu finiras par te faire tuer », Dylan préféra écouter sa mauvaise conscience. Il nous a bourrés le crâne pendant deux jours pour que nous améliorions nos costumes et que nous continuions nos escapades nocturnes, aidant les plus faibles… On n’avait beau lui dire que nous étions aussi faible que ceux que nous essayions de sauver, et que jusqu’à hier, nous avons eu de la chance de nous en sortir sans dommages. Mais non, Dylan est buté. Il nous menaça de continuer seul, si nous ne le suivions pas… On ne pouvait pas laisser faire ses conneries tout seul. Alors bons potes que nous sommes, nous sommes restés soudés. Pendant que Carry renforçait nos costumes, Dylan, Stephen et moi inventions et testions des gadgets pouvant nous servir d’armes.  

 

Mais ce dont je n’avais pas fait attention, c’est de lire sur le journal le nom de l’homme à qui j’avais failli percer l’œil. L’un des plus gros barons de la drogue, qui était, hier soir, transférer au quartier de haute détention non loin de là avant de s’échapper et se faire « arrêter » par nous. Juan Sanchez, de sa cellule avait le bras long, et nous n’allions pas tarder à nous en apercevoir.  

 

Premier film d’animation de nos studios racontant l’histoire de quatre jeunes geeks, fan des super-héros, qui ont décidé de changer leur vie en se prenant pour leurs idoles et qui tombe sur le pire criminel qui soit, qui ne demande qu’à se venger de sa cellule de ces stupides gamins costumés. Avec, pour la première fois à la réalisation : Chris Mercury

Scénario : (2 commentaires)
une série Z d'animation de Chris Mercury

Horacio Winstone

Gillian Kagel
Musique par Jennifer Emerson
Sorti le 11 octobre 2025 (Semaine 1084)
Entrées : 3 700 149
url : http://www.cinejeu.net/index.php?page=p&id=54&unite=fenetre&section=vueFilm&idFilm=19549